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Forum de parapente

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Auteur Fil de discussion: "Guide" ou "Pas de guide" pour des vols en haute montagne ?  (Lu 8196 fois)
0 Membres et 1 Invité sur ce fil de discussion.
Lassalle
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« le: 22 Janvier 2020 - 20:16:00 »

Bonsoir,

J’ouvre ce fil suite au message que Sagarmatha a envoyé récemment :

Je n'ai rien contre les guides, ayant failli embrasser cette profession dans les années 70 et du temps que je grimpais beaucoup je connaissais pas mal de guides, allant jusqu'à faire avec eux des grandes courses en amateurs.
Il faut quand même bien dire qu'engager un guide est extrêmement onéreux et que si cela peut se comprendre quand on a des ronds et qu'on ne sait pas grimper, c'est absolument aberrant pour descendre au déco de l'Aiguille du Midi en hiver.

Je suis bien sûr d’accord avec elle pour dire qu’il est inutile de faire appel à un guide de haute montagne pour descendre l’arête sommitale de l’Aiguille du Midi lorsque celle-ci est équipée pendant l’hiver pour les skieurs.
Exemple : il y a bien longtemps j’ai descendu cette arête avec mes deux parents (alors âgés de plus de 60 ans), qui n’étaient absolument pas alpinistes, n’ayant jamais mis de crampons ni utilisé de piolet de toute leur vie ; ils souhaitaient descendre la Vallée Blanche à skis (ils étaient skieurs moyens) et ils ont été ravis de leur journée.

Sagarmatha pense que l’on peut prendre un guide si on ne sait pas grimper (cf. son message ci-dessus) !
Je n’ai pas le même avis qu’elle sur ce point.

En effet je suis « alpiniste moyen », mais loin d’être débutant.
Avec mes amis paralpinistes nous avons d’ailleurs, en totale autonomie, réalisé de multiples vols en haute montagne sans problèmes particuliers : Mont-Blanc, Mont-Blanc du Tacul, Dôme du Goûter, Écrins, Pelvoux, Ailefroide Orientale, Pic Coolidge, Pic du Rif, Pic Jocelme, Grand Paradis, Anéto… , certains plusieurs fois d’ailleurs.

Mais lorsque j’ai commencé à réaliser des vols en haute montagne (je m’étais mis au parapente justement pour vivre ce type de vols), j’ai pensé très fort à certains vols qui me faisaient rêver, mais qui me semblaient difficiles (voire impossibles) à réaliser en autonomie et en sécurité avec mes amis :
- soit parce que l’ascension était délicate et technique ;
- soit principalement car aucun de nous ne se sentait suffisamment à l’aise pour redescendre éventuellement seul en dernier (avec la voile et la fatigue) s’il ne parvenait pas à décoller du sommet.

Comme je l’ai écrit souvent, il me semble important dans la vie d’avoir des rêves, mais il est surtout important de réussir à en réaliser certains.
Pour effectuer ces vols j’ai donc fait appel à un guide de haute montagne, également moniteur de parapente (Zébulon Roche), pour qu’il nous permette de vivre ces vols qui ont en fait été clairement les plus beaux de ma vie : Aiguille Verte, Grandes Jorasses, Traversée des arêtes de la Meije avec décollage en fin de journée de la Tête des Corridors.
De plus :
- J’ai participé à une expédition parapente qu’il a organisée au Népal, en Himalaya, dans le massif des Annapurnas, qui nous a permis de décoller d’un col à 5500 m et d’un sommet à 6050 m, face aux Annapurnas, avec à chaque fois un vol d’environ 3000 m de dénivelée (émotions garanties) !
- Je lui ai demandé aussi de parcourir avec mon fils les arêtes de Rochefort (course très esthétique et aérienne, mais peu difficile, que j’aurais pu faire avec mes amis en autonomie) afin de le redescendre en biplace de là-haut (c’est un beau souvenir partagé avec mon fils !).

Donc faire appel à un guide pour des vols en haute montagne, pourquoi pas ?
J’ouvre en fait ce fil de façon à ce que d’autres membres du forum puissent éventuellement témoigner s’ils ont déjà fait appel à un guide de haute montagne dans leur vie de pilote ou s’ils envisagent de le faire.

Merci d’avance pour les éventuels témoignages.  pouce

Marc
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Mary Poppins Club


« Répondre #1 le: 22 Janvier 2020 - 21:50:53 »

Je prends pas un guide mais je vais toujours la première fois avec des amis qui l'ont déjà fait une fois.
De plus je ne cherche pas la technicité mais la facilité.

Par contre si j'ai un doute, je ne fais pas ou je me donne les moyens de rebrousser chemin des que le doute est trop grand.
Pour minimiser le risque de redescendre à pied je choisi la voile qui convient le mieux pour un décollage assuré (une voile rapide).

Après je ne suis pas un touriste, je peux attendre les conditions parfaites et si ça se fait pas maintenant ça se fera plus tard, c'est pas grave il y a tellement d'autres trucs sympas a faire.
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L'unique élément de sécurité efficace en parapente se trouve entre nos 2 oreilles et ce ne sont pas des poils blancs ^_^

Attention à l'argument d'autorité des ploufeurs professionnels: 1 vol par mois pendant 20 ans ne fait pas un pilote mais un vieux.
Lassalle
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« Répondre #2 le: 22 Janvier 2020 - 22:14:19 »


Par contre si j'ai un doute, je ne fais pas ou je me donne les moyens de rebrousser chemin des que le doute est trop grand.


Rebrousser chemin si cela ne vole pas est parfois un réel problème !

Exemples personnels :
 
- Quand on se retrouve au sommet de l'Aiguille Verte on a vraiment envie de décoller et on souhaite être avec quelqu’un de plus compétent que soi (d'où la présence du guide) afin d'être aidé au décollage (quand on voit le peu de place qu'il y a là-haut !).
Et je ne me sentais vraiment pas de redescendre en solo le couloir Whymper (500 m de rappels successifs dans ce couloir raide !) si j'étais resté là-haut le dernier sans avoir pu décoller !  la prise de t?te

- Quant à la voie normale d'accès au sommet des Grandes Jorasses, elle est vraiment longue (nous avons mis 6 h depuis le refuge) et surtout le cheminement est assez complexe et nous (mes amis et moi) ne l'avions jamais faite ; par contre la zone de décollage est vaste, en pente régulière tranquille et confortable ; vu la longueur éventuelle de la redescente à pied, on est vraiment content lorsque les pieds quittent le sol !  Rigole

Marc

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« Répondre #3 le: 22 Janvier 2020 - 23:34:15 »

Je n'ai jamais eu l'idée d'engager un guidos pour faire une voie ou un sommet et... j'en ai fait un certain nombre en solo mais je n'aimais pas ça : pour moi, faire une ascension est une entreprise conviviale, j'aimais faire découvrir des paysages, des  sensations et des passages techniques à des alpinistes parfois très novices, j'ai fait beaucoup d'encadrement.
Bref le guide c'était moi.
Je composais les cordées en tenant compte du niveau de chacun et je définissais les courses à effectuer en fonction des dedirs de mes stagiaires et... de mes moniteurs.
Je n'ai jamais laissé une cordée en rideau et je n'ai jamais eu à déplorer d'accident mais j'ai participé plusieurs fois à des sauvetages et il m'est arrivé de "sortir" une "cordée volante" de l'UCPA dont le premier perdait ses godasses était à la rue et en pleine panique. Ce jour-là, j'étais en solo mais j'avais une corde dans le sac, le guide qui conduisait la caravane était un copain, cela se fit tout seul.
---
Mes dernières sortie en haute montagne eurent toutes pour cadre le massif du Mont Blanc, que je connais comme ma poche, avec bien entendu la voile dans le sac.
Juin 2009 : un but annoncé aux Dômes de Miage parce que Corinne ne voulait pas passer par les Conscrits pour y dormir, son idée était que nous marchions très vite et que les 4h de la montée pouvaient bien être faites en partant 4h plus tôt des Contamines. C'était absurde mais nous avions la frite... et au pied de la ferrata, gros caca nerveux : mademoiselle ne voulait pas s'engager là-dedans, elle exigea de monter par le glacier.
Moi je m'en foutais, le but était déjà marqué, j'allais lui donner une petite leçon sur un terrain haute montagne qu'ellene connaissait pas et sur lequel je me baladais.
Ce fut une belle journée, par un temps magnifique, dans des paysages superbes, avec quand même 18h30 de marche dans la journée.
Pour de l'entraînement, c'était de l'entraînement. Après cette équipée absurde, Corinne n'a plus jamais mis en doute mes compétences.
---
En septembre 2009, toujours avec Corinne, nous sommes montées au refuge de Tête Rousse, objectif le Mont Blanc. J'étais passée par là un certain nombre de fois dans ma jeunesse et je voulais enchaîner sur la montée au Goûter mais Mlle refusa tout net.
Cela sentait déjà le but.
Le lendemain, montée au Goûter dès potron-minet, sortie au refuge en début de matinée, temps splendide avec très peu de vent, il n'y avait plus qu'à marcher 3h avec les crampons mais nous avions réservé au refuge... moi je voulais continuer et faire le sommet, tant pis pour la réservation, rien ne disait que ce serait aussi bon le lendemain. Si j'avais été avec un pote compétent, je l'aurais laissé là et j'aurais fait le sommet, mais Corinne débutait et je ne pouvais pas la laisser. L'ascension s'arrêta au Dôme du Goûter, il restait 1h à marcher et j'avais les boules.
Nuit au refuge.
Au tout petit matin, départ à la frontale avec déjà un vent glacial, il était évident qu'à supposer que le sommet serait atteint on ne pourrait pas voler. Nous étions avec deux autres cordées et je décidai très vite de redescendre.
Corinne marcha encore une petite heure avant de faire demi-tour.
Voilà comment on met un but stupide.
En fin d'après-midi, le vent avait faibli et Corinne décolla dans le rouleau sous le vent de l'arête, ce fut presque un miracle si elle ne dégringola pas sur le glacier de Taconnaz. Quelle trouille !
Restée seule, je redescendis sur Tête Rousse et dans la descente je rattrapai une codée assez âgée, je fis connaissance avec le guide et ô surprise : c'était Jean-Louis Bernezat. J'avais parcouru pas mal de voies qu'il avait ouvertes, j'avais failli faire un stage de formation avec lui, ce fut une formidable soirée à Tête Rousse.
Au matin, décoller dans le catabatique pour descendre au Fayet, avec la pente très douce du glacier, ce n'était pas une bonne idée, un truc à se casser la gueule. Descendue à pied jusqu'au Nid d'Aigle, j'ai vu où Corinne avait décollé l'année précédente, Brrrrr !
Autant attendre le TMB.
---
Le but au Mont Blanc fut lavé deux semaines plus tard, cette fois au départ des Cosmiques. Au sommet, nous fûmes accueillies par un sympathique drapeau tibétain et un beaucoup moins sympathique grondement de tonnerre sur Aoste. Pas question de glander, de faire des photos ou de prendre des poses, ils fallait décaniller rapidos. Je pouvais éventuellement redescendre en cavalant sur le Goûter, c'était donc à Corinne de décoller la première.
Je ne vous dis pas la sensation quand on se retrouve là-haut totalement seule, avec un léger vent de cul et l'orage qui arrive.
Ja finis quand même par décoller, aidée par une cordée qui sortait de la Sentinelle Rouge : ils tinrent le bord d'attaque de ma voile en position haute et hop !
---
Je suis retournée sur le Mont Blanc en septembre 2014 et au petit matin le vent était déjà si fort que décoller du sommet serait impossible. En arrivant à Vallot, nous étions dans un nuage et j'étais certaine que c'était "l'Âne" (l'altocumulus lenticulaire classique). Halte à Vallot pour attendre le jour puis je pris une décision convaincante, mon compagnon étant aussi alpiniste mais ne connaissant pas aussi bien le Mont Blanc. Tant qu'on y voyait, il fallait cavaler vers le bas parce que sur le Dôme, quand le vent a effacé les traces, il est impossible de s'orienter dans le brouillard.  Vincent avait repéré un "déco" en montant, il ne valait rien (trop venté) mais il en trouva un autre tout près, bien abrité, et hop ! Déco vers 4300m à 7h du matin, il faisait encore nuit à Chamonix, ce ft un vol glacial mais magnifique.
---
Si j'arrive à retrouver une petite forme, j'ai dans l'idée d'aller faire l'Aiguille Verte en juin. Comme je serai lente dans la montée, aucun copain ne voudra faire équipe et je devrai probablement engager un guide.
J'en connais encore quelques uns à Chamonix mais ils ont mon âge, je pense par exemple à Jean-Franck Charlet avec qui je fis la 2de de la directe Deck-Jouty aux Droites... en 1973.
Sinon il y a bien l'arête Mettrier aux Dômes de Miage, que je peux éventuellement aller faire en solo vu qu'il n'y a pas de marche sur glacier enneigé.
L'Aiguille Verte serait quand même une belle façon de terminer ma carrière d'alpiniste.
Et tant pis s'il faut engager un guide.
Je suis trop âgée pour pouvoir espérer me raccrocher à une cordée jusqu'à la rimaye du Whymper.
J'aurai 72ans l'été prochain (dans pile 6 mois) et Paul Beylier fit la Walker à 72ans (avec des guides, il avait les moyens). Le Whymper est incomparablement plus facile, donc avec un peu d'entraînement ce sera possible pour l'Ancienne.
Et puis quel vol ! J'y pense depuis mes tout débuts en 2007.
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jodyl06
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« Répondre #4 le: 23 Janvier 2020 - 00:02:24 »

Intéressante quoi question. Je vais suivre attentivement.
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« Répondre #5 le: 23 Janvier 2020 - 09:04:07 »

Bonjour tout le monde,
Je suis avec attention ce fil de discussion etant moi-même....guide de hautemontagne et moniteur de parapente !
Je ne m'étendrai pas ici sur les qualités de Zéb qui, en plus d'être un bon copain, est quelqu'un de très compétent et très expérimenté dans cette pratique très particulière et marginale qu'est le vol haute montagne.

Quelques remarques, en vrac:
Marc, pourquoi un guide ne pourrait il pas encadrer une personne ou un groupe complètement novice?
Il faut savoir que pour une grande majorité de guides (exception faite de quelques "figures" du milieu), 80% du volume de travail est de l'initiation. Tout est alors question de choix d'objectif adapté au nombre de personnes, au niveau du groupe et aux conditions de la montagne à ce moment-là.

Pour en revenir plus particulièrement à la question de "l'utilité" d'un guide/moniteur pour du vol haute montagne, à mon avis (et en essayant d'être le plus objectif possible) de nombreux paramètres sont à prendre en compte.
Si une personne ou un groupe, ont l'expérience alpine et les connaissances techniques pour évoluer en haute montagne d'une part et d'autre part pour prendre la décision de decoller, et de décoller en sécurité dans un environnement assez "particulier"; pourquoi en effet prendre un guide?
La valeur ajoutée commence à prendre du sens dans plusieurs cas:
- par exemple le pilote/alpiniste autonome comme Marc qui souhaite monter d'un cran la technicité de l'ascension envisagée ou d'aller grimper/décoller dans un secteur qui lui est totalement inconnu. Au hasard: l'oberland, Le Népal, les Andes ou les Alpes Autrichiennes...
- la personne déjà pilote expérimenté, qui souhaite décoller par exemple du Mont Blanc mais qui n'a aucune compétence en alpinisme.
- La même personne qui souhaite monter là-haut avec sa femme, qui elle, n'a jamais touché un parapente. On peut alors proposer un biplace à madame et une assistance au décollage à monsieur si les conditions s'avèrent difficiles (vent fort de travers, neige molle et profonde...)
Au passage, j'enfonce peut-être des portes ouvertes, mais là-haut on n'est plus sur la moquette de St Hil! Et effectivement tu peux te retrouver au sommet avec de très bons pilotes de cross, complètement "explosés" par la montée ou l'altitude, intimidés par l'environnement ou même tellement heureux d'être là, après de multiples échecs, qu'ils se retrouvent incapables de faire un déco dos voile dans 10 km/h de vent légèrement travers.
Tous ces exemples sont des expériences vécues!
- Et puis il y a aussi des gens qui, pour leur tranquillité d'esprit, parce qu'ils n'ont pas envie de gérer l'organisation, parce qu'ils ont envie d'avoir l'esprit complètement dégagé de la recherche d'itinéraire, de la prise de décisions font le choix de prendre un guide. Alors que pour d'autres, ces mêmes items evoqués précédemment font partie intégrante de leur propre "aventure".

Tout ça pour dire, que dans certains cas, embaucher un guide peut avoir une utilité ... ou pas.
Après évidemment, ça a un coût. Mais regardez le tarif journalier que vous demandera un peintre pour refaire votre salon, ou un plombier pour votre salle de bains et vous verrez que compte tenu des amplitudes horaires, des prises de risques et des responsibilités les guides ne sont pas des escrocs.
On pourra toujours argumenter qu'il s'agit d'une dépense pour des loisirs alors qu'il est difficile de vivre sans salle de bains! mort de rire
Au final, ce sont peut-être les plombiers qui abusent de la situation... Mais c'est un autre débat!

Pour conclure, dites vous bien aussi que tout comme vous, les guides moniteurs ne sont pas des surhommes et qu'ils ont leurs propres limites: pas sûr que j'accepte de vous emmener du décoller du sommet du Cervin ou même d'un sommet complètement perdu au fond du Népal, à 15 jours de marche de la civilisation, même pour un gros chèque....quoique en rajoutant quelques zeros mort de rire

Sur ce, bons vols là-haut, et quand ça marche(parce que ce n'est jamais gagné), le bonheur et la joie sont aussi grands qu'après un cross de 250km!

 trinquer

PS: pour le côté "surhommes " vous connaissez la différence entre Dieu et un guide/moniteur ?  mort de rire  mort de rire  mort de rire

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Quand c'est bon, n'attends pas que ce soit meilleur!
DimitriM
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« Répondre #6 le: 23 Janvier 2020 - 09:16:55 »

Hello

J'allais te faire un MP Moss mais ça va surement intéresser du monde...
As tu une idée du budget que cela demande d'embaucher un guide pour ce fameux décollage du mont blanc ? Combien de pilotes est il raisonnable de compter pour un guide ?
Je cherche à connaitre le budget "tout compris" (refuge + guide) pour ce magnifique défi (oui défi pour quelqu'un qui n'a pas d'expérience alpi très heureux)... Quelle est la meilleure période à viser ?
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Tipapy
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« Répondre #7 le: 23 Janvier 2020 - 09:34:00 »

Différence entre dieu et guide?
Dieu ne fait pas de promesses et ça coûte une plombe,
un guide coûte une plombe, mais tient ses promesses.
J'allais oublier, dieu n'est  pas inscrit au bureau des guides, c'est pour ça, qu'il y a tant de gens qui se font escroquer par lui. canap
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Ça peut toujours être pire, donc tout va bien.
Citation de Daniel François
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« Répondre #8 le: 23 Janvier 2020 - 10:47:07 »

Non, la réponse est que Dieu ne s'est jamais pris pour un moniteur/guide! mort de rire   je sors

Pour répondre à ta question DimitriM, il n'y a rien de confidentiel là-derrière.
Concernant les tarifs chaque pro fait un peu sa cuisine mais il me semble qu'à environ +/- 1200€ d'honoraires tu n'es pas loin du compte.
Mais il faut ajouter à ça le coût des remontées mécaniques (téléphérique de bellevue+train du nid d'aigle) et demi-pension (celles des clients plus celle du guide) au refuge du Goûter ou de tête rousse.
Je n'ai pas les tarifs refuges et remontées mécaniques sous les yeux mais tu peux les trouver respectivement sur le site de la compagnie du mont Mont-blanc et ceux des refuges concernés.

J'entends déja les tollés de certains hurlant que c'est cher...
Oui c'est une somme d'argent qui ne se trouve pas sous le sabot d'un cheval, je suis d'accord.
Après il faut avoir en en tête que tu vas réserver lundi/mardi mais que çane volera pas forcément ces jours là. Donc on va reporter. Donc au final aussi, le pro va "perdre" plusieurs journées dans l'attente du créneau, sauf bon coup de bol!

Pour le nombre de personnes qu'un guide peut emmener au Mont Blanc, il est plafonné à deux. Pour des raisons de sécurité essentiellement. Je rappelle pour ceux qui ne connaissent pas que les 400 derniers mètres de dénivelé de l'ascension se passent sur une arête effilée où il serait bien compliqué d'enrayer une éventuelle chute avec une cordée plus importante.
Ce n'est pas un texte de loi mais des usages locaux qui font office de référence en termes de pratiques pro mais aussi en cas d'accident devant un tribunal :"monsieur Mossière, que faisiez-vous avec 4 clients sur votre corde au Mont Blanc qd tout le monde se limite à 2?".
C'est directement considéré comme faute professionnelle et élément à charge dans le dossier.

Concernant ces deux personnes : ça peut être 2 pilotes solos ou un pilote et un passager biplace.

Avant de conclure, il existe bcp d'autres sommets décollables dans les Alpes, bcp moins fréquentés, bcp mpins onéreux en termes d'honoraires et où un guide peut emmener plus de gens sur sa corde.
Concernant le Mont Blanc, attention, même s'il y a cette légende que "le Mont blanc c'est facile", ce n'est pas si simple.
Même si techniquement il n'y a rien de très compliqué, 80% des gens que j'y accompagne me disent que c'est l'effort le plus dur qu'ils n'aient jamais fait. Je précise cependant qu'il s'agit très souvent de gens avec très peu d'expérience alpine. Bien souvent seulement les quelques jours de stage de préparation qui précèdent l'ascension.
Et ces gens-là n'ont pas de matériel de vol sur le dos en plus!
C'est sûr que si vous avez une Run&fly...

Pardon d'avoir été un peu long mais il me semblait important de développer ma réponse et de ne pas me limiter à un chiffre brut.

Bons vols!
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« Répondre #9 le: 23 Janvier 2020 - 10:50:07 »

Si les guides ne servaient à rien, alors les moniteurs de parapente, de plongée et les profs en général non plus. Tant que tout se passe bien, il ne sert à rien de se former et d'être encadrés par des gens compétents. Le jour où il te manque un savoir faire, en haute montagne, sous le vent d'une crête, ou si tu perds ton détendeur et ton masque à -40m , je suis pas sûre que t'es vraiment envie de philosopher sur le sens des euros que tu auras économisé. Prendre un guide a toujours du sens, ne pas en prendre aussi. Chacun fait ce qu'il lui plait mais c'est une vraiment belle profession qui demande bcp d'engagement. Merci à eux.
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DimitriM
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« Répondre #10 le: 23 Janvier 2020 - 11:39:21 »

Ben elle est top cette réponse

Alors pour compléter, je viens de regarder les autres tarifs que tu évoques :
-Téléphérique de Bellevue : 15 euros l'aller simple
-Train du nid d'aigle : 22 euros
-Refuge du gouter : 60 euros/adulte, 40 euros/guide, 33 euros le diner et 16 euros le petit dej.

