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Forum de parapente

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Auteur Fil de discussion: Vol en stationnaire et risque de parachutale  (Lu 9749 fois)
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chatmalo
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« Répondre #50 le: 13 Septembre 2018 - 16:51:36 »

Tien pour une fois wowo, ce que tu propose ne colle pas trop avec ton discours habituel plutôt sécurit. Moi aussi ça me parait risqué pour un pilote pas trop au fait des réactions de son aile.
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Avoir un esprit critique ne veut pas dire qu'il faut tout critiquer...
Charognard
Invité
« Répondre #51 le: 13 Septembre 2018 - 16:58:48 »

Je profite de ce fil pour poser une question naïve de gars qui n'a jamais connu de parachutale.

Vous rentrez en parachutale (plus de vent relatif sur le visage, vitesse air horizontale nulle), vous faites comment pour en sortir?
- bras hauts?
- vous poussez les élévateurs avant?
- vous poussez le barreau de votre accélérateur?
Apres avoir intégré ce que dit Vincent... Si tu ne sais pas comment ton aile va réagir dans ce cas à ton PTV, je dirais les trois dans l’ordre que tu donnes, si ça sort pas bras haut, tu pousses les avants et si ça sort pas en poussant les avants tu les relâche et tu pousse le barreau et si ça suffit pas encore tu pousse encore les avants en même temps que le barreau. En sortie de parachutale le shoot est en général modéré, mais sera d’autant plus fort que ton aile est performante et que tu es bras haut ou avants poussés ou/et barreau poussé...

En parapente il y a un mot clef qui intervient dans beaucoup d'étude de cas si on veut proposer une solution : ça dépend !

Toutes les ailes ne réagisse pas pas pareilles et même la même aile peut avoir des différences de comportements en fonction du PTV embarqué bien sur, mais aussi suivant son age (calage, porosité, etc) son état (mouillée ou pas, remplie de débris ou pas, etc) de la masse d'air dans laquelle on évolue et surtout de son pilote et aussi de l'état physique et psychique de celui-ci au moment de la situation en question.
Bref il n'y a jamais de réponse unique à un cas de figure, trop de variable interviennent.

Une phase parachutale si elle est décelée très tôt, le relevé des mains suffit généralement pour donner une remise dans le domaine de vol.

Dans une phase parachutale que l'on va pouvoir désigner "d'installée" cela peut éventuellement pas suffire surtout que souvent on ne relâche pas complétement les volets (réglage de freins trop juste, tour de freins, remontée non-totale des mains, etc.) Et il faut alors (rapidement) imaginer autre chose comme par exemple, pousser sur les élévateurs avants ou pousser le barreau d'accélérateur pour casser cet équilibre malsain d'une parachutale non-voulue.
Mais pousser suffisamment les avant pour casser cet équilibre avec la tension qui s'exerce dessus peut être difficile voire impossible sur certaines ailes pour certains bras. Et trouver accélérateur si on a pas le pieds déjà dessus peut couter un temps précieux. Alors quoi faire ?

Moi je préconise un grand coup de frein rapide et très profond avec remontée des mains aux poulies dans la foulée. Très important la rapidité d’exécution et la remontée complète des mains aux poulie, histoire de ne pas transformer une parachutale en décrochage.

Avec dans la tête que derrière on peut avoir une abatée plus ou moins conséquente, encore une fois cela dépend de l'aile, du PTV, de la masse d'air, etc.

Personnellement je trouve le coup de frein plus efficace en termes de mise en œuvre et même efficacité que les actions sur les avants ou l'accélerro.

Mais il est évident que pour espérer contrer une phase parachutale, il faut déjà savoir l'identifier et ou l'on revient à des notions comme progression raisonnée et ordonnée, apprentissage des situations de sortie du domaine de vol en SIV, etc. Il y a des choses que l'on ne peut pas apprendre sur un fofo, bouquin ou vidéo et que si on cherche vraiment à les apprendre seul dans son coin cela peut couter cher.

 trinquer

Wowo, ton truc de freins, je dirais « ça dépend »  Tire la langue

Qu’elle est la raison pour laquelle l’aile est passée en parachutale ?

Si c’est parce que l’aile est devenue pleine d’eau ou de givre, je ne pense pas que ça soit une bonne idée de risquer d’emmener l’aile encore plus proche du décrochage.
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wowo
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« Répondre #52 le: 13 Septembre 2018 - 17:02:44 »

Salut Wowo,

Comme dit Escape, tu proposes en gros de passer de la parachutale au décro complet mais très bref, non?

NON !

Quant on fait une tempo au décollage lorsque la voile arrive au zénith, on ne la décroche pas.

Quant on fait un contre même profond pour bloquer le roulis dans une sortie chandelle de 3.6, on ne décroche pas.

Quant on fait une tempo très profonde lors de l'abattée qui suit, on ne décroche pas.

Quant on pompe très profond pour sortir une oreille voire une cravate (suivant comment elle est prise) on ne décroche pas.

Etc.

On risque le décrochage si on maintient les mains en bas.

Si ce pompage profond et rapide, vraiment bref, est suivi d'une remontée immédiate des mains jusqu'aux poulies. Il n'existe pas de vrais risque de décrochage sauf évidemment sous une voile hors d'état de voler du fait de son calage ou autres problématiques de tissus et profil.

Ce pompage profond et très bref ne va induire qu'un déséquilibre momentanée de l'incidence et de l'écoulement de l'air sur le profil et rompre ainsi l'équilibre précaire qui conditionne une phase parachutale.
Alors oui, cela peut provoquer une abatée qui mérite éventuellement d'être pilotée mais qui n'a rien à avoir avec celle qui peut résulter d'un décrochage consommée ou même d'une sortie de marche arrière un peu floue.

Maintenant pour être réaliste, des parachutales qui se maintiennent alors que l'on a relevé réellement les mains jusqu'aux poulies c'est vraiment très exceptionnelles et sont, il me semble, le plus souvent dues soit à une aile pas vraiment en état, soit à un pilote qui ne relâche pas totalement les freins (cf, les raisons évoquées dans mon post précédent) soit à une combinaison des deux.

((@)) Charognard,


[...]

En parapente il y a un mot clef qui intervient dans beaucoup d'étude de cas si on veut proposer une solution : ça dépend !

Toutes les ailes ne réagisse pas pas pareilles et même la même aile peut avoir des différences de comportements en fonction du PTV embarqué bien sur, mais aussi suivant son age (calage, porosité, etc) son état (mouillée ou pas, remplie de débris ou pas, etc) de la masse d'air dans laquelle on évolue et surtout de son pilote et aussi de l'état physique et psychique de celui-ci au moment de la situation en question.
Bref il n'y a jamais de réponse unique à un cas de figure, trop de variable interviennent.

[...]


@Chatmalo,

Il est certain que cela est assez difficile à appréhender en SIV (par ex.) parce qu'il est déjà très aléatoire d’espérer se mettre volontairement dans une parachutale qui se maintient au relevé des mains.

Maintenant la méthode de pousser sur les avants date d'une époque ou les voiles parachutaient encore "assez" facilement et ou il n'y avait finalement que peu de tension dans les avants (4 lignes, 6 voire 8 suspentes avants, pas de shark-nose, etc) Notre matériel a évolué il est logique que les méthodes évoluent aussi, non ?
D'ailleurs essaye avec ton aile pour voir de pousser sur les avants pour l’accélérer, tu seras étonné par ce que cela demande comme effort (si tu y arrive)
Alors le barreau oui cela marche mais si tu ne l'as pas sous les pieds, cela prend du temps à mettre en œuvre. Là aussi essayes pour voir, le temps qu'il te faut pour être oppérationel avec l'accélérateur si tu ne l'as pas déjà sous le talon.
Or le temps est un élément capital quand on raisonne vol en sécurité. En parachutale- 8 voire -10 m/s sont atteignable et il est préférable de ne pas consommer inutilement de la hauteur suivant ce que l'on survole. Aussi en parachutale, la voile est très fragile à toutes les influences possible de la masse d'air et une parachutale qui dûre peut très bien se transformer en un autre sketch voire une cascade d’incident.

Ce que je propose est quand même du pipi de chat comparé à ce que d'aucuns préconisent comme maîtrise à avoir pour s'aventurer dans le vol thermique (cf, autorot sur é tours et décro = marche arrière)

Faut garder les pieds sur terre pour discuter de comment voler en sécurité.

 trinquer
« Dernière édition: 13 Septembre 2018 - 17:21:35 par wowo » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée

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« Répondre #53 le: 13 Septembre 2018 - 17:10:30 »


Alors oui, cela peut provoquer une abatée qui mérite éventuellement d'être pilotée mais qui n'a rien à avoir avec celle qui peut résulter d'un décrochage consommée ou même d'une sortie de marche arrière un peu floue.



Oh que si ! le shoot risque d'être conséquent, plus qu'en sortie de simple marche arrière !
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« Répondre #54 le: 13 Septembre 2018 - 17:14:11 »

Moi, ce qui m'inquiète encore un peu parfois, c'est ma vitesse par rapport au centre de la Terre, à cause de la rotation de la planète.

Je me demande si je ne risquerais pas le décrochage en approche dans un cas d'aterrissage spéléologique profond.
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« Répondre #55 le: 13 Septembre 2018 - 17:25:25 »

Moi, ce qui m'inquiète encore un peu parfois, c'est ma vitesse par rapport au centre de la Terre, à cause de la rotation de la planète.

Je me demande si je ne risquerais pas le décrochage en approche dans un cas d'aterrissage spéléologique profond.

Atterri toujours face à l'ouest, tu seras tranquille.

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Charognard
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« Répondre #56 le: 13 Septembre 2018 - 17:39:51 »

Moi, ce qui m'inquiète encore un peu parfois, c'est ma vitesse par rapport au centre de la Terre, à cause de la rotation de la planète.

Je me demande si je ne risquerais pas le décrochage en approche dans un cas d'aterrissage spéléologique profond.

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« Répondre #57 le: 13 Septembre 2018 - 17:43:32 »


Alors oui, cela peut provoquer une abatée qui mérite éventuellement d'être pilotée mais qui n'a rien à avoir avec celle qui peut résulter d'un décrochage consommée ou même d'une sortie de marche arrière un peu floue.



Oh que si ! le shoot risque d'être conséquent, plus qu'en sortie de simple marche arrière !

Il me semblait l'avoir précisé... Celui qui réussi ses sortie de marche arrière, il ne devrait pas être inquiet du fait d'une phase parachutale. Il passe directement en marche arrière et prend la porte de sortie.

Ici on parle de la situation ou un pilote qui ne sait pas décrocher se retrouve dans une phase parachutale qui se maintient bien qu'il ai (au moins l’impression) d'avoir remonté ses mains aux poulies. Je maintiens que ce coup de frein symétrique, profond et très bref/rapide avec une remontée des mains aux poulies est une méthode efficace et que je considère (et je ne suis pas le seul, sois rassuré) comme plutôt sécure.

L'idéal étant évidemment de savoir faire ce qu'il faut pour ne pas se retrouver en parachutale... mais si on y est :

Ce qu'il faut, c'est arriver à casser l'équilibre précaire qui conditionne une parachutale.

On pourrait même y arriver par un coup de frein asymétrique voire seulement en se penchant franchement dans la sellette d'un coté pour provoquer un virage. Mais là je dis ATTENTION car les manœuvres asymétrique risquent bien plus de dégénérer que les manœuvres symétriques.

Et bien sur, on peut aussi essayer toutes les autres méthodes en passant à la suivante après avoir constaté que lever les mains n'a pas fonctionné, que pousser les avants c'est trop dur et inefficace, que dans l’énervement on ne trouve pas le barreau alors que l'on continue à descendre à ~10 m/s vers le sol.

A ce moment là, peut-être sera -il tout de même intéressant de se rappeler que le wowo avait parlé de planter un gros coup de patin très bref et bien symétrique pour relancer la machine. J'espère juste qu'il restera assez de hauteur sous la quille...

Surtout que chacun suive les avis qui lui parle...

 trinquer
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Sam


« Répondre #58 le: 13 Septembre 2018 - 17:47:42 »


Alors oui, cela peut provoquer une abatée qui mérite éventuellement d'être pilotée mais qui n'a rien à avoir avec celle qui peut résulter d'un décrochage consommée ou même d'une sortie de marche arrière un peu floue.



