Allez, je me lance. Mais j'en avais déjà dit beaucoup sur d'autres fils. Et Riquet, pour que ce soit clair, je ne suis pas forcément objectif puisque je représente une marque bien présente sur le "marché" de l'apprentissage en monosurface.
Tout a été dit je pense, je veux juste apporter ces points pour t'aider à te faire une idée.
Le gros intérêt de la monosurface pour l'apprentissage (enfin certaines, il y a des modèles très différents maintenant), c'est que c'est ultra simple techniquement. Pas que c'est ultra léger (bon c'est lié, mais ce n'est pas le but en apprentissage).
Apprendre en monosurfaces permet de comprendre très rapidement les rudiments de gestuelle nécessaires à les faire décoller. Ce qui permet souvent dans les stages proposés de pouvoir rapidement varier les sites, en se focalisant sur leurs spécificités plutôt que sur la gestion du tangage au décollage.
La conséquence, c'est qu'on n'est pas (forcément) capable de passer directement sur une aile double surface sans une bonne mise à niveau. Qui peut se faire dans la même école pour un stage perf, ou une autre mais qui souvent recevra l'élève avec plus de scepticisme face à ses compétences et demandera un peu plus de travail au sol par exemple (c'est assez nouveau l'apprentissage en monosurface, et beaucoup de pros ou non en ont encore une image sans trop de connaissance).
Je dirais que l'apprentissage en monosurface est vraiment intéressant par exemple:
- quand on sait qu'on ne va voler qu'en monosurface pour redescendre de la montagne (enfin, souvent, on croit qu'on le sait, et on découvre que c'est tellement bien qu'on veut voler plus, plus longtemps, et on revient dans un cursus de formation classique. Mais ce n'est jamais du temps perdu).
- quand on veut découvrir ce qu'est ce fameux vol libre, mais qu'on ne pense pas continuer à pratiquer après. On s'évite alors de passer du temps à comprendre des comportements d'ailes plus complexes qu'on n'aura jamais besoin de maîtriser.
- quand on veut reprendre confiance doucement après un incident, sur des engins super faciles, sans stress, bien encadré.
Passer de la monosurface au parapente traditionnel demandera un temps d'adaptation voire d'apprentissage. L'inverse est beaucoup plus simple.
De ce que je vois des pilotes qui passent par des stages monosurface (initiation j'entends), c'est un plaisir et une satisfaction incroyables, aidés par la facilité de la machine. Mais, quelque soit le stage, la machine, le vol libre offre un plaisir dément et l'apprentissage offre des moments uniques, marquants à vie!
Pour réagir à Uke'n Fly, d'accord avec toi! Même si partir voler avec un sac de 2kg c'est quand même jouissif, ce n'est pas nécessaire pour se faire plaisir sur des randos "classiques". Par contre:
ce n'est pas pas a la voile qu'on reconnait le volrandonneur mais a sa capacite a decoller facilement et sans danger partout et aussi a monter sans rechigner ^_^
se simplifier le volrando n'est pas forcement se simplifier le portage mais se faciliter le decollage et le vol: le danger aleatoire la plupart du temps c'est pas quand tu marches :-p
Ben oui, là, une monosurface (bien choisie) peut t'aider énormément! Je parle de la phase de décollage, pour un pilote en progression donc dans des conditions adaptées bien sûr. T'aider à décoller en sécurité, sans aucun doute!
un pote au decollage d'un vol rando la semaine derniere a eu 5 suspentes coupees (monosurface degainee), retour en bas a pied :-/
c'est vrai avoir une voile legère c'est mieux si tu dois la monter puis la redescendre a pied :-p
Très vrai aussi. Donc, bien choisir sa monosurface. Elles sont très loin d'être toutes pareilles aujourd'hui. Et on a exactement cette philosophie chez AD: mieux vaut porter 500g de plus et ne pas redescendre à pied!
Pour redire que comme pour les parapentes, toutes les monosurfaces ne se ressemblent pas (voir ton exemple entre ton aile école et ton ultralite).