Soit, pour l'équipage complet, 1600 € --> 800 euros par tête de pipe.

Et la meilleure période ? Juin ou septembre ?
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BenHoit
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« Répondre #11 le: 23 Janvier 2020 - 11:42:01 »

-Refuge du gouter : 60 euros/adulte, 40 euros/guide, 33 euros le diner et 16 euros le petit dej.

ben le truc (si j'ai bien compris ...), c'est que le refuge du gouter, tu le réserves en tout début d'année donc la probabilité que ça tombe sur un jour volable ...
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Lassalle
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« Répondre #12 le: 23 Janvier 2020 - 11:42:53 »


Et la meilleure période ? Juin ou septembre ?


Personnellement (mais je ne suis pas guide) je pense que la meilleure période pour aller décoller de là-haut est la première quinzaine de septembre ; les conditions sont souvent anticycloniques et favorables à ce moment-là.

C'est juste mon avis personnel.

Marc
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« Répondre #13 le: 23 Janvier 2020 - 11:52:04 »


Je suis avec attention ce fil de discussion étant moi-même....guide de haute montagne et moniteur de parapente !
Quelques remarques, en vrac:
Marc, pourquoi un guide ne pourrait il pas encadrer une personne ou un groupe complètement novice?
Il faut savoir que pour une grande majorité de guides (exception faite de quelques "figures" du milieu), 80% du volume de travail est de l'initiation. Tout est alors question de choix d'objectif adapté au nombre de personnes, au niveau du groupe et aux conditions de la montagne à ce moment-là.


Merci beaucoup pour ton long message très complet et vraiment intéressant  pouce

Remarque : tu as écrit :
---------------------
Marc, pourquoi un guide ne pourrait il pas encadrer une personne ou un groupe complètement novice ?
---------------------
Je suis bien sûr tout à fait d’accord avec toi sur ce point !
Si tu ne m’as pas bien compris, c’est que je me suis mal exprimé.
Je précise donc.

Sagarmatha avait écrit :
-------------------------
Il faut quand même bien dire qu'engager un guide est extrêmement onéreux et que si cela peut se comprendre quand on a des ronds et qu'on ne sait pas grimper...
-------------------------
J’ai compris qu’elle affirmait qu’engager un guide ne se justifiait que si on n’était pas du tout expérimenté, sinon cela était inutile à ses yeux.
Et je répondais que je n’étais pas d’accord avec cette restriction : un alpiniste de niveau moyen (comme moi) qui pratique l’alpinisme depuis longtemps (53 ans de pratique peu intensive, mais régulière, pour moi !) peut avoir des motivations qui le poussent à engager un guide, justement pour atteindre des objectifs plus techniques que ce qu’il sait faire en sécurité.
Mais les guides sont bien sûr très utiles pour accompagner des personnes peu (voire très peu) expérimentées, pour les emmener au Mont-Blanc par exemple si elles sont suffisamment sportives et en bonne condition physique.
Je pense que ma position va être mieux comprise ainsi !

Marc

P.S. : Mosss, si tu as l'occasion de rencontrer Zéb, dis-lui bonjour de ma part.
Avec ce que nous avons vécu ensemble, il est devenu un véritable ami  pouce
« Dernière édition: 23 Janvier 2020 - 12:14:51 par Lassalle » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
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« Répondre #14 le: 23 Janvier 2020 - 12:06:08 »

Concernant le Mont-Blanc, je suis personnellement monté 6 fois au sommet (3 fois par l'itinéraire des 3 Monts Blancs depuis le refuge des Cosmiques, 2 fois par la voie normale depuis le refuge du Goûter et 1 fois à skis en passant par le refuge des Grands Mulets), dont 4 fois avec ma voile et toujours sans guide (juste avec des amis).

Bilan :

- vol depuis le Dôme du Goûter (vent trop fort au sommet) le 16 septembre 1990 avec une ITV Météor ;
- vol depuis le Dôme du Goûter (vent trop fort au sommet) le 7 septembre 1992 avec une ITV Météor Gold ;
- vol depuis le sommet (aucun nuage, vent très faible, au moins 20 voiles au sommet, dont des Belges, des Allemands, des Tchèques et notre groupe de 8 !) le 5 septembre 1994 avec une ITV Météor Gold, il y a donc déjà 25 ans !
- redescente à pied (avec la voile sur le dos) quelques années plus tard, jusqu'à Chamonix, après avoir galéré pendant près de 3 heures pour sortir du glacier de "La Jonction" entièrement ouvert (c'était en septembre, donc beaucoup trop tard pour se retrouver là !) : la grosse galère...  la prise de t?te

Mais ce fil était ouvert pour discuter de l’engagement ou non d'un guide de haute montagne et pas pour relater en détail les vols en haute montagne que certains membres du forum ont réalisés !  pouce

Marc

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« Répondre #15 le: 23 Janvier 2020 - 13:27:27 »

Alors dans l'ordre:
- Merci Agnès pour ce beau message et la façon dont tu rends hommage à notre profession.
-Marc, effectivement ton propos est plus clair ainsi.
-DimitriM: hummm, question compliquée.
En effet comme le disait Marc, historiquement, le créneau était plutôt en septembre. Celà etant dit, quand tout le monde s'est posé au sommet l'année dernière on était en juin.
Début juin l'année dernière les conditions de montagne etaient vraiment pas simples dûes à un très fort enneigement, lui-même dû à un printemps froid et humide.
En septembre, ces dernières années l'accès au refuge du goûter peut être vraiment dangereux en raison des canicules de l'été qui assèchent complètement la montagne et occasionnent des risques de chutes de pierres vraiment importants parfois.
Donc bref, pas simple ! J'ai déjà volé de  là-haut en juin et en septembre. A mon sens le meilleur moyen de réussir est la flexibilité.
Se pose aussi le pb de la réservation au refuge comme l'a souligné BenHoit. Ça c'est une vraie galère! Le système est fait maintenant de telle manière que ça se passe un peu comme pour un concert des Stones ou de U2. Si tu n'es pas devant ton ordi à la seconde même où ouvrent les réservations, ben en 15mn tout est complet!
Fort heureusement, il y a parfois des désistements de dernière minute. Mais là encore, ça ne peut marcher qu'avec de la flexibilité de dernière minute.
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« Répondre #16 le: 23 Janvier 2020 - 13:45:56 »

bref, comme déjà dit à de multiples reprises, il y a d'autres courses de haute montagne tout aussi belles, plus sauvages, moins touristiques, etc ... Clin d'oeil
reste le prestige du "toit de l'Europe" ...
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« Répondre #17 le: 23 Janvier 2020 - 14:26:07 »

le guide est important pour tous les cas que mosss a ecrit mais il a oublié un cas important: le guide est important quand on a un temps limité.

quand on a un temps limité, on a forcement besoin d'une personne qui a l'habitude et qui sait choisir le bon moment au milieu d'une serie de moments pourris ou qui sait dire que ce n'est pas possible du tout a ce moment.

Grace a un guide, tu maximises tes chances t'atteindre ton but.

Je rappelle que les locaux se facilitent la vie en choisissant les meilleures conditions de l'annee. Nous ne faisons pas ce que nous avont décidé mais nous choisissons en fonction de notre niveau et de ce que la meteo et les conditions nous permettent.
Ca change beaucoup l'esprit.

exemple: Si une annee la vallee blanche est trop ouverte, c'est pas grave on l'a refera l'annee prochaine ou celle encore d'apres, on a le temps pour faire les choses dans les bonnes conditions.


Rebrousser chemin si cela ne vole pas est parfois un réel problème !

en effet, si au depart on sait que ce n'est pas possible/il y a un risque, on ne part pas.
sinon c'est vraiment mal joué.
et j'espere que je ne le ferais pas.

d'ailleurs j'essaye de partir avec des personnes meilleures en montagne (c'est pas dur) mais qui decollent moins bien que moi comme ca je suis tranquille :-p je sais que si je decolle pas, je serais pas le seul :-p
« Dernière édition: 23 Janvier 2020 - 14:31:35 par Uke'n Fly » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée

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« Répondre #18 le: 23 Janvier 2020 - 15:09:52 »

le guide est important pour tous les cas que mosss a ecrit mais il a oublié un cas important: le guide est important quand on a un temps limité.
Oui est non. Pour chacun le temps à impartir à une activité est trop souvent limité (vacances par ex.).
Même lorsque l'on est "érudit", un guide permet de se simplifier la vie. Alors pourquoi s'en priver si l'on peut se l'offrir.
Chacun peut raconter ses exploits, montrer ses connaissances, mais à la fin pour dire quoi, si ce n'est que de dire que l'on se positionne dans la société. Le revers, c'est qu'il y a toujours quelqu'un qui a fait mieux.
Par expérience, un "bon guide" permet de simplifier la logistique et d'éviter de tâtonner.
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« Répondre #19 le: 23 Janvier 2020 - 16:01:44 »

Je n'ai pas dit que la raison du temps limité remplacait les autres mais que cette raison etait aussi a prendre en compte.

ce que tu confirmes donc par ton commentaire.

dans le cas des locaux, on a au moins 2 crenaux par semaine toute l'annee pour attendre le bon alignement des planetes ^_^ ou on peut prendre un rtt flash le jour ou tout est bon.

