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Forum de parapente

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Auteur Fil de discussion: trav de la Meije  (Lu 23686 fois)
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Tibo
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« Répondre #25 le: 07 Décembre 2011 - 11:48:02 »

Pour la Meije orientale:
Si ta passagère est impressionnée par les 1800m de montée, tu lui dis que ça fera un vol plus long...

Faut juste pas qu'elle pense à la possibilité de redescendre à pied...
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Fondamentalement, ça ne va jamais assez vite !
Champlo
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« Répondre #26 le: 07 Décembre 2011 - 12:10:36 »

Mouarff, je ne m'inquiètes pas pour ma passagère, elle sait comment cela fonctionne, on monte et peut-être on redescend en volant. Mais c'est vraiment le genre de truc qui me fait planer, de l'alpi facile et un bon kiff pour la descente en couple.
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"La survie dépend de la capacité à supprimer l'anxiété en la remplaçant par un raisonnement calme, clair, rapide et correct." Sheck Exley, 1949-1994
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« Répondre #27 le: 07 Décembre 2011 - 15:57:53 »

Pour la Meije Orientale, c'est moins technique et moins long que la traversée des arêtes et le vol est aussi beau.
Planning :
- montée et nuit au refuge de l'Aigle,
- le lendemain : montée à la Meije Orientale ; on peut laisser la voile au niveau de la rimaye (je pense que le sommet est indécollable en sécurité),
- belle ascension finale,
- et belles pentes de décollage sous la rimaye !
- retour dans la vallée en vol  trinquer

A+ Marc Lassalle
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« Répondre #28 le: 07 Décembre 2011 - 17:31:44 »


OH l'autre et! Comment il nous balance ses photos en pleine tronche!!!
Je pense qu'avec ta nuit à Vallot, tu as mérité de venir à La Meije, même si t'es belge...
 
Jaloux!
Te plains pas, tu es sur certaines photos.   salut !

Euh ...attention quand meme.
La trav de la meije par le promontoire ca n'a pas grand chose a voir avec les ecrins ou le mont blanc. C'est autrement plus technique ...
Mouai, je vais jeter un coup d’oeil un de ces jours sur mes topos pour me rappeler de quoi on parle exactement.   hein ?  hein ?

Pour la Meije Orientale, ….
… nuit au refuge de l'Aigle,
 
[mode = vieux con ON  - qui a dit "t’es vieux et con"?  rouleau ? patisserie  ]
Je me souviens, au temps ou il ne fallait pas encore réserver sa place au refuge, on a finit à 54 personnes pour 18 places.   effray
Je vous raconte pas l’acceuil chaleureux fait à chaque nouvelle cordée qui ouvrait la prote.     tomate 
[mode = vieux con OFF]

piAIRo.
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J'habite à 18m d'altitude.  Ca me laisse de la marge pour monter.
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« Répondre #29 le: 07 Décembre 2011 - 17:35:17 »

54!!! Déjà à 7 à l'automne en période non gardée on se marche dessus, cela doit faire peur...
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« Répondre #30 le: 09 Décembre 2011 - 11:55:25 »

J'avais moi aussi tiqué en lisant la coquille de Marc.

Je me demandais en vous lisant tous si, par vent de sud, on ne pourrait pas faire le sommet, puis revenir décoller en sud sur le glacier Carré (s'il existe encore) ou à la brèche éponyme. Sensations fortes garanties.
Un soaring du Grand Pic au Doigt de Dieu ne doit pas être triste.
Après le passage de la brèche, l'ambiance de la face N (je n'ai hélas jamais pu y aller) doit elle aussi réserver des vues fantastiques, avec les Aiguilles d'Arves dans le lointain.
La Meije est décidément une bien belle montagne, dont aucun accès n'est facile ni peinard malgré l'altitude modeste. Cela m'aurait bien plu d'y aller en septembre 2011, 40 ans après mon ascension par la face S intégrale du Doigt de Dieu. Deux malléoles cassées ont ruiné ce projet.
Si une "collective" s'organise l'été prochain, pensez à Mme POB. Il y a bien longtemps que je n'ai plus fait d'ascension en solo et je n'aimais déjà pas beaucoup ça dans ma jeunesse.
La sur-fréquentation de la montagne en été la rend quasiment impraticable pour qui n'aime pas les hordes bruyantes et polluantes. Il me semble qu'en juin ou fin septembre, en semaine, c'est peut-être plus favorable.
Avec une mini-voile qui ne pèse rien, on peut emporter une petite tente-abri de paroi pour shunter le refuge du Promontoire (comme on shunte celui des Ecrins ou du Goûter). Dans un refuge bondé, on respire mal et on dort mal, voire pas du tout à cause des ronfleurs ; sous une mini-tente, on ne dort pas beaucoup mieux mais on respire bien, et on ne s'emmerde pas avec les dates de réservation qui rendent les courses très aléatoires.
Je me rappelle une fois, au Goûter, 200 personnes pour 80 places, c'était hallucinant. J'avais déjà vu ça au refuge d'Argentière (l'ancien) mais à l'époque je dormais chez le gardien, qui était un copain. Au Couvercle, je dormais dans le vieux refuge, sous la pierre. Maintenant je suis une adepte du bivouac, retour aux sources à l'époque où il n'y avait personne dans la montagne.

Le titre de ce fil m'a fait tiquer : il y aurait donc des travs à la Meije ? Il n'y en a déjà pas beaucoup en ville...   je sors

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« Répondre #31 le: 09 Décembre 2011 - 14:25:38 »

"des travs à la Meige"  mort de rire  merci Vivianne, j'en pleure de rire, le pire c'est que personne n'y a pensé.
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« Répondre #32 le: 17 Décembre 2011 - 16:57:25 »

Je me demandais en vous lisant tous si, par vent de sud, on ne pourrait pas faire le sommet, puis revenir décoller en sud sur le glacier Carré (s'il existe encore) ou à la brèche éponyme. Sensations fortes garanties.
Un soaring du Grand Pic au Doigt de Dieu ne doit pas être triste.

Bonjour,

Quand on remonte le Glacier Carré (qui existe toujours !) et que l'on arrive à la Brèche du Glacier Carré avant d'entamer la montée finale au Grand Pic, tout pilote de parapente rêve d'étaler sa voile à la Brèche (il y a la place pour étaler un parapente et la pente est très faible), mais il n'y a aucun droit à l'erreur : la pente du Glacier Carré juste en-dessous est toujours gelée et inclinée à 45° : toute glissade dans la pente est certainement mortelle (il y a comme une "lègère marche" verticale de plusieurs centaines de mètres au bout du glacier !).

Il faudrait avoir une excellente technique et un mental "haut de gamme" pour tenter le coup de là !
Mais Bruno Gouvy a bien décollé du sommet du Grand Pic de la Meije (c'est falaise de partout !), alors pourquoi pas ?
C'est vrai qu'un soaring sur la face sud de la Meije doit être magnifique.
Cela a été déjà réalisé par des pilotes (Bouilloux, Puthod...) lors de vols cross au cours desquels ils se sont refaits sur la face sud de la Meije, mais ils n'avaient pas décollé du Glacier Carré !

A+ Marc Lassalle
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« Répondre #33 le: 18 Décembre 2011 - 16:01:53 »

Merci Marc.

J'avais posé la question après avoir revu les photos que j'avais prises en 1971 dans la face S du Doigt de Dieu, au pied du dernier ressaut (chapeau à Victor Chaud, ce n'était pas de la tarte). Le glacier carré ne me semble pas épouvantable mais sur la photo la brèche était cachée par la muraille du Grand Pic. Bonne nouvelle si on peut y étaler une voile.
Par rapport au déco nord de l'Aig du Midi par brise faible, c'est comparable ou encore plus engagé ?

