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Forum de parapente

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Auteur Fil de discussion: Fermeture assymètrique accélérée  (Lu 6302 fois)
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Nolan
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« le: 10 Décembre 2017 - 09:45:34 »

Je me pose plusieurs questions sur les fermetures accélérées.

- Sont-elles plus violentes que les fermetures non accélérées (donc plus dur à contrer) ou juste plus probables du fait de l'incidence modifiée?
- Accélérez vous lorsque vous avancez vent de face près du relief ou préférez vous vous éloignez du relief avant tout?

Un accident s'est produit jeudi et je me pose beaucoup de questions.
Ex: à la Sainte Victoire, je suis déjà allé assez loin à l'Est de la Croix. Pour revenir, bien contré par le SO il m'est arrivé d'accélérer en longeant la paroi avec une marge de sécurité que j'estime suffisante en vol non accéléré. Faut-il mieux s'éloigner de la paroi, accélérer puis recoller?

Merci pour vos retours d'expérience
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piwaille
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« Répondre #1 le: 10 Décembre 2017 - 10:20:01 »

A la première question
Citation
Sont-elles plus violentes que les fermetures non accélérées (donc plus dur à contrer) ou juste plus probables du fait de l'incidence modifiée?
les deux mon général
* tu as plus d'énergie (puisque plus de vitesse) donc la cagade secoue plus
* ... les ailes moderne sont calées pour être légèrement accélérées. donc avec un petit chouille d'accélérateur tu es mieux "au centre" de la plage d'incidence admissible. Mais quoi qu'il en soit, plus tu accélères et moins tu risque le décrochage mais plus tu risque la fermeture.

A la dernière question
Citation
Faut-il mieux s'éloigner de la paroi, accélérer puis recoller?
Je ne visualise pas forcément ce que tu pense faire. C'est pas le fait (transitoire) d'appuyer sur le barreau qui augmente le risque de fermeture, c'est le fait (établi) d'être à pleine vitesse. Donc s'écarter du relief pour enfoncer puis revenir coller au relief ne sert à pas grand chose.

grosso modo
* plus tu va vite et plus les rayons de virage sont grand et donc plus il faut (faudrait) voler écarté du relief
* plus tu vole écarté du relief et plus tu va subir le vent météo (il y a un effet gradient vertical lorsque tu te rapproche du relief)
entre les deux ... il faut trouver le juste milieu tant dans le placement (au relief/en vallée) tout comme dans l'appuis du barreau (c'est pas on/off, un barreau ça se dose)
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Pas de support par MP. Utilisez http://www.parapentiste.info/forum/le-chant-du-vario-b53.0/
Citation de: Bernard Werber
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« Répondre #2 le: 10 Décembre 2017 - 10:53:21 »

Dans la mesure ou accéléré, et c'est bien le but, on a une vitesse-air plus importante, forcément l'énergie potentielle de la voile s'en voit augmentée. Quand la fermeture se produit, qu'elle soit asymétrique ou frontale d'ailleurs, cette énergie se manifeste car la fermeture crée dans tous les cas un énorme aéro-frein.
Un peu comme si en voiture tu bloquais une voire les deux roues. Tu t'imagines facilement que plus tu roule vite, plus tu va faire valdinguer vers l'avant tous ce qui est dans la voiture et combien plus, le moindre écart de volant risque de te faire partir en tête à queue.

Pour ta 2ème question, c'est oui aussi. En accelerant tu diminue comme tu le sais déjà, l'incidence de ton aile en modifiant son calage. Ce faisant tu rends ton aile plus sensible à la fermeture sur une perturbation aérologique car le calage de son profil sera déjà plus proche de son point de rupture.

Lis l'excellent référentiel du théoriques BPC, tu y trouveras beaucoup de réponses et d'explications.

Pour la suite de ton questionnements, sur comment cheminer, ma réponse serait ; cela dépend, quoique ce n'est pas vrai. Perso, vraiment à ras du relief, je ne pousse jamais le barreau à fond, pas même à moitié, au mieux un petit 1/3 et encore. Si vraiment je suis contré à ce point au ras du relief, je considère que je suis au mauvais endroit et/ou volant dans la mauvaise direction et je choisi une alternative autre. Je tente ma chance sans accelerer si cela me permet encore de progresser au relief ou aussi éloigné que possible si la solution est dans le fait d'accélérer.

Note que si on est très contré au ras du relief avec donc un vent assez fort qui léche latéralement ce relief, le risque est grand de se retrouver dans une turbulence produite par un escarpements du dit-relief et de s'en manger une bonne de fermeture même non-accélérée.

Enfin si tu te poses des questions vis-à-vis d'un accident dont tu as été temoin. Il faut prendre l'accident comme la résultante de multiples causes autant factorielles que circonstancielles. Et donc que réfléchir que sur une seule d'entre elles ne te permettras pas de trouver une réponse/solution unique et fiable à 100 %.

Ta propre façon de voler joue aussi pour déterminer ce qui est la meilleure méthode pour toi.

Et là, il n'y a que l'expérience, ton expérience, qui peut t'aider aux bons choix. Le seul vrai avis/conseil que je peux te donner. C'est que pour acquérir de l'expérience, il est préférable de... ne pas se mettre au tas avant de l'avoir acquise.