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« Répondre #20 le: 23 Janvier 2020 - 16:35:09 »

Rebrousser chemin si cela ne vole pas est parfois un réel problème !
En effet, si au départ on sait que ce n'est pas possible/il y a un risque, on ne part pas.
Sinon c'est vraiment mal joué
et j’espère que je ne le ferai pas.

Quand nous partons en autonomie (sans guide) avec mes amis en haute montagne, nous savons qu'il est possible pour nous (au vu de l'objectif visé) que chacun de nous peut redescendre le dernier en sécurité en solo si les autres ont réussi à décoller et pas le dernier.
Cela m'est arrivé aux Écrins : il y avait de la neige fraîche, tombée récemment, nous étions 6, j'ai aidé mes amis à décoller (j'avais raté 3 décos !), puis le vent est passé complètement travers.
J'ai dû essayer 6 ou 7 fois de décoller sans y arriver, j'ai replié ma voile, prévenu les copains à la radio (ils étaient posés au Pré de Mme Carle en train de siroter une bière !) et je suis redescendu seul de là-haut sans aucun stress (la trace de montée est une véritable autoroute).
Un ami posé au Pré de Mme Carle est même remonté (sans sac) au refuge du Glacier Blanc pour récupérer ma voile et finir la descente avec lui (merci à lui !).

Si j'ai pris à certaines occasions un guide (avec un ami), c'est justement parce qu'on savait qu'on ne serait pas capable de redescendre seul en sécurité si l'un des deux arrivait à décoller et pas l'autre.
Le guide aide pour le décollage et assure évidemment la sécurité de la cordée à la descente si les conditions au sommet ne permettent pas de décoller !
C'est aussi (et parfois surtout) pour cela qu'on fait appel à lui.
Pour les 3 courses que j'ai indiquées plus haut réalisées grâce à Zébulon, mes amis et moi sommes incapables de les effectuer en sécurité sans guide, et pour ce qui est de redescendre seul de l’Aiguille Verte ou des Grandes Jorasses (avec la voile sur le dos et la fatigue de la montée), il ne faut pas compter sur moi, sauf si je suis justement encadré par quelqu’un de beaucoup plus compétent que moi, d'où la présence du guide !

Marc
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« Répondre #21 le: 23 Janvier 2020 - 16:37:43 »

Je n'ai pas dit que la raison du temps limité remplacait les autres mais que cette raison etait aussi a prendre en compte.

ce que tu confirmes donc par ton commentaire.

Oui est non.

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« Répondre #22 le: 23 Janvier 2020 - 16:55:24 »


-  Marc, effectivement ton propos est plus clair ainsi.

En effet comme le disait Marc, historiquement, le créneau était plutôt en septembre. Cela étant dit, quand tout le monde s'est posé au sommet l'année dernière on était en juin.
Début juin l'année dernière les conditions de montagne n'étaient vraiment pas simples dues à un très fort enneigement, lui-même dû à un printemps froid et humide.
En septembre, ces dernières années l'accès au refuge du Goûter peut être vraiment dangereux en raison des canicules de l'été qui assèchent complètement la montagne et occasionnent des risques de chutes de pierres vraiment importants parfois.


J'ai parlé de début septembre dans mon message car c'est à ce moment-là que se déroulait à l’époque le "Vol 4807" organisé par le club de vol libre de St Gervais, remplacé depuis par le "4807... Flying Light" auquel j'ai déjà participé 6 fois.
Et j'ai moi-même décollé du sommet un jour de début septembre, mais c'était il y a plus de 20 ans et je n'y suis pas retourné depuis, alors mon opinion n'est pas très objective.
Et depuis il y a cette complication liée à la réservation des places dans le nouveau refuge du Goûter...  la prise de t?te

Remarque : je rejoins tout à fait Agnès pour remercier tous les guides pour leur professionnalisme et leur engagement.
C'est une belle et difficile profession qu'ils exercent et ils rendent un véritable service à plein de gens !  bravo  pouce
Merci à eux.

Marc
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« Répondre #23 le: 23 Janvier 2020 - 17:20:11 »

Merci Marc!
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« Répondre #24 le: 23 Janvier 2020 - 17:27:41 »

Et depuis il y a cette complication liée à la réservation des places dans le nouveau refuge du Goûter...  la prise de t?te

Suffit de monter à la journée bravo

Ou encore d'y aller l'hiver/fin d'automne quand tout est fermé et qu'on est tout seul la haut  Tire la langue
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