Oh que si ! le shoot risque d'être conséquent, plus qu'en sortie de simple marche arrière !

Il me semblait l'avoir précisé... Celui qui réussi ses sortie de marche arrière, il ne devrait pas être inquiet du fait d'une phase parachutale. Il passe directement en marche arrière et prend la porte de sortie.

Ici on parle de la situation ou un pilote qui ne sait pas décrocher se retrouve dans une phase parachutale qui se maintient bien qu'il ai (au moins l’impression) d'avoir remonté ses mains aux poulies. Je maintiens que ce coup de frein symétrique, profond et très bref/rapide avec une remontée des mains aux poulies est une méthode efficace et que je considère (et je ne suis pas le seul, sois rassuré) comme plutôt sécure.

L'idéal étant évidemment de savoir faire ce qu'il faut pour ne pas se retrouver en parachutale... mais si on y est :

Ce qu'il faut, c'est arriver à casser l'équilibre précaire qui conditionne une parachutale.

On pourrait même y arriver par un coup de frein asymétrique voire seulement en se penchant franchement dans la sellette d'un coté pour provoquer un virage. Mais là je dis ATTENTION car les manœuvres asymétrique risquent bien plus de dégénérer que les manœuvres symétriques.

Et bien sur, on peut aussi essayer toutes les autres méthodes en passant à la suivante après avoir constaté que lever les mains n'a pas fonctionné, que pousser les avants c'est trop dur et inefficace, que dans l’énervement on ne trouve pas le barreau alors que l'on continue à descendre à ~10 m/s vers le sol.

A ce moment là, peut-être sera -il tout de même intéressant de se rappeler que le wowo avait parlé de planter un gros coup de patin très bref et bien symétrique pour relancer la machine. J'espère juste qu'il restera assez de hauteur sous la quille...

Surtout que chacun suive les avis qui lui parle...

 trinquer

Bien compris tout ça  trinquer
Mais moi je maintiens que ça risque d'armer la voile en marche arrière, avec un shoot conséquent en sortie ; ça ne m'inquiète pas, mais un débutant…
Quand au coup de frein asymétrique, ou au coup de sellette, idéal pour partir en héli, ou en sucette  Mr. Green
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« Répondre #59 le: 13 Septembre 2018 - 18:07:51 »

C'est certain il n'y a pas de mêthode facile et imparable adapté aux "débutants" pour qui la difficulté de toute sortie du domaine de vol est de déjà savoir identifier ce qui se passe.
Et bien sur cette notion de "débutant" est quelque chose de très floue et/ou subjective.

Il suffit de reprendre quelques récits "d’expériences" vécu par notre ami M@tthieu (je le cite lui car ce fût le plus prolixe dans le genre, merci à lui pour nous tous) pour appréhender combien et comment dans l’excitation/panique qui nait d'une situation que l'on ne maitrise plus et que l'on ne comprend pas. Comment cela peut conduire à de fausse interprétations et in-fine au mauvais pilotage quand ce n'est pas tout simplement du sur-pilotage (penser être en décrochage alors que l'on se prend une frontale, jeter le secours pour ne pas savoir descendre/sortir d'un nuage qui tire un peu, etc.)

Donc pour un vrai débutant il est déjà important de tout faire (savoir faire) pour ne pas retrouver dans des situations que l'on n'est pas encore en mesure de maitriser. Cela passe par voler sous une aile en bon état et bien réglée (calage mais aussi garde des freins) en évitant les circonstances qui favorisent la parachutale (voile mouillée, caisson remplis de neige ou de feuilles ou de cailloux ou de...) d’éviter de voler au deuxième régime de vol ou même seulement à l'approche de celui-ci.

Il me semble sincèrement qu'il est beaucoup plus efficace et fiable d'apprendre ceci avant de vouloir faire cela (gérer une parachutale, par ex.)

Demain ça vole, Youpi !

 parapente
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« Répondre #60 le: 13 Septembre 2018 - 20:31:29 »

Merci wowo.
Tu peux avoir décollé  dans de bonnes conditions puis le vent se renforce....et la t es scotché. Tu fais quoi ?
Les oreilles !
Quand le vent devient trop fort en soaring, on fait les oreilles ! Freiner fait monter et reculer, tourner fait monter et reculer !
Et ce, quelle que soit la taille de la voile (seul sous un bi, ou sous une voile de speed (11m² pour ma part), quand ça devient trop fort, tu fais les oreilles !
Mais le mieux, c'est quand même d'aller se poser avant que ça devienne trop fort, parce que les oreilles en 11m², ça fait super peur !

du coup une autre question
Comment faites vous pour reconnaître que vous etes en basse vitesse proche d une parachutale ?
Si  ce n est en regardant votre vitesse sol ?
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« Répondre #61 le: 13 Septembre 2018 - 21:19:19 »

Zemike,
Ta logique dis quoi ?
Tu as les 2 pieds stationnaires au sol et tu fais voler ton aile au dessus de toi.
Est-ce que c’est la vitesse air ou la vitesse sol qui fait voler ton aile sur la tête.
Suivant ton raisonnement de faible vitesse sol=parachutale, ça devrait être impossible de faire voler une aile sans bouger.

Comme beaucoup d'autres intervenants, je suis quand même très surpris qu'un pilote puisse confondre la vitesse/air et la vitesse/sol.  hein ?
Cela s'apprend en effet, en principe, dès le stage d'initiation.

Mais il est vrai que comprendre qu'un parapente a sa propre logique de vol, quel que soit le déplacement de la masse d'air dans laquelle il se trouve, n'est pas évident.

Il m'est arrivé plusieurs fois de dire à des amis (non parapentistes et ne connaissant rien à l'activité) :
"Demain le vent est annoncé faible et du coup je pense aller voler"
et mes amis de répondre : "et si le vent s'arrête pendant que tu voles, ne risques-tu pas de tomber ?".
Pour eux il est clair que c'est le vent (extérieur à la voile) qui gonfle les caissons et qui permet à la voile de voler.
Donc si le vent tombe, les caissons vont se dégonfler et le parapente va chuter.
Ils ont beaucoup de mal à comprendre que le comportement de la voile est autonome et ne dépend pas de la direction et de la force du vent (certes en cas de cyclone, le parapente va avoir des problèmes  hein ? ).
Et ils sont très surpris quand je leur explique qu'un parapente vole très bien par vent absolument nul...

Comme quoi il n'est pas intuitif pour certains de distinguer le comportement de la voile elle-même et les conditions aérologiques dans lesquelles elle évolue.
Bien sûr un air turbulent va influer sur le comportement de la voile, mais globalement la voile a sa polaire propre (bras hauts, taux de chute mini, limite de décrochage...) indépendamment de l'air (quand il est laminaire) dans lequel elle se déplace
C'était juste une remarque en passant.

Marc
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« Répondre #62 le: 13 Septembre 2018 - 21:27:21 »

heu...Gand, les oreilles accélérées alors, parce que si déjà tu fais du stationnaire alors avec les oreilles tu vas diminuer ta vitesse qui est supposée être maxi et donc tu vas rentrer dans la zone de compression qui va te faire reculer et te mettre bien derrière et sous le vent du relief dans la zone de turbulence et en plus prés du sol...avec les oreilles, certes mais çà va qd mème être la machine à laver et l'accident grave en perspective.

Donc 'évidement, çà dépend, mais en règle générale d'abord tu crabes du coté qui te semble le plus judicieux pour sortir de la zone dangereuse (dangereuse parce qu’elle peut t’amener sous le vent du relief en te faisant reculer) en vue de poser à reculons derrière et décalé (devant tu pourras pas) par rapport au relief mais sur du plat et pas dans du turbulent.

Ca m'est arrivé y'a pas longtemps en plus (au début du printemps de cette année), et j'ai pleuré ma mère! Comme quoi quand çà monte vite on peut se faire surprendre mème avec de l’expérience, j'ai posé à reculons et le gradient m'a sauvé de la grosse gamelle mais j'ai rarement eu autant eu peur et surtout j'étais persuadé , vu la vitesse du vent, que prés du sol ce serait turbulent, ce qui ne fut pas le cas.

En seconde priorité, suivant le rapport turbulent/laminaire et le rendement du relief tu composes avec les oreilles accélérées, très certainement, ou bien juste vitesse "bras haut" ou bien juste accéléré si c'est laminaire mais que le vent/sol est élevé.

Donc pour c'est compliqué et çà dépend et c'est pour çà qu'il faut bosser la théorie et améliorer ses capacités cognitive.
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« Répondre #63 le: 13 Septembre 2018 - 21:28:02 »

Merci wowo.
Tu peux avoir décollé  dans de bonnes conditions puis le vent se renforce....et la t es scotché. Tu fais quoi ?

 du coup une autre question
Comment faites vous pour reconnaître que vous etes en basse vitesse proche d une parachutale ?
Si  ce n est en regardant votre vitesse sol ?

Pour ta 1ère question, Gand et la Cigale m'ont grillé et t'ont déjà répondu, c'est une solution surtout en y rajoutant l’accélérateur car les oreilles ont plutôt à ralentir une aile dans la masse d'air et donc in-fine rapport au sol. S'agit pas non plus de se faire ramener derrière la crête...  effray

Donc du coup la solution est dans l'anticipation des problèmes et non pas dans l'improvisation une fois dans le caca. Il y a toujours des signes annonciateurs d'une élévation de la vitesse/force du vent/brise. Il faut apprendre à les connaitre, savoir les remarquer et surtout accepter d'en tenir compte. Il va sans dire que plus la marge est grande, plus cela en laisse quand le vent/brise augmente.

Pour ta 2ème question, d'autres te l'ont expliqué ; le risque d'une phase parachutale voire d'un décrochage ne dépend en rien de la vitesse-sol de ton aile et même, pas que de la vitesse-air de ta voile car tu peux très bien dans certaines circonstances avoir une vitesse-air encore "suffisante" mais finir par parachuter voire décrocher du fait d'une incidence trop grande.

Mais pour ne pas compliquer et pour rester au plus près de ta question, la parachutale ou le décrochage risque de survenir quand, entre autre (cf, l'incidence évoquée ci-avant) ta vitesse-air devient insuffisante pour créer des force de portance suffisantes. L'exemple type pour illustrer cela est la situation ou un débutant se retrouve en finale vent de cul et trouve que sa vitesse-sol est bien trop importante pour se poser en bonne santé. Du coup que fait-il ; il commence à freiner en baissant les mains et du coup il diminue la vitesse-air de son aile tout en augmentant l'angle d'incidence et là, PATATRAS l'aile va finir par ne plus pouvoir voler et décrocher.

Mais comme dit, on peut se retrouver en parachutale ou décroché pour pas mal d'autres raisons : voile mouillée ou chargées en neige ou détritus divers, calage trop à cabrer, tissu déformé, garde de freins trop faible, phénomène aérologique (cf, rafales, gradient), et sans doute encore etc.

Pour mieux appréhender tout ceci, je ne peux que te conseiller de lire par exemple le manuel du vol libre et tous qui traite de méca-vol.

 trinquer
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« Répondre #64 le: 13 Septembre 2018 - 21:29:38 »

Merci wowo.
Tu peux avoir décollé  dans de bonnes conditions puis le vent se renforce....et la t es scotché. Tu fais quoi ?
Les oreilles !
Quand le vent devient trop fort en soaring, on fait les oreilles ! Freiner fait monter et reculer, tourner fait monter et reculer !
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Mais le mieux, c'est quand même d'aller se poser avant que ça devienne trop fort, parce que les oreilles en 11m², ça fait super peur !

du coup une autre question
Comment faites vous pour reconnaître que vous etes en basse vitesse proche d une parachutale ?
Si  ce n est en regardant votre vitesse sol ?
En ressentant ta vitesse air, en voyant si tu es en train de freiner ...

Parfait complément avec la reponse de denis65 pouce
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« Répondre #65 le: 13 Septembre 2018 - 21:31:27 »

rigolo:
On a fait presque la mème en même tps avec Wowo avec des mots différents (pour la 1ere partie).
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« Répondre #66 le: 13 Septembre 2018 - 22:00:34 »

heu...Gand, les oreilles accélérées alors, parce que si déjà tu fais du stationnaire alors avec les oreilles tu vas diminuer ta vitesse qui est supposée être maxi et donc tu vas rentrer dans la zone de compression qui va te faire reculer et te mettre bien derrière et sous le vent du relief dans la zone de turbulence et en plus prés du sol...avec les oreilles, certes mais çà va qd mème être la machine à laver et l'accident grave en perspective.

C'est vrai !
Mais en ayant pas mal volé en soaring dans le vent fort voire très fort, je n'ai jamais eut à faire les oreilles accélérées ; j'ai pour règle "si je fais les oreilles, je vais me poser directement".

Dans l'ordre quand le vent forci :
1/ j'accélère
2/ je trime (si ma voile en est pourvue) pour ne plus avoir à accélérer
3/ j'accélère en gardant les trims
4/ je fais les oreilles et je vais me poser
5/ je fais les oreilles, j'accélère et je vais me poser (je n'ai jamais eut à aller jusque là)

et j'essaie aussi pas mal de réduire ma trainée en groupant le corps au maximum pour me sortir des zones où le vent est plus fort (venturi, compression due au relief ...)
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« Répondre #67 le: 21 Septembre 2018 - 19:19:22 »

Alors oui, cela peut provoquer une abatée qui mérite éventuellement d'être pilotée mais qui n'a rien à avoir avec celle qui peut résulter d'un décrochage consommée ou même d'une sortie de marche arrière un peu floue.

Oh que si ! le shoot risque d'être conséquent, plus qu'en sortie de simple marche arrière !

[...]

Ce qu'il faut, c'est arriver à casser l'équilibre précaire qui conditionne une parachutale.

[...]

[...]
Mais moi je maintiens que ça risque d'armer la voile en marche arrière, avec un shoot conséquent en sortie ; ça ne m'inquiète pas, mais un débutant…
[...]

Hier j'ai vainement tenté d'obtenir une parachutale qui serait stable en laissant doucement remonter les mains. Alors tout de go, moi sous ma S9 j'en suis incapable. Soit-elle amorce un décro puis abat dès le relevé des mains (abattée alors à contrôler de préférence0 soit ele reprend tout de suite en avant avec une faible abattée qui passe sans même nécessité de la contrôler. Après j'ai tenté de créer la situation à partir d'un décrochage aux B. Encore niet, même en relâchant très lentement les B, elle revole immédiatement après une abattée à peine un peu plus profonde.

En fait je voulais savoir ce que donne vraiment la méthode du coup de frein rapide que je préconise pour sortir d'une parachutale stabilisé. Faute de l'avoir obtenu je ne peux que tirer une réflexion supplémentaires de l'expérience, réflexion qui va néanmoins dans mon sens.

Pourquoi abat-elle finalement plutôt peu au remonté lent des mains avant amorce de décrochage ou au relâché lent des B après un décrochage consommé aux B ?

Tout simplement parcque l'aile n'est pas derrière mais bien au-dessus de la tête ou plutôt pour parler plus juste, le centre de gravité est plutôt aligné verticalement avec le centre de poussée.

Et le coup de frein rapide et bref ne devrait pas y changer grand chose dans le cas d'une parachutale stabilisée (stabilisée car maintenue malgré les mains aux poulies). Pour autant il provoquera très probablement une rupture de l'équilibre précaire que représente une telle parachutale stabilisée et en provoquera la sortie (ou plutôt le retour dans le domaine de vol0

Et au niveau mise en oeuvre, il me semble évident que mettre un court, rapide et bref coup de frein symétrique sera toujours plus prompt à exécuter que d'aller chercher le barreau ou même d'arriver à tracter sur les avants.

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Sam


« Répondre #68 le: 21 Septembre 2018 - 19:37:27 »

Je maintiens que le risque c’est d’armer la voile en marche arrière avec shoot conséquent en sortie. C’est du vécu !
Pour tes essais de parachutale, il faut freiner jusqu’a amorcer le décro, et juste avant que ça ne décroche (une fois que la voile est « vidée »), bras haut pour qu’elle revienne au dessus, puis « tempo » maintenue quand elle est au dessus. Selon le débattement de ta « tempo », tu seras passé soit en marche arrière, soit tu as tout bon et tu es en parachutale, soit pas assez de frein et ça revole.
Si ça arme derrière prépare toi à un bon shoot en sortie.
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« Répondre #69 le: 21 Septembre 2018 - 21:07:26 »

[...]
Pour tes essais de parachutale, il faut freiner jusqu’a amorcer le décro, et juste avant que ça ne décroche (une fois que la voile est « vidée »), bras haut pour qu’elle revienne au dessus, puis « tempo » maintenue quand elle est au dessus.[...]

