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Forum de parapente

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Auteur Fil de discussion: Les manoeuvres DISSIPATIVES - L'énergie du vol, ses transformations -  (Lu 14235 fois)
0 Membres et 1 Invité sur ce fil de discussion.
paul
Invité
« le: 18 Novembre 2016 - 23:40:45 »

"Kezaco ?"

Une manoeuvre dissipative = une manoeuvre qui dégrade l'énergie de l'équipage pilote-aile-air contenu et adhérent à l'ensemble

L'énergie = somme de l'énergie cinétique (1/2 x M x V² en vol rectiligne dans une masse d'air immobile) et de l'énergie potentielle de pesanteur (Ep en Joules = 2 x g x h ou g est 9.81 m/s² et m l'altitude en mètres)

Exemple illustré en images et graphiques : concours de finesse...  vol initiation

Extrait du Cours d'Olivier CALDARA - Chapitre "La turbulence de sillage" :



Si l'on discrétise cette représentation à chaque instant du vol, on obtient la représentation graphique suivante :



Si vous regardez la fin du vol, ce diagramme illustre un risque d'accident bien réel : une ressource en chandelle incontrôlée qui se soldera par un décrochage fini... sur le dos de la hauteur à laquelle le pilote était quand son aile s'est arrêtée

Bilan à l'arrêt de la voile : une énergie cinétique Ec nulle mais une énergie potentielle de pesanteur (la terre est basse!) équivalente à 1m50 de chute, énergie qui va se dissiper... dans les disques vertébraux des lombaires du pilote... aïe ! Pleure

Le diagramme ci dessous illustre ce qu'est un atterrissage cette fois bien contrôlé


La différence est claire : à l'arrêt de la voile Ec + Ep = 0  bravo

La différence : l'énergie résiduelle de l'équipage s'est dissipée progressivement en fin de freinage, ce qui la garantie d'un retour sûr sur le "plancher des vaches"

Toute la problématique de la discussion sera :

peut-on de la même façon gérer son énergie pour la sécurité du vol
« Dernière édition: 19 Novembre 2016 - 00:00:54 par paul » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
fAtbOy_GOON
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« Répondre #1 le: 19 Novembre 2016 - 00:20:52 »

J'adore tes sujets, toujours passionnants,  surtout pour les fanas de mecavol et de "comment que ça vole" Sourire
Continue !
Un jeune pioupiou
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mike57
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« Répondre #2 le: 19 Novembre 2016 - 12:59:24 »

 salut !

Pareil,mais de la part d'un vieux pioupiou  mort de rire
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Le parapente reste avant tout un cocktail d'aventures avec un soupçon de folie,deux doigts d'émotion et un grand zeste de plaisir.
Norby
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« Répondre #3 le: 19 Novembre 2016 - 16:06:02 »

Hello Paul,

justement, je recherchais ce cous d'Olivier "Extrait du Cours d'Olivier CALDARA - Chapitre "La turbulence de sillage"

Si tu l'as encore je le veux bien stp merci Clin d'oeil

Norbert
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paul
Invité
« Répondre #4 le: 19 Novembre 2016 - 16:27:32 »

Mais alors pourquoi vouloir dégrader son énergie alors que depuis près de 30 ans les concepteurs de parapente n’ont eu de cesse que réduire toutes les traînées aérodynamiques pour améliorer la finesse de nos ailes et/ou élever la vitesse à finesse équivalente aux modèles des générations précédentes ?

RE :parce que ces améliorations n’ont pas été obtenues sans dégâts collatéraux comme cela a été rappelé sur un autre fil : http://www.parapentiste.info/forum/techniques-de-base-du-pilotage/la-relation-incidence-ressenti-pilote-t45756.0.html;msg574223#msg574223

Les traînées ainsi « éradiquées » étaient sources d’amortissement et de réduction des niveaux d’accélérations (les « G’s ») qui sont infligées au pilote et à son matériel.

Rappelons ici que les planeurs -qui sont les machines les plus fines qui soient- seraient inutilisables s’ils n’étaient pas équipés d’aérofreins :
-   pour casser leur finesse à l’atterrissage et réduire leur roulage au sol ;
-   pour réduire leur vitesse en turbulences ;
-   pour le pas dépasser leur VNE (danger de rupture en vol sous l’effet de l’instabilité des bouts d’ailes associée au phénomène de couplage aéro-élastique : « flutter »).