Bonne réflexion,

Edit ; sans doute partiellement ou totalement grillé par Piwaille,  trinquer

Edit-bis ; Comme le dit Piwaille et que je ne précise pas suffisamment. L'astuce est de trouver le juste millieu entre accélérer et placements dans la masse d'air avec comme alternative ultime d'aller se poser en sécurité, quitte à partir vent de cul se trouver le terrain le plus approprié que l'on a peut-être déjà survolé plutôt que d'insister pour espérer rejoindre un autre plus devant.
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Nolan
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« Répondre #3 le: 10 Décembre 2017 - 11:39:20 »

Merci à vous deux, c'est bien clair: si je ferme accéléré j'ai plus de vitesse donc plus d'énergie.

Citation
C'est pas le fait (transitoire) d'appuyer sur le barreau qui augmente le risque de fermeture, c'est le fait (établi) d'être à pleine vitesse. Donc s'écarter du relief pour enfoncer puis revenir coller au relief ne sert à pas grand chose.

Ma question était bien de quitter le relief pour accélérer et se sortir de ce vent de face pour ensuite recoller au relief une fois que l'accélérateur n'est plus nécessaire.

 
Citation
Note que si on est très contré au ras du relief avec donc un vent assez fort qui léche latéralement ce relief, le risque est grand de se retrouver dans une turbulence produite par un escarpements du dit-relief et de s'en manger une bonne de fermeture même non-accélérée.

Là Wowo tu vois juste, j'étais limite sous le vent d'une des multiples épaule de la Sainte et ma décision d'accélérer pour me sortir de cette situation contrée où je perdais de l'altitude n'était je pense pas la bonne puisqu'une fermeture asymétrique massive m'aurait amené dans la paroi.

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fabrice
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« Répondre #4 le: 10 Décembre 2017 - 16:35:53 »

Lorsqu'on se pose ce genre de questions, cela signifie qu'il y a encore des étapes de progression à passer, ce n'est pas un reproche.

En dessous de 200m/sol, les incidents de vol peuvent dégénérer en accident, et ces dernoers sont d'autant + graves qu'il y a d'énergie à dissiper. En conséquence, il faut :
   * soit être loin de tout obstacle, verticalement et horizontalement, pour éventuellement avoir le temps de se freiner, avec le secours en dernier recous;
   * soit être très très proche du sol, 2-3 m,  pour y finir directement en cas d'incident, c'est uniquement sage, si notre vitesse/sol est relativement faible, donc uniquement vent de face. Dans ce type de vol, sur un relief avec des aspérités importantes, il est préférable de savoir lire les rouleaux, comme le font un kayakiste qui descend un torrent.
« Dernière édition: 10 Décembre 2017 - 16:43:02 par fabrice » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée

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« Répondre #5 le: 10 Décembre 2017 - 17:04:28 »

Je me pose plusieurs questions sur les fermetures accélérées.

- Sont-elles plus violentes que les fermetures non accélérées (donc plus dur à contrer) ou juste plus probables du fait de l'incidence modifiée?


Plus probables du fait de l'incidence plus faible : C'est vrai et cela est en partie compensé par les avancées techniques (sharknose, lattage, renforts internes). On ferme beaucoup moins souvent qu'avec les voiles de générations précédentes mais quand on ferme c'est souvent massif !

Plus violentes que les fermetures non accélérées : C'est une règle de mécanique de vol, tout les phénomènes sont liés au carré de la vitesse.

Exemple pour une aile qui vole à 40 mains haute et 50 accélérée. Le coefficient C d'effet aérodynamique passe de 1600 à 2500.
Pour une augmentation de 25% de la vitesse on observe une augmentation de plus de 56% de toutes les réactions de la voile. Cela explique logiquement l'augmentation nette de l'importance et de la violence des fermetures quand on vole plus vite.
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« Répondre #6 le: 10 Décembre 2017 - 17:16:38 »

Une fermeture accélérée peut être beaucoup plus impressionnante ... Même avec une voile plutôt sage.
Sur mon ancienne voile (B cool) c'est comme ça que j'ai pris mon plus gros vrac. J'étais accéléré à fond en transition très loin du sol lorsque je suis passé dans un cisaillement. J'ai vu la voile littéralement se mettre en boule à 45° derrière moi. ça ne m'a pas stressé plus que ça vu mon énorme hauteur sol à ce moment et mon entrainement acro mais ça ma définitivement convaincu qu'accélérer près du sol n'était pas une option.
Si en vol tu te retrouve obligé d'accélérer pour pouvoir avancer c'est qu'il ne fallait pas décoller (et ce, que ce soit près ou loin du relief!) ... à la Sainte la balise aide bien pour cela (+ analyse fine des prévision, et discussion avec les locaux très sympa)  

Autre chose, en vol accéléré, on ne pilote en général pas aux freins, mais plutôt avec les élévateurs arrières ce qui nous rends moins efficace pour contrer une fermeture, car d'une part tout va plus vite et d'une autre il faut que le pilote prenne le temps de lâcher le barreau avant de pouvoir contrer aux freins...

En bref, si tu n'es pas compétiteur en cross, considère l'accélérateur comme un moyen d'améliorer une transition face au vent lorsque tu es en air pas trop turbulent et pas trop proche du relief.

Pour info, contrer une fermeture accéléré, on peut te l'introduire lors d'un stage SIV, c'est vraiment un excellent moyen de te rendre compte de ce qui se passe (et je n'ai pas d'action dans aucune école Sourire )  vrac   
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« Répondre #7 le: 10 Décembre 2017 - 17:53:03 »

Les réponses sont dans tous les manuels et dans tous les bouquins, tes questions figurent dans le QCM du brevet de pilote. