Tu as raison Piwaille,
les équations ne sont au départ qu'une utilisation d'un langage (algébrique) pour décrire les phénomènes.
Newton, dans ses traités (les Principia par exemple) n'utilisait que très peu d'équations, et décrivait, démontrait ses observations fondamentales sous formes de phrases qui s'avéraient très complexes à comprendre (voir sur internet quelques exemples). Une traduction en langage "simple" (pour peu que les règles de "grammaire" soient connues) permet finalement de mieux appréhender et mieux décrire, de façon plus concise.
Cela dit, quand les phénomènes sont bien décrits par les équations (et qu'on ne se trompe pas comme moi dernièrement... lol), il existe donc une équivalence entre ces équations et les phénomènes. Ré-écrire, manipuler, démontrer avec les équations (le langage) permet donc d'avoir parfois accès à ce que l'on ne peut pas voir des phénomènes, ou pas encore. Elles ont donc une utilité autre que seulement décrire : permettre de trouver, d'investiguer plus loin un domaine.
Parfois les découvertes permises par une mise en équation arrivent "avant" l'observation du phénomène qu'elles décrivent, par exemple en mécanique quantique.
C'est encore un peu réducteur, car uniquement vu sous l'angle de la physique
... Les férus de maths voient encore plein d'autres aspects des équations, et parfois même simplement leur "beauté", "équilibre", etc...
En résumé, comme tu le dis et pour notre petit point de vue du "comment ça marche", il faut juste les prendre comme un moyen "simple" de décrire et peser les phénomènes. Il suffit de connaître la langue et... de ne pas se tromper
Olivier