Quelques parapentes ont été équipés de spoilers sur leurs « stabilos ». Leurs concepteurs ayant fait le choix de lobes réduits, ceux-ci facilitaient la mise en virage en produisant du lacet (e.g. les Omega 1 et 2 d’Advance)

Et de constater que les pilotes de parapente les plus imaginatifs ont su -parallèlement à la réduction des traînées- imaginer des alternatives à ces traînées quand ils en ont eu besoin :

-   faire les « oreilles » (NB : des manuels constructeurs peuvent préconiser plutôt les B3 e.g. Niviuk sur l’Artik3 ou sur la Peak3 où les B3 se font en tirant la suspente repéré 3C3 dans le plan de suspentage, 3C3 qui est en fait un pyramidal sur ce qui serait l’équivalent de « B » et « C » sur une 3 lignes), pour réduire les mouvements de la voile en descendant dans une masse d’air turbulente
-   descendre aux « B » ;
-   utiliser des parachutes de freinage (e.g. l’« anti-G » d’Ozone) pour subir moins de « G’s » en 360 et perdre de l’altitude plus confortablement;
-   faire du « pumping » pour « casser » sa finesse.

Moins évident est d'apprécier la dégradation d’énergie associée à une descente en 360… surtout quand on rate sa sortie et part en chandelle !
« Dernière édition: 19 Novembre 2016 - 16:37:12 par paul » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
edae
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« Répondre #5 le: 19 Novembre 2016 - 16:46:25 »

Quand on parle d'énergie je suis un peu perplexe si c'est un choix pertinent de se lester, il faudra gérer une énergie cinétique plus importante.



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paul
Invité
« Répondre #6 le: 20 Novembre 2016 - 00:43:49 »

Les manœuvres dissipatives sont des enseignements trop souvent perçus comme secondaires par une grande majorité de pilote.

Pour s’en convaincre, il n’y a qu’à considérer les nombres de sorties incontrôlés de 360 ou d’approches de terrain chaotiques auxquelles on assiste tous les week-ends volables sur les sites les plus fréquentés.

C’est à l’aune des décollages non maîtrisés : deux phases du vol essentielles pour assurer la sécurité des vols, aussi bien pour soi-même que pour ceux qui nous entourent (au vu du nombre d’abordages en vol, heureusement le plus souvent sans conséquence, on ne peut que frémir du risque de percussion par un pilote 360 – le ciel est grand… mais pas tant que ça !).

Le fait est que l’activité a bien changée en une vingtaine d’année.

Les derniers arrivants dans l’activité ont appris très vite à voler… haut et longtemps alors qu’ils ne maîtrisaient souvent encore même pas les techniques de descente.

Ils admirent l’acro (la voltige en parapente) qui est devenue aujourd’hui une pratique reconnue, et l’expression de sa maîtrise -très valorisante- est devenu un objectif ambitieux suffisamment motivant pour des jeunes pilotes que d’aucuns ne passent même plus par la case « SIV » pour plonger dans le « grand bain ».

Dans ce contexte, il est regrettable que ne soient pas proposés plus d’objectifs enrichissants et atteignables à toute une tranche de pilotes qui ont pris de l’âge et/ou dont les aptitudes physiques ne sont pas celles de pilotes de chasse ou d’acrobates de trapèze et dont les motivations ne sont pas de dépasser continuellement leurs limites et de le faire savoir, mais simplement de progresser ou de s’assurer d’être capable de répondre en vol correctement à des impondérables.

Je m’adresse là plus généralement aux pilotes confirmés « sans-grade », ceux qui sans être des maîtres de l’acro ou en passe de devenir des docteurs honoris causa « es-glisses aériennes », ambitionnent de se faire plaisir et d’éviter de se faire peur.

Ils descendent d’une voile EN-C ou plus, volent sous EN-B, pensent parfois à passer sous EN-A ou songent à le faire un jour… qui pourrait être proche vu la qualité du matériel de cette année dans cette catégorie.

Pour ceux-ci, autant avoir pratiqué l’acro n’est pas une condition nécessaire à une pratique maîtrisée du vol en parapente (et c’est heureux car la majorité des pilotes ne sont pas prêts à cette pratique violente et exigeante en termes de disponibilité comme de budget), autant la maîtrise des techniques de descente comme de celle des manœuvres dissipatives sont des pré-requis pour pratiquer le vol en conditions thermiques établies et le cross.
« Dernière édition: 20 Novembre 2016 - 00:58:37 par paul » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
paul
Invité
« Répondre #7 le: 20 Novembre 2016 - 00:48:36 »

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AVERTISSEMENT & MISE EN GARDE
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Les analyses et propositions exprimées dans ce qui suit ne s’adressent qu’à des pilotes confirmés et autonomes.

Comprendre : suffisamment expérimentés et assez matures dans leur compréhension du vol pour apprécier avec justesse ce que pourrait leur apporter les manœuvres complexes décrites ci-après et en estimer les risques bien réels, à fortiori quand ces manœuvres sont effectuées à proximité du sol.

L’auteur ne prétend en aucune manière se substituer au formateur qu’il n’est pas.

Tout pilote, quelque soit son niveau, est invité à se rapprocher d’un moniteur qualifié pour l’accompagner dans sa progression et/ou dans une meilleure compréhension de sa pratique.

Merci de votre attention éclaircie

-------------------------------------------

Nous pratiquons tous à chaque vol au moins deux manœuvres dissipatives sans vraiment en comprendre la portée.

Cadors de site comme oisillons de la dernière "couvée" :

-   freinent leur aile à l’atterrissage ;
-   s’enfoncent pitoyablement au décollage sitôt que leurs pieds quittent le sol s’ils ne sont pas pris en charge par le vent, la brise ou une rafale thermique

Si vous me suivez sans doute pour l’atterrissage, pourquoi mettre dans le même panier le… décollage !?

RE : parce que -la grande majorité d’entre nous- nous ne savons plus ce qu’est une course d’élan et avons pris l’habitude de décoller en« sous régime », ce fichu 2nd régime de vol où notre voile va devoir rechercher elle-même toute la vitesse que nous n’avons pas été capable de lui donner.

Tout ceci ne se serait pas si grave si le rendement de cette transformation (perte d’altitude--> produire de la vitesse) n’était pas aussi mauvais au décollage!

C'est pourtant bien le dernier endroit où il faut dégrader son énergie !!!

Avec pour conséquence rédhibitoire de devoir encore attendre plusieurs dizaines de secondes avant de pouvoir bénéficier de la sécurité apportée par la vitesse : de l’intégralité des performances, de la manoeuvrabilité comme de la stabilité des profils aérodynamiques qui ne sont effectives que pour des vitesses proches de la vitesse bras haut.

En dessous de ce régime, il faut nous convaincre que nous ne pourrons que subir : la fermeture importante qui nous surprendra trop près du sol... comme le 1er thermique généreux rencontré juste devant le décollage, que nous serons bien en peine d’exploiter.

Il y a globalement deux façons de dégrader son énergie efficacement tout gardant le contrôle de sa voile ouverte :

-   le vol à des incidences élevées (attention : je n’ai pas écrit « maximales ») dont nous venons de voir deux applications (atterrissage - décollage... piteux);

-   l’attaque oblique.

Étant donné les caractéristiques de nos aéronefs (stabilité pendulaire, pilotage par deux commandes de volets et dans une moindre mesure par déformation de la voûte), ces deux attitudes sont par définition des états transitoires et généralement instables (il existe des exceptions… toutes dangereuses : autorotations, décrochage verrouillé, vrille, etc.).

Il faudra donc jouer de ces deux attitudes, séparément ou en les conjuguant, durant des transitions entre deux allures de vol équilibrées et contrôlées : une allure d’entrée et une allure de sortie.

Avec l’expérience, on apprendra progressivement à réduire ces phases de stabilisation jusqu’à leur plus simple expression, et à enchaîner les états transitoires dissipatifs... tout en conservant sa vitesse, jusqu'au freinage final au sol s'il est nécessaire de le rejoindre.
« Dernière édition: 20 Novembre 2016 - 01:07:33 par paul » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
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« Répondre #8 le: 20 Novembre 2016 - 10:49:17 »

Et de constater que les pilotes de parapente les plus imaginatifs ont su -parallèlement à la réduction des traînées- imaginer des alternatives à ces traînées quand ils en ont eu besoin :

-   faire les « oreilles » (NB : des manuels constructeurs peuvent préconiser plutôt les B3 e.g. Niviuk sur l’Artik3 ou sur la Peak3 où les B3 se font en tirant la suspente repéré 3C3 dans le plan de suspentage, 3C3 qui est en fait un pyramidal sur ce qui serait l’équivalent de « B » et « C » sur une 3 lignes), pour réduire les mouvements de la voile en descendant dans une masse d’air turbulente
-   descendre aux « B » ;
-   utiliser des parachutes de freinage (e.g. l’« anti-G » d’Ozone) pour subir moins de « G’s » en 360 et perdre de l’altitude plus confortablement;
-   faire du « pumping » pour « casser » sa finesse.
tu oublies la "fameuse" position de pilotage dite "jésus sur sa croix" : bras & jambes écartés dans la turbulence qui, augmentant la traînée est une superbe position dissipative pour aller poser rapidement pouce
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Pas de support par MP. Utilisez http://www.parapentiste.info/forum/le-chant-du-vario-b53.0/
Citation de: Bernard Werber
"L'important n'est pas de convaincre, mais de donner à réfléchir"
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« Répondre #9 le: 20 Novembre 2016 - 11:05:25 »

tu oublies la "fameuse" position de pilotage dite "jésus sur sa croix" : bras & jambes écartés
effray , tu ne devais pas être assidu au cathé, c'est plutôt la position de la femme consentante et novice, généralement appelé l'étoile de mer.
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Le meilleur ? celui qui est en haut de grappe mais qui a pris des marges plus grandes que les autres.
paul
Invité
« Répondre #10 le: 20 Novembre 2016 - 20:42:18 »



Après avoir été, pendant près de 20 ans, a été la manoeuvre dissipative de prédilection, elles tombent peu à peu en désuétude - Pourquoi ? -

RE : elles se révèlent aujourd'hui incompatibles avec la plus part des profils modernes à moins d'utiliser l'accélérateur conjointement

Elles conjuguaient pourtant bien jusqu'il y a quelques années vitesse et incidence élevée

- l'élévation de l'incidence par l'augmentation de la trainée (les oreilles = deux aérofreins) à assiette sensiblement constante ;
- la compensation de cette trainée par l'augmentation de la vitesse associée à la réduction de la portance (surface réduite).

Bonus : la trainée importante "gelait" l'assiette en amortissant les effets des variations d'incidences en air turbulent, ce qui était heureux pour le pilote qui ne pouvait agir sur les commandes, ses mains tenant les suspentes abaissées pour maintenir les bouts d'aile repliés sous l'intrados

Dommage collatéral : l'aile étant contrainte à voler sous des incidences élevées qui ne sont aujourd'hui plus tolérées par des profils optimisés pour des finesses qui atteigne couramment 10 pour les ailes de performances - pour éviter de décrocher, il est aujourd'hui préconisé sur la plus part de ces ailes de rabaisser l'incidence en actionnant franchement l'accélérateur

Il est aussi à considérer que les bouts d'ailes repliés battent et sollicitent beaucoup les structures armées que l'on retrouve en bout d'aile, et notamment les suspentes non gainées qui peuvent rapidement se détériorer par chocs et frottements simultanés et répétés
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paul
Invité
« Répondre #11 le: 21 Novembre 2016 - 23:54:45 »

ENTRACTE
----------
Il est des articles de référence qui ne vieillissent pas du fait de la richesse de leur contenu

A relire de temps en temps, pour la satisfaction de le faire à chaque fois... un peu mieux...

"L'abattée" par David Eyraud est sans contexte possible de ceux-ci, comme la série que K2 Parapente a récemment achevé de publier dans PMag (dispo maintenant sous la forme d'un fascicule relié - une bonne idée à 11€)

http://www.lespassagersduvent.com/wp-content/uploads/2014/04/ParapenteMag125_Abattee.pdf

De la même veine, "les basses vitesses" en 2 articles (Delorme & Marc Boyer)

http://soaring.fr/media/27458.pdf/PARA0154_Technique.pdf

Après ceux-ci, il va m'être difficile de vous expliquer pourquoi il peut être parfois utile... de savoir "piloter sale" !

Je vais tout de même essayer Sourire
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paul
Invité
« Répondre #12 le: 22 Novembre 2016 - 23:55:49 »


Illustration (annotée pour une meilleure compréhension) extraite du Cours d'O.Caldara "la Stabilité Latérale"

L’aile est en attaque oblique quand le vent relatif ne s'écoule pas parallèlement au plan de symétrie ; l’aile pénètre alors dans l’air obliquement.

Dans cette position, la traînée augmente et dégrade l'énergie de l'aile.

Autrefois, la glissade (attaque oblique glissée) faisait partie de la formation initiale des pilotes d’avion. Sa maîtrise était indispensable pour poser les avions qui n'étaient pas équipés de volets hypersustentateurs (et aussi pour voir devant soi quand, en position cabrée, le capot moteur occultait toute visibilité dans le secteur avant de l’appareil).

De manière analogue, cette technique peut être utile en parapente pour effectuer une prise de terrain lorsque celui-ci est encadré par des arbres hauts, des constructions ou des grues de chantier (liste non exhaustive !), mais aussi pour négocier une approche turbulente (e.g. cisaillements horizontaux associés à des déclenchements thermiques sous une brise de vallée).

C'est aussi une situation qui peut être causée par un cisaillement de vent ou une forte rafale thermique.