Me mettre en parachutale et la maintenir ça fonctionnait (avec la méthode que tu décris, note : pas à chaque fois) L'histoire c'est que pour avoir à mettre un coup de patin pour sortir de la parachutale, il aurait fallut qu'elle se maintiennent "stabilisée" alors que je lève les mains (telle la situation imaginée par ZeMike au départ de ce fil (enfin je crois que c'était ZeMike, désolé si je fais erreur)
Or une fois que j'avais ma parachutale maintenue aux freins et que je remontais mes mains aux poulies, la voile invariablement reprenait son vol en avant avec une abattée plutôt faible.

Bref, je n'arrivais pas à créer une parachutale qui aurait eu besoin d'une intervention de ma part pour en sortir.

Mais comme dit dans mon message précédent, autant dans ces parachutale maintenues (aux freins ou aux B) la voile une fois installée en parachutale est bien au-dessus de la tête et non pas "armée" derrière ou dans un mouvement de tangage zénith/arrière tel en marche arrière après décro.

Cela me semble expliquer les abattées plutôt douces constatées et me laisse penser que dans le cas d'une parachutale stabilisée malgré les mains aux poulies. Le coup de frein rapide et bref, ne devrait en perturbant juste l'écoulement et cassant ainsi cet équilibre précaire que représente une telle parachutale, ne devrait pas provoquer plus d'abattée que mes essais car tout la voile n'est pas derrière mais au-dessus de la tête rapport au sens de vol "normal".

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« Répondre #70 le: 21 Septembre 2018 - 21:22:40 »

Wowo, réessaye après avoir traversé une forte pluie.
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« Répondre #71 le: 21 Septembre 2018 - 21:52:05 »

Wowo, réessaye après avoir traversé une forte pluie.

Ce n'est pas la question :

[...]
Question  :
Peut on rester securit en vol stationnaire bras haut ( en avancant un chouia ,ni reculer ni monter ni descendre ni utiliser un accelero ) avec un vent de face plutot consequent mais laminaire sans risquer une parachutale ? Genre j ai ma vitesse sol à 7 km/h ?

Ou s'pas bien , il vaut mieux faire des S ?

Alors ma réponse vient en rapport à sa question de départ qui plus loin dans le fil aborde le cas de la situation ou l'on se retrouve en parachutale pour avoir trop joué avec les basses vitesses.

En ca se pluie, il vaut mieux déjà tout faire pour ne pas se retrouver en parachutale et donc de ce fait, éviter les basses vitesses. Et pourquoi pas dans ce cas déjà se mettre le barreau sous le pied, pour le cas ou...

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« Répondre #72 le: 22 Septembre 2018 - 12:24:05 »

Zemike,
Ta logique dis quoi ?
Tu as les 2 pieds stationnaires au sol et tu fais voler ton aile au dessus de toi.
Est-ce que c’est la vitesse air ou la vitesse sol qui fait voler ton aile sur la tête.
Suivant ton raisonnement de faible vitesse sol=parachutale, ça devrait être impossible de faire voler une aile sans bouger.

Comme beaucoup d'autres intervenants, je suis quand même très surpris qu'un pilote puisse confondre la vitesse/air et la vitesse/sol.  hein ?
Cela s'apprend en effet, en principe, dès le stage d'initiation.

Mais il est vrai que comprendre qu'un parapente a sa propre logique de vol, quel que soit le déplacement de la masse d'air dans laquelle il se trouve, n'est pas évident.
prof "Pour ne pas se tromper, il faut considérer que nous volons normalement (comme en l'absence de vent) dans un gros bloc d'air et que celui ci se déplace par rapport au sol, modifiant donc uniquement trajectoire et vitesse sol." Le manuel du vol libre, PP Ménégoz - A. Jaques, page 22 dans mon édition de 2007
Pour ma part, je pense à cette phrase à chaque fois que je m'embrouille sur des problèmes de méca vol et tout devient plus clair.   pouce

Michel
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