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« Répondre #34 le: 18 Décembre 2011 - 22:38:44 »

Bonsoir,

J'aurais tendance à dire que c'est sans doute plus engagé que le déco de l'Aiguille du Midi :

- la brèche du Glacier Carré est toujours glacée, ce qui n'est pas le cas à l'Aiguille,
- quand on arrive là, on a déjà derrière soi une mauvaise nuit en refuge + de longues heures d'escalade (pas difficile certes, mais fatigante quand même), alors qu'à l'Aiguille on arrive en pleine forme au déco, vu l'accès en téléphérique,
- autant le vent du Nord est souvent régulier et bien établi à Chamonix, autant je ne suis pas certain qu'il en soit de même pour le vent du sud à la Meije, à moins d'attendre que la face chauffe, mais ce n'est pas compatible avec l'horaire de la course (on arrive très tôt au Glacier Carré, si on espère faire la traversée des arêtes bien sûr),
- la Brèche est assez étroite et j'imagine que la brise (même de sud) doit être assez turbulente et irrégulière (?), alors que l'arête de l'Aiguille est très longue et l'aérologie sans doute plus régulière.

En fait ce sont des sentiments très subjectifs : quand j'y suis passé, je me suis juste dit que cela devrait être impressionnant de décoller de là, mais il est clair que je n'essaierais personnellement pas (de toute façon il y a peu de chance que je remonte là-haut un jour, alors...).

A+ Marc Lassalle
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« Répondre #35 le: 18 Décembre 2011 - 23:02:01 »

en lisant ces dernières lignes, je me suis fait la même réflexion, pas sur que le vent soit dans le bon sans vu l'heure ou on passe au glacier carré, après c'est toujours pareille il y a des fois ou avec beaucoup de chance, on peu avoir des conditions de rêve pour le faire  Mr. Green
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« Répondre #36 le: 19 Décembre 2011 - 13:08:32 »

Bah alors les gars, on sait plus faire un dos voile ?
 canap  canap   Clin d'oeil
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« Répondre #37 le: 19 Décembre 2011 - 15:07:50 »

Moi je vois le plan comme ça :
- bivouac au-dessus du refuge pour éviter la masse grouillante, bruyante et ronflante ;
- le Grand Pic et redescente à la brèche pour décoller ;
- gonflage dos voile évidemment, en utilisant un alpiniste de passage pour tenir bien haut les 4 caissons centraux ;
- à la première bouffée de brise valable, banzaï !

Se casser la gueule dans une paroi de 600m à la Meije ou de 100m dans les Aravis, c'est kif kif pareil la même chose, c'est le voyage dans un sac sous un hélico vers le cimetière, la hauteur de la paroi n'a aucune importance.
Si on merde, on ne peut pas se récupérer, mais c'est la même chose en nord à l'Aiguille du Midi avec 1100m.
Pourquoi merder d'ailleurs ? Quand on va décoller à un endroit aussi limite, c'est avec une technique parfaite qui élimine tout risque d'erreur, et c'est encore plus confortable avec une assistance pour gonfler la voile en un pas.
Les gars qui décollent à Planfait avec des mini-voiles de 8 à 12m² se jettent dans le trou avant d'être portés par leurs voiles, alors avec 19m², quand on est tout de suite porté, c'est tout bon.
Il reste évidemment la question de l'aérologie du lieu, mais nous savons tous gérer ça quand nous faisons du paralpinisme voire même seulement du vol rando un peu engagé.

Cela dit, Marc dit qu'il n'essaierait pas, or il a déjà décollé à l'Aiguille Verte. Je suis montée plusieurs fois à l'Aiguille Verte et décoller du sommet n'est pas simple. Son observation me donne donc à réfléchir.  hein ?

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« Répondre #38 le: 19 Décembre 2011 - 21:48:09 »

Salut !

J'ai effectivement décollé du sommet de l'Aiguille Verte, mais je ne l'aurais jamais fait seul !
C'est en effet déco falaise avec interdiction formelle de se louper (c'est nettement plus engagé qu'à l'Aiguille du Midi versant nord).
Je suis absolument incapable de décoller en autonomie d'un endroit pareil.
Pour la Verte, nous avions en fait avec nous un guide ("Zébulon") qui nous a assistés pour le déco, ce qui change tout !
Il s'est mis entre moi et le "trou", m'a monté ma voile aux élévateurs, m'a tenu les élévateurs, vérifié l'état de ma voile et m'a donné le top départ.
Après c'est 1 pas sur la neige, le 2° à la cassure et le 3° dans le vide avec 1200 m de gaz sous les pieds !!!
Je rêvais de décoller un jour de la Verte et prendre un guide était la seule solution pour le faire en sécurité avec mon niveau tout à fait moyen au décollage.

C'est d'ailleurs Zébulon qui nous a accompagnés aussi pour le vol des Grandes Jorasses, pour la traversée de la Meije avec vol à la clé et pour l'expédition au Népal avec vols à 5600 m et 6000 m.
Merci à lui.

A+ Marc
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« Répondre #39 le: 19 Décembre 2011 - 22:46:59 »

Hello Marc, tu parles du sommet de la Verte où juste en dessous ? Parce qu'en dessous, il y a franchement de la place ! Rien de comparable avec le sommet du Tacul, de la Pointe Percée,...

Kanji
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« Répondre #40 le: 20 Décembre 2011 - 03:30:03 »

Je suis allée 4 fois à la Verte dont une par le grand éperon nord (entre le Cordier et le Couturier), ce qui me fit remonter toute la calotte, avec des rimayes pas tristes mais une pente pas épouvantable. C'était assez "bavant".
C'est le souvenir que j'en ai.
Quand je suis allée au sommet par l'arête du Jardin (deux fois) c'était une arête assez fine de la sortie du Whymper au sommet, puis au sommet il y avait une pente assez modeste, bref ce n'était pas vertigineux.
C'est kif kif quand on sort de l'arête Sans Nom.
La descente du Whymper n'est pas toujours simple, il m'est arrivé de mettre 7h dans une neige effroyable avec la peur au ventre, et une autre fois moins d'une heure en descendant les 2/3 inférieurs en ramasse avec les crampons, ce jour-là c'était parfaitement skiable.
D'où mon projet de retourner à la Verte avec le parapente.
J'ai proposé la course à un couple d'amis de jeunesse, qui n'y sont jamais allés, l'idée étant de les guider à la montée, puis de décoller avec l'un d'eux tenant les 4 caissons centraux. Ils ont dit NON parce qu'ils ont aussi besoin d'un guide pour la descente, ce qui est très con parce qu'ils sont parfaitement capables de redescendre seuls.
Je me demande si en réalité ils n'ont pas peur que je me casse la gueule sous leurs yeux.

J'irai donc avec quelqu'un d'autre.

Je ne suis allée qu'une seule fois aux Grandes Jorasses. En arrivant au sommet, il était 18h et il restait à peine 2h de jour, nous n'avions pas molli pour descendre les 1400m jusqu'au refuge Boccalatte.
Je me rappelle que c'était une calotte au sommet, mais 40 ans plus tard les souvenirs sont flous.
Aller décoller là-haut est impossible par l'Italie tant que le glacier en surplomb n'est pas tombé. L'arête des Hirondelles n'est pas très difficile mais pas à vaches, ce serait une belle course à mon âge et cela me tente.

L'Aig d'Argentière, par contre, j'y suis allée pas mal de fois, en été par tous les versants et à Pâques avec les skis. J'ai des photos du sommet, c'est très décollable tant en face S qu'en face N.

Bravo à celui qui a décollé de la Pte Percée, je me demande où il avait mis sa voile et où il s'était placé, parce que ce n'est pas vraiment spacieux...
Sommet de la Pte Percée avec Corinne. 11 juillet 2009

Au sommet même du Mt Blanc du Tacul, même problème. Cela fait bien à la sortie du Gervasutti, mais plus haut ce n'est pas glop du tout.
J'ai vu une vidéo d'un type qui essayait de décoller au sommet du Cervin en face N et qui marquait un but. Mais cela s'est fait.

Décoller en (haute) montagne n'est pas vraiment plus difficile que sur un tapis spacieux comme à Montmin ou à St Hil, la technique est la même. La grande différence c'est qu'il est interdit de merder. Il faut être très calme, très concentré, faire une prévol parfaite, bien analyser les cycles du vent, dominer la peur et quand c'est bon gonfler la voile et gaz ! Si ce n'est pas parfait, si on a trop peur ou si on a un doute, on attend ou on marque un but.
Le plus difficile, c'est de redescendre quand on ne peut pas décoller.  Pour avoir quand même tenté le coup sur Merdassier (Aravis) en juillet 2010, j'ai fait un vol magnifique... en EC145, avec une très vilaine fracture du poignet. Sur un déco exigu ou engagé, je n'aurais même pas sorti la voile.

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« Répondre #41 le: 20 Décembre 2011 - 10:42:54 »

Bonjour,

Concernant la Verte, le décollage sur la calotte sommitale (face à Chamonix) est tout à fait faisable, mais elle est souvent glacée...

En fait il y avait un très léger vent nord-est là-haut.
Zébulon nous a fait descendre un peu sous le sommet jusqu'à un petit vallon suspendu très peu incliné débouchant sur une branche de sortie du couloir Couturier.
Il y avait de la neige au sol (et non de la glace), mais la pente était très faible et la distance avant la cassure très courte : c'était vraiment déco falaise !

Pour les Grandes Jorasses (1° août 2004) nous étions montés par la (longue) voie normale côté italien.
Les grandes pentes sommitales en neige sont super confortables et faciles pour décoller en parapente (versant italien bien sûr !).
Mais nous étions vraiment soulagés de décoller, car la redescente à pied de cette face sud immense aurait été longue, fatigante et laborieuse...

Marc Lassalle
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« Répondre #42 le: 20 Décembre 2011 - 12:48:44 »

Mais nous étions vraiment soulagés de décoller, car la redescente à pied de cette face sud immense aurait été longue, fatigante et laborieuse...

Cette descente est réellement épouvantable, cassante et interminable. Le 13 août 1972 (cela ne rajeunira personne) je l'ai descendue seule, les copains qui avaient trop picolé la veille au refuge, pour fêter notre ascension de la Walker, avaient besoin de roupiller et de cuver.

En me cassant les genoux - avec les 1200m d'ascension de la veille dans les jambes - je m'occupais l'esprit à inventer le parapente, l'idée était en l'air depuis qu'on voyait des deltas dans le ciel de Chamonix. J'imaginais un truc gonflable comme les matelas de camping, avec un profil d'aile d'avion, mais je ne voyais pas comment décoller avec un truc comme ça ni surtout comment faire léger, bref j'étais très loin du concept de la voile à caissons.
Dans les conversations à la terrasse de la Potinière, le sujet revenait souvent, comme un fantasme.

Les alpinistes de 2012 ont bien de la chance. Nous, par rapport aux années 30 (donc 40 ans avant), nous avions du matériel un peu meilleur, comme les semelles vibram et les crampons à 12 pointes autorisant la technique des pointes avant... avec quand même le super-Conta pour tout piolet, parfait en technique classique mais un peu limité dans du très raide. Je me rappelle le couloir Conta-Lachenal au Triolet avec mes deux super-Conta, ce ne fut pas de la tarte et il fallut tailler. Avec les piolets mis au point par Walter Cecchinel l'année suivante, la glace devint presque facile et toutes les grandes faces en glace furent déclassées en difficulté.