Le risque associé est un ralentissement excessif de l’aile, ce ralentissement en virage pouvant « geler » le roulis naturel de l’aile et amener la demi-aile au vent de la trajectoire à une incidence trop faible…

Jusqu’à la dangereuse fermeture massive de la demi-aile intérieure dans le cône de suspentage, incident qui peut être aussi la sanction d'un "wing-over" mal cadencé conduisant à un brutal départ en attaque oblique effray

Nous y reviendrons en réfléchissant à ce qui pourrait être fait pour conserver le contrôle de l’incidence pendant cette manœuvre, en commençant à l'expérimenter... très haut dans le ciel -conseil valable pour partir à la découverte de manœuvres "ésotériques"-

Mais ça, c'était avant... Avant David E. & K2 parapente Sourire


« Dernière édition: 23 Novembre 2016 - 00:15:44 par paul » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
paul
Invité
« Répondre #13 le: 02 Janvier 2017 - 19:30:36 »

Si cela avait été fait précédemment en delta, Ozone a été le premier fabricant à définir et à mettre sur le marché un parachute aérofrein spécifiquement destiné au parapente à la suite d'un projet d'initiative personnelle mené par un groupe d'étudiants de l'ISAE (ENSICA)

http://www.flyozone.com/paragliders/fr/products/reserves-chutes/the-anti-g/info/

Son fonctionnement et sa capacité à limiter de façon fiable et amortie l'énergie cinétique et les accélérations associées à une manoeuvre de descente d'urgence en spirale a été validé par des mesures faites à l'aide d'un système BTS MEMO similaire à ceux que met en œuvre le labo fédéral AEROTESTS

NOTA : la genèse du BTS MEMO vient d'être présentée dans le No 95 de Vol Passion à l'occasion du 10ème anniversaire du lancement de ce projet de recherche (pages 36 & 37)

http://www.ffvl.fr/mediatheque/Vol_Passion/2016/Vol_Passion_n95.pdf

Ce projet a abouti à la définition d'une approche originale et pertinente pour juger de l’adéquation entre une catégorie de pilotes visée par un parapente et le niveau d’aptitude physiologique et de pilotage nécessaire pour mettre en œuvre ce parapente dans des conditions raisonnables de sécurité
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paul
Invité
« Répondre #14 le: 05 Février 2017 - 17:29:52 »

Ce qui fait l’accessibilité d’une aile de parapente, c’est sa plage de vitesse et la facilité avec laquelle il est possible d‘exploiter celle-ci pour décoller et se poser.

Les ailes actuelles présentent à minima un ratio de deux entre la vitesse mini stable et la vitesse maximale stable que l’on peut obtenir grâce à l’efficacité de leurs volets et à celle des  systèmes d’accélérateur et/ou de trimmers dont elles sont équipées.

A cette plage de vitesse exploitable est associée des coefficients de portance encore plus étendus.

En effet, si le Cz d’une aile de compétition peut n’être que de 0.25 (lui autorisant de fortes accélérations), en abaissant au maximum ses volets, le pilote peut considérablement accroître ce Cz (d'un facteur supérieur à dix fois par apport à une configuration lisse) pendant quelques dixièmes de secondes, sans décrocher.

Le joker du biplaceur

Ce « boost » instantané de portance peut sauver la situation d’un biplace dont le passager s’effondre dans sa sellette , en arrachant l’équipage du sol (comme il peut rétablir momentanément l’équilibre d’une aile déséquilibrée par un cisaillement violent) pour le mettre en vol parallèle à la pente.

Mais cet « off-set » de niveau a un prix : l’accroissement de la traînée qui va ensuite infléchir la trajectoire de l’aile vers le bas.

L’aile vole alors à une vitesse inférieure à celle de son taux de chute mini, dans une attitude dénommée 2nd régime de vol

Dans cette attitude, il faut le rappeler, l’équipage est on ne peut plus vulnérable :

-   les commandes sont quasi-inopérantes (l’aile manque de vitesse et le pilote ne peux plus que manœuvrer les volets en « positif », c'est-à-dire relever les commandes) ;
-   l’incidence est très (trop) élevée et la vitesse très basse (la stabilité de l’aile peut être bouleversée en une fraction de seconde par le moindre cisaillement, causant un décrochage ou une fermeture massive et un demi-tour instantané vers la pente).

Le savoir faire du pilote encore pris au piège –si la pente le lui autorise- va consister, après avoir réalisé son "off-set", à  :
-   relever progressivement les mains pour réduire la traînée, en donnant un peu d’instabilité à son aile en gardant un peu de volet,
-   rétablir son aile sur un angle de plané plus élevé, à minima parallèle à la pente,
-   puis reprendre de la vitesse en relevant complétement les mains pour s'éloigner -cette fois définitivement- du sol et récupérer avec la vitesse de la manoeuvrabilité et de la résistance aux cisaillements.

Sans alimentation favorable, on constate que la majorité des décollages en biplace se font ainsi -en pousse-misère- dans une grande précarité.

Si la pente n’est pas suffisante et/ou si le pilote ne relève pas les mains pour permettre à l’aile de prendre enfin de la vitesse parallèlement à la pente, l’aile va inévitablement reposer l’équipage… en pleine accélération ! effray

La manœuvre dite du « pumping » exploite ce même effet, mais à l’envers.


Et là, je pense que ceux qui savent lire entre mes lignes ont déjà compris que cette manoeuvre de « pumping » n’est vraiment pas ma figure préférée !


Pour mieux comprendre ensemble à travers les interprétations qui vont suivre comment cela fonctionne… ou pas (!) suivant les ailes, je vous invite ici à vous référer aux schémas des posts consacrés aux profils des ailes et à l’influence des variations de leur topologie sur leur équilibre longitudinal et leur stabilité.

http://www.parapentiste.info/forum/techniques-de-base-du-pilotage/la-relation-incidence-ressenti-pilote-t45756.0.html;msg584585#msg584585

http://www.parapentiste.info/forum/incidents-accidents-de-parapente/je-ne-comprends-pas-ce-crash-t46007.0.html;msg577041#msg577041

et aussi

http://www.parapentiste.info/forum/incidents-accidents-de-parapente/je-ne-comprends-pas-ce-crash-t46007.0.html;msg577106#msg577106


La manœuvre du « pumping » - Description


Globalement, en quoi consiste-t-elle ?

En produisant une succession d’abaissements rapides des commandes, suivis d’un relâchement partiel et contrôlé des volets jusqu’à une position voisine du taux de chute mini, et en répétant cette séquence plusieurs fois de suite, le pilote va abaisser sa vitesse et "casser" la finesse de son aile.

Ce faisant, il perturbe l’équilibre de son aile et modifie sa topologie pour créer ce que j’appelle « l’aile-instable-élémentaire » : un profil creux, fortement porteur, à centre de poussée oscillant de l’avant vers l’arrière à chaque fois que les volets sont abaissés au maximum.

Si ce recul n’opérait pas, l’assiette de l’aile serait instantanément modifiée à cabrer et le profil décrocherait, comme c’est le cas d’une aile très stable centrée avant à fort moment de stabilité à cabrer qui ne supportera pas la manœuvre.

A contrario, des profils adaptés aux basses vitesses, des structures internes (joncs sous l’extrados entre les C et les D) ou des dispositifs spéciaux (tels que les jetsflaps de Skywalk) favorisant le développement d’un profond volet sans décrocher, vont permettre au pilote de disposer d’une plus large plage de 2nd régime de vol, souvent désignée sous le terme (abusif dans ce cas, car l’aile continue bien à avancer) de « parachutale ».

Dans cette phase transitoire, l’instabilité tangage de l’aile, crée par ces grands volets, va permettre à celle-ci de se remettre en incidence de vol plus progressivement mais aussi de façon plus exploitable par le pilote parce que le volet ne décrochant pas (ou plus lentement), il peut être exploité pendant tout le relevée des commandes, après chaque abaissement maxi des volets.

N’en persiste pas moins la grande vulnérabilité de l’aile ainsi maintenue à basse vitesse et à grande incidence, et le danger objectif que présente cette manœuvre si l’on s’y risque dans des zones ou l’on risque de rencontrer de fortes turbulences ou des cisaillements marqués comme ceux qui sont associés à des déclencheurs thermiques tels que : rupture de pente ou crêtes escarpées, arêtes cassés, profils concaves, etc.

Danger qui est considérablement accru par le fait que l’approche finale se fait sous le vent de la zone de poser.

Ce qui laisse peu d’opportunités de s’entraîner à pratiquer cette manœuvre autrement que haut au dessus du sol ou en conditions laminaires dans une ascendance dynamique faiblissante, sur un relief très progressif et par une journée peu ensoleillée.

Bref, à l’exception de voiles montagne employées ces conditions très restrictives, c’est de mon appréciation de la roulette russe : si l’on y joue trop souvent, on est sûr que tôt ou tard… on gagnera… en perdant gros !

D’autant qu’il existe une manœuvre notablement plus sure et aussi efficace dans 90% des cas (cas où il n’y a pas d’obstacle dans le secteur correspondant au trois-quarts face pente au vent de la zone de poser).

Nous y reviendrons plus tard.

En attendant, nous allons voir comment ne décliner que les qualités de la manœuvre du « pumping » sans ses défauts… où presque !

C’est le virage dissipatif.
« Dernière édition: 05 Février 2017 - 17:45:05 par paul » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
paul
Invité
« Répondre #15 le: 08 Février 2017 - 20:54:32 »

Loin de moi l'idée de vous inciter à pratiquer le pumping sous une aile simple surface... Ou alors haut !

Mais plutôt d'utiliser notre compréhension de la manoeuvre de pumping pour voir en quoi une simple surface se rapproche beaucoup plus du comportement d'une reine d'une thermique des années 80, telle qu'une Alnaïr ou une Gemma, que d'une aile récente, mais avec une finesse deux fois plus élevée !

Ces ailes étaient caractérisées par des profils de type plan (intrados) -convexe (extrados) ou concave - convexe, soit des profils dénommés "creux" très porteurs et favorables aux basses vitesses.

Quand on observe une aile de parapente, il n'est pas tout d'abord pas facile d'imaginer que la topologie de la structure n'est pas le profil volant : nous ne voyons pas l'air adhérent aux tissus, tout articulièrement au niveau du bord d'attaque et aux grandes incidences.

Dans le cas d'un parapente simple surface, ce sont des écoulements de peau, des bourrages et des adhérences comme on les concevait il y a vingt ans pour expliquer comment des ailes boudinées dotées de bord d'attaque aussi approximatifs pouvaient voler convenablement... Mais avec un savoir faire et des matériaux qui ont considérablement évolué depuis !

Plus facile est de mesurer l'allégement des structures qui s'additionne à la disparition de l'air contenu dans les caissons (7 à 8 kg d'air pour une aile montagne de taille S).

Pour revenir à l'analogie avec le pumping, une voile simple surface est un profil creux avec un volet de courbure non structuré (pas de mini ribs pour l'instant !)

La conséquence, nous l'avons vu, c'est que l'abaissemet des commandes va provoquer un recul marqué du centre de poussée, recul dont l'effet va être immédiat du fait qu'il n'y a pas d'air contenu pour s'opposer aux déformations et que l'inertie de l'aile est très faible, et que cet effet sera stable si le pilote ne mofifie pas la position de ses commandes.

Effets collatéraux prévisibles :

1- arrondi peu marqué à l'atterrissage
2- une capacité accrue à digérer la turbulence et à "mordre" dans les ascendances
3- la géométrie variable (!) puisque le profil de l'aile se déforme continuement quand le pilote actionne les commandes, le profil se creusant

On peut ici réellement parler de pilotage par gauchissement

Le comportement des ailes simples surfaces évoluera-t-il vers le parapente conventionnel (comme le bi Skin 2P) ?

Ou bien accusera-t-il ses différences ?


« Dernière édition: 08 Février 2017 - 21:06:43 par paul » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
paul
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« Répondre #16 le: 09 Février 2017 - 21:39:25 »

Le volet simple surface n'a pas de progressivité - sous 20 m2 chargés à 110 kg, le décrochage du volet survient brutalement aux alentours de 30 km/h, sans les signes annonciateurs produits par un dégonflement du bord de fuite, et se propage rapidement en remontant vers le BA.

Résultat : un shoot sec et rapide, dont l'énergie est heureusement atténué par la très faible masse de l'aile.

La comparaison avec la très innovante Skywalk Poison XAlps (EN D) est édifiante.

Sous la M de 24 m2 chargée elle aussi au max de la plage constructeur (115 m2), les joncs placés sous l'extrados au dessus des C s'interrompent au droit des fentes qui alimentent les volets (Jetflaps) et retardent la progression du décrochage sur l'extrados.

 Ils s'associent pour produire un ralentissement progressif jusqu'au décrochage qui n'intervient que vers 26 km/h.
« Dernière édition: 09 Février 2017 - 21:58:13 par paul » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
paul
Invité
« Répondre #17 le: 06 Juillet 2017 - 19:41:31 »

L’énergie d’un planeur a deux composantes : cinétique (1/2.M.V²) et potentielle (M.g.h)

Considérons la manœuvre du 3-6

Si le 3-6 est une manœuvre de descente rapide, c’est qu’elle dégrade rapidement son énergie potentielle

Une aile aura un rendement d’autant plus élevé en manœuvres qu’elle perdra peu d’altitude en réalisant celles-ci

L’aile idéale serait de ce point de vue celle qui a la sortie d’un 3-6 remonterait se stabiliser en vol droit à l’altitude de départ et dans la configuration (axe, vitesse, assiette) où la manœuvre a été déclenchée - On est pas loin du compte avec les « longues plumes »… Pour les méduses, on s’en rapproche… doucement - mais souvent au détriment de l'amortissement

Où rst le compromis ideal ?

La dégradation de l’énergie est synonyme de trainées accrues dans les configurations aérodynamiques associés à ces manœuvres

Ce surcroit de trainée est associée à l’abaissement des volets (« freins ») et à des élévations transitoires de l’incidence locale des profils composant l’aile en tangage mais aussi en roulis

Ces « aérofreins » sont un facteur d’accessibilité qui a fait beaucoup pour le développement du parapente

En la matière, il existe des concepts « OVNI » qui témoignent en effet que la chasse à la trainée n’est pas tout

Les Skim -comme les Bionic 2 en leur temps- ont démontré la particularité très singulière de sortir pratiquement à plat de séries de 3-6 engagés (avec une ressource faible, nécessitant pas ou peu de contrôle) et cela pour des raisons à l’évidence bien différentes

Et cela ne les empêche pas de bien monter en thermique par rapport à des modèles contemporains de chacune -plus conventionnels- grâce aux rayons courts de virage qu’elles autorisent et des choix de conception très différents

Ce qui n’empêche pas de constater que ces choix se font (pour l’instant) au détriment d’autres caractéristiques et de l’homogénéité des performances sur une large plage de vitesse et de rayons de virage

Qualités qui restent l’apanage des voiles actuelles les plus fines

« Dernière édition: 06 Juillet 2017 - 20:02:10 par paul » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
paul
Invité
« Répondre #18 le: 06 Juillet 2017 - 20:57:24 »

Si vous avez comme moi lu les excellents articles sur l'effet reflex, le wing over et le wing asymétrique vous avez toutes les cartes en main pour comprendre l'intérêt d'apprendre à dissiper votre énergie en virage.

L'article met l'accent sur la nécessité de laisser voler les ailes modernes dont les performance ont été obtenues en chassant les trainées

Mais aussi de rester à l'écoute de son aile pour être en mesure de développer des actions de contrôle précises et déterminées à bon escient

Je n'ai jamais été fan de la position mi-frein (le cul entre deux chaises)

En situation de tabasse (thermiques "atomiques")

1- je fais un demi-tour de main pour avoir avoir un max de débattement déployable
2- je me concentre sur la portance

Toute variation brutale de portance correspond à une accélération, accélération qui va initier une réponse aérodynamique de la voile

Il faut y répondre sans attendre la ruade !

En cas d'effacement brutal de la portance (choc avec ou sans cabré, ce qui dépend des choix des concepteurs de votre voile) = retenir que la seconde qui suit sera non plus du vol mais de la ballistique
Ma priorité sera de garder la voile en forme et au dessus de sa tête afin qu'elle puisse se remettre en vol aussi rapidement que possible en effectuant de vigoureuses tempo, plein debattement, et en remontant tout aussi vite les mains et en veillant à rester bien équilibré dans ma sellette

En cas d'accroissement tout aussi brutal de la portance (l'effacement pouvant succéder à cet accroissement) =
je n'utilise jamais l'accélérateur (sauf si l'accélération est progressive et que je suis loin du relief) et engage avec determination un virage en m'aidant au maximum de ma sellette pour initier majoritairement du roulis, roulis que je contrôle aux commandes

Intérét de cette manoeuvre qui ressemble à un évitement =
- amortir le choc (l'aile glisse vers l'intérieur du virage, effaçant une part de l'énergie du cisaillement rencontré dans la masse d'air
- conserver ma vitesse ou la reprendre en engageant franchement vers le sol si necessaire, ce qui aussi pour conséquence de ramèner l'incidence de mon aile à une incidence optimale et d'augmenter sa resistance a la fermeture

Ces quelques secondes de "calme" doivent suffire pour décider d'une stratégie :
- le combat en utilisant toute l'énergie emmagasinée pour vous décaler du coté de ce thermique atomique et vous y rétablir en virage serrée ou initier des wing paresseux  (par exemple, cas d'une confluence entre une brise de valle et un vent catabatique)
- la fuite (en 3-6 ou en wing asymétrique si vous savez faire en appliquant de judicieuses Tempo's en début de piqué (caractérisé pour la réapparition de la portance à un niveau voisin de la sensation ressentie en vol droit (en air calme!) tpour bénéficier à plein de leur effet aérofrein


Noter que la même "positive - active attitude" est valable quand il s'agit de traverser les dernières dizaines de mètres de chaos aérologique vous séparant d'une vache qui s'avére "craignos" et à laquelle vous ne pouvez pas couper

A ceci près que vous vous serez redressé (si votre harnais ne vous permet pas de piloter debout, entrainez-vous... ou changer de harnais cocon) et que les 3-6 sont prohibés près du sol



« Dernière édition: 06 Juillet 2017 - 21:21:21 par paul » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
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