Ca me rappelle mes débuts quand je m'extasiais d'avoir fait un plouf de 3 minutes et que je ne comprenais pas les pilotes qui râlaient de ne pas avoir tenu en l'air.
Bonjour,
Cela me rappelle aussi mes lointains souvenirs de mes débuts en parapente !
Exemple à Sainte-Victoire.
J'y ai fait mes premiers vols en 1988 avec mon Evasion Edelweiss 1125 (11 caissons, 25 m²).
Elle avait environ 3,7 de finesse et 2,5 m/s de taux de chute minimum (mais oui !).
Avec un ami il nous arrivait de monter trois fois de suite au décollage du Pic des Mouches par le versant sud (soit 3 x 600 m de dénivelée quand même !
) pour effectuer trois ploufs successifs de 5' à 7' chacun !
Nous étions tellement heureux d'être en l'air, même pour si peu de temps...
Je me souviens d'une anecdote : un jour mon épouse et nos enfants sont venus à l'atterro à l'ouest pour me voir voler.
J'ai effectué mon plouf habituel, de 5' environ, et j'étais heureux comme tout.
Au décollage se trouvait avec moi un des excellents pilotes du club, Gérard M., qui volait avec une Alnaïr d'ITV (4,4 de finesse, un peu moins de 2 m/s de taux de chute minimum) qui était une des références de l'époque.
J'ai attendu qu'il décolle et j'ai vu qu'il réussissait à monter un peu au-dessus du décollage et il est resté là-haut une bonne demi-heure avant de venir se poser pour un vol total de 40' environ.
Je me souviens avoir dit à mon épouse : "tu vois, c'est un cador du club ; 40' en l'air, cela ne m'arrivera jamais !".
Pendant très longtemps j'ai cru que je ne pourrais jamais rester plus de 30' en l'air et voler plus d'une heure était alors pour moi un rêve inaccessible.
De l'eau a coulé sous les ponts depuis et la pratique de ce sport magique a quelque peu évolué.
Si je m'en tiens simplement à Sainte-Victoire, j'en suis à présent à 202 vols de plus d'1 heure, dont 69 de plus de 2 heures, 12 de plus de 3 heures et 3 de plus de 4 heures, tous en local puisque je ne fais pas de vols de distance (merci Excel !).
Comme quoi...
Marc