Maintenant on peut emporter le parapente et sacrifier le sac de couchage, le sac-tente de bivouac, le réchaud, la gamelle, la bouffe, bref on grimpe léger et on ne se casse plus les vertèbres et les genoux dans des descentes encore plus épouvantables du fait du retrait glaciaire.
C'est ce qui permet à des alpinistes "atteints par la limite d'âge" de revenir à la haute montagne : les voies normales que nous méprisions jadis deviennent de très intéressantes ascensions pour accéder à des décollages fabuleux.
Je réfléchis souvent à un système pour décoller en crampons et les enlever en vol. J'ai des idées, il faudra faire des essais... en station évidemment.
Objectif : l'Aiguille Verte... et la Meije.

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« Répondre #43 le: 20 Décembre 2011 - 12:56:56 »

Je vois pas trop le probleme de virer les crabes en l'air. Il suffit qu'ils soient attaches avec un ficelou pour pas les laisser tomber en vol ...
C'est sur que ca sera plus facile en auto ou semi-auto mais ca doit pas poser de probleme si ?

Par contre j'ai pas trop compris en quoi le para permet de sacrifier "le sac de couchage, le sac-tente de bivouac, le réchaud, la gamelle, la bouffe". Le vol etant tout de meme aleatoire, les chances de redescendre a pinces sont tres loin d'etre nulles ... et dans ce cas, on en est revenu au point de depart.
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« Répondre #44 le: 20 Décembre 2011 - 13:53:56 »

Et puis surtout, c'est quoi le problème pour garder les crabes? Bon si c'est pour poser sur le parking de l'aiguille du midi, c'est clair que ça va faire 2-3 étincelles, mais autrement, ça empêche pas vraiment de se poser sur un attéro classique (comprendre terre et herbe...).
Après si c'est pour pouvoir utiliser l'accélérateur, y'a un soucis, certes. Mais en même temps une voile montagne qu'a pas de trims... Yeux qui roulent  Yeux qui roulent (je dis ça pour l'ultralite de chez Ozone; incroyable qu'ils aient foutu qu'un accélérateur sur le bignou)
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« Répondre #45 le: 20 Décembre 2011 - 14:46:25 »

Il n'y a pas de problèmes particuliers pour atterrir avec des crampons.
Je n'ai jamais eu à le faire mais plusieurs de mes amis l'ont fait à plusieurs reprises et m'ont dit qu'ils n'avaient pas eu de souci : une bonne ressource, 2 ou 3 pas pour se poser et voilà !
Certains amis se sont même posés avec des raquettes aux pieds !

A condition effectivement de ne pas se poser sur du bitume  pouce

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« Répondre #46 le: 20 Décembre 2011 - 18:18:08 »

Il n'y a pas de problèmes particuliers pour atterrir avec des crampons.
Je n'ai jamais eu à le faire mais plusieurs de mes amis l'ont fait à plusieurs reprises et m'ont dit qu'ils n'avaient pas eu de souci : une bonne ressource, 2 ou 3 pas pour se poser et voilà !
Certains amis se sont même posés avec des raquettes aux pieds !

A condition effectivement de ne pas se poser sur du bitume  pouce

Marc Lassalle

Ben faut juste pas se gameller, parce que c'est là que ça fait mal !
Les crampons sont juste un élément de + aux incertitudes et difficultés des vols montagne. Liste qui contient entre autres attero exigu, en devers, caillouteux, pas de biroute, fatigue, charge alaire augmentée,...

Ca m'est arrivé une fois d'atterrir en bi léger vent de cul avec les crampons (pilote et passager), on était pas loin d'une belle balafre sur les mollets !!

Mais bon, vaut mieux garder les crampons si ça permet d'assurer un déco et d'éviter une glissade mortelle !

Kj
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« Répondre #47 le: 20 Décembre 2011 - 21:57:15 »

Ouaip... mon problème a longtemps été l'atterrissage, j'ai énormément dérangé les taupes quand je posais comme un sac de charbon en utilisant l'airbag, en cause un genou plein de ferraille à protéger. Avec l'Ultralite, le problème s'aggravait du fait de réglages de sellette à refaire en vol juste avant de poser, sinon la ressource me faisait retomber dans la sellette et... cratère. Dans ce genre de plan, si on a les crampons, on se casse vilain.
D'où mon idée de les virer en vol un peu avant de poser, assurés par des bouts de suspentes.

