Sur une pente faible, je pense que le risque n'est pas trop grand. Mais sur une pente raide, avec la rapidité de la manœuvre, peut-il y avoir un effet balancier qui entrainerait un cabrage de l'aile ? Mais c'est aussi difficile d'interrompre la course sur une pente raide...
Sur une pente faible, comme au décollage bien connu de Planfait par exemple, le risque de fermeture est accentué parce que la faible perte d'altitude lors de la course d'élan peine à compenser la perte de tension dans les élévateurs.
On y voit ainsi relativement souvent des dos-voile par vent nul qui se terminent en frontale , à la limite du terrain juste avant les arbres. (vu personnellement déjà 5 depuis septembre sans y être très souvent)
La solution est d'anticiper ça, mais au moment ou tu dis voir tes élévateurs dans ton champ de vision, (et en général dans le cas du moindre doute) il n'est pas idiot d'affaler la voile (on n'y perds que du temps).
Si tu te mets à courir à fond quand la tension est trop faible dans tes élévateurs, tu prends le risque de charger ta ventrale sur une voile en train de fermer --> ouille
Avec une bonne session de gonflage par vent très faible, si tu fais plusieurs gonflages dos-voile en gérant plusieurs vitesses de course tu devrais mieux arriver à sentir où es ta voile avant qu'il ne soit trop tard ;