la voile n'est pas un parachute pendant sa phase de monté, la portance existe des l'écopage , essaye de gonfler ton secours, tu verras la différence
Ce n'est pas une phase transitoire, on peut même la stabiliser à 45 degrés sans qu'elle décroche.
Les forces aérodynamiques ne deviennent efficaces que lorsque les filets d'air attaquent le profil dans la bonne fourchette dangle d'incidence que la conception/construction à prévu. Et c'est dans le passage de cette fourchette dangle d'incidence que la modification du profil par le coup de frein de la tempo crée un surplus de portance qui va vous soulever ou vous arracher si vous tenter d'y résister.
Arg , je ne peux pas la laisser passer celle, là , pendant la phase de monté l'angle d'incidence est dans la même fourchette qu'en vol, sinon la voile ferme ou décroche, la montée crée un vent relatif qui maintient cet angle.
C'est pourquoi ma vision du gonflage par vent fort que je tente d'expliquer ici, est ; passage rapide de la zone spi sans impulsion + que neccessaire aux avants, décharge adaptée de l'aile par déplacement vers elle pour minimiser au mieux la nécessité de la tempo au travers des commandes à son arrivée au zenith.
P.S. : Je n'ai jamais sous-entendu que les formateurs Qbi de Norby auraient été mauvais. Ma question se voulait juste une interrogation sur le fait que ; Était ce vraiment les mots et plus encore la pensée juste de tes formateurs en Qbi Ou autrement dit : as tu vraiment bien compris ce qu'ils exprimaient comme pensée. Si ils ont utilisé le mot "doucement" était ce pour "lentement" comme Norby semble le penser ou n'était ce pas peut-être pour "avec douceur" comme je le conçoit ?
Supposons que la force en effet spi soit de 50kg , tu préferes 50kg pendant 2s , ou bien 200kg pendant 1s (vitesse 2 fois plus grande, portance 4 fois supérieure)
Ceci dit, si tu estimes qu'il n'y a pas de portance avant que la voile soit au zenit , alors ton raisonnement se tient.
Explique moi le cheminement des filets d'air qui leurs permets d'attaquer le profil dans le bon angle d'incidence quand tu arrête la montée de l'aile à 45 °. Si le profil ne se déplace plus sur sa parabole de montée et que les filets d'air suivent comme il se doit la pente, ils font comment ? Si tu stabilise la voile à 45 °, si tu ne remets pas un minimum d'impulsion, au mieux elle reste gonflée en effet spi et retombera dès le moindre relâchement de tension.
La vitesse du vent (pilote à l'arrêt) crée la force de traction durant l'élévation, cette force est proportionnelle à la surface projeté par la voile sur le "mur" que représente le vent. Cette force de traction parralele a la pente diminue au fur et à mesure de l'élévation, de la surface projetée sur le "mur" du vent.
Le profil ne développera sa portance que une fois positionné dans le bon angle d'incidence rapport aux filets d'air qui suivent la forme du relief (on ne parle pas ici d'un déco falaise ou même extrêmement plat ou pentu) à ce moment la portance est proportionelle à la vitesse des filets d'air, vitesse qui est certe conditionné par la vitesse de l'aile sur sa parabole mais bien plus par la vitesse du vent augmentée ou diminuée par celle du déplacement du pilote.
Pour preuve, avec un vent ou une brise soutenu mais suffisamment laminaire (fonction des ailes aussi et plus encore des pilotes) il est possible de laisser l'aile venir se caler à son bon angle d'incidence sans aucune action de temporisation au travers des commandes mais juste par déplacement avant/arrière en faisant passer l'aile très vite dans sa fenêtre de pleine traction et en la déchargeant juste ce qu'il faut dans les 30 derniers degrés par un déplacement ajusté.
Je persiste à penser qu'il est préférable et que l'on peut faire monter rapidement l'aile sur les 60 premiers degrés d'élévation pour passer au plus vite la fenêtre spi et la calmer ensuite dans les 30 derniers degrés d'élévation en la déchargeant pour avoir que un minimum de frein à mettre pour la temporisation. Et ainsi créer un minimum de pic de portance par la création d'un volet. Le but de la temporisation est d'accorder las vitesses-sol entre pilote et aile tout en permettant à l'aile d'avoir sa vitesse-air suffisante pour voler (même pilote à l'arrêt au sol) et de lui laisser ainsi aussi le temps de vérifier que tout est ok pour sa décision d'envol.
Bien sûr, c'est le scénario idéal qui ne fonctionne pas toujours pour tout le monde (ce serait trop simple) et je fais évidemment partie de ces pilotes "tout le monde"
Mais bon, on n'arrivera sans doute pas à se convaincre ni l'un ni l'autre. Pourvu qu'on arrive à décoller... sans se faire mal.
Bonne soirée,