Une autre option serait de refaire pas mal de pente-école avec l'Ultralite pour travailler mes posés, ce que j'ai fait plusieurs fois cette saison avec l'Awak, pendant des séances de remise à niveau de mon copain Pasdoué... et je me suis quand même cassé une cheville en prenant sur l'atterro de Planfait deux bulles thermiques puis un coup de vent de cul, ce qui m'a fait taper sur la saillie du chemin d'accès.
J'aurai donc les jetons en 2012 au moment de poser, même si je pose très bien dans 99% des cas, comme tout le monde.

Et puis on est mieux avec des crampons sur terrain glaciaire, c'est une évidence.
Quant à les enlever à la main avec une sellette-string, c'est un exercice pour contorsionnistes. Moi je suis raide comme la justice, une bouteille de Chambertin contre une poignée de main que j'en serais incapable.

(je dis ça pour l'ultralite de chez Ozone; incroyable qu'ils aient foutu qu'un accélérateur sur le bignou)

Je confirme. Il y a un "accélérateur" ultra-léger, fait d'une drisse de frein dans un bout de tuyau plastique bloqué par des noeuds, le machin totalement inutile en vol parce que la voile n'accélère pas (profil DHV1), cela dégrade seulement le taux de chute. Par contre, avec les oreilles, c'est bien pratique pour éviter de parachuter.
Je me suis fait reculer deux fois avec l'Ultralite, j'aurais bien aimé pouvoir accélérer. Problème résolu avec l'Awak, qui pèse 2kg de plus, qui est beaucoup plus volumineuse... et qui se décolle un peu moins vite, mais qui vole très vite et plane super bien.

Lors de la Redbull Elements, tous les pilotes sous Awak 18 ou Ultralite 19 (les 3/4) avaient ce type d'accélérateur (j'avais prêté le mien à un copain). A peine en l'air, ils se mettaient aux grandes oreilles à fond d'accélérateur pour descendre plus vite à Talloires.
La 4810 est équipée de trims, l'Aska17 et la LoL aussi aussi, cela me semble s'imposer sur ce genre de voile.
C'est peut-être l'allègement poussé au maximum qui a conduit les concepteurs de l'Ultralite à ne pas mettre de trims ? En tout cas c'est assez chagrin pour accélérer avec les skis aux pieds... une voile qui n'accélère pas des masses. Je pense que l'inconvénient est faible.

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« Répondre #48 le: 20 Décembre 2011 - 22:28:35 »

D'où mon idée de les virer en vol un peu avant de poser, assurés par des bouts de suspentes.
Hum, t'as intérêt dans ce cas à les ramasser et les sécuriser quelque part.  J'ose pas trop imaginer un posé roulé-boulé ou même simplement 3 pas de course lors d'un attéro insuffisamment freiné, avec les crampons jouant les masses d'armes au bout de 40cm de ficelle...  Je crois que je préfèrerais les savoir solidement fixés sous mes semelles, même si ça gène un peu pour courir.
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Il faut être fou pour sauter d'une montagne en parfait état de marche.
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« Répondre #49 le: 20 Décembre 2011 - 23:02:51 »

Une fois les crampons enlevés au prix de quelques acrobaties, rien n'empêche de les remonter et de les mousquetonner sur les maillons. Vu que je me suis déjà fait le genou gauche en 2007 et la cheville droite en 2011, il est facile d'imaginer que tout ce qui pourrait éventuellement les secouer à l'atterrissage en 2012 me stresse a priori.
J'ai un ami qui ne fait plus de montagne et qui "finit" ses crampons quand il tond sa pelouse. C'est excellent pour l'herbe, pour le sol et pour les petites bêtes qui vivent dedans.
Moi j'aurais un peu peur d'embrocher les taupes, je me demande bien pourquoi...

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