Il n'y a pas que du sable dans les caissons, surtout quand on ne fréquente pas les plages ni les dunes. On y trouve des feuilles, des graviers, des insectes, et parfois bien pire.
J'ai vu une fois à l'ancien atterro des SIV à Verthier (lac d'Annecy) un type poser de façon burlesque avec la voile en croix. Il avait un gros caillou dans un caisson, cela avait pourri son vol.
POB - Question : comment ce pavé aurait-il pu entrer dans le caisson ?
Réponse : "C'est un peu ma spécialité, une fois c'est un yorkshire que j'ai trouvé, la pauvre bête était terrorisée".
POB - Heureusement que ce n'était pas un chat.
Pour le caillou, c'est authentique, je l'ai vu. Pour le york, j'ai toujours eu des doutes.
Il m'est arrivé plusieurs fois de sortir une abeille qui avait été écopée. J'aime trop ces petites bestioles et c'est toujours un vrai bonheur de leur rendre la liberté. Les sauterelles, ça c'est de la vacherie, elles ont des pièces buccales terribles et les voiles ont horreur de ça.
Les constructeurs devraient disposer des trappes de vidage sur le bord de fuite, parce que vider une voile par le bord d'attaque ce n'est pas de la tarte.
Faire du gonflage à l'envers n'est pas très bon pour le bord d'attaque, cela ne me tente pas. Raul ne paye pas ses voiles et c'est un artiste, nous nous les payons et nous sommes des brèles en comparaison.
Ma technique : une corde d'alpinisme tendue entre deux arbres et un bon stock de pinces à linge EN BOIS. Le diamètre de la corde et les pinces sans aspérités permettent de bien pincer le bord de fuite sans l'abîmer.
Salut et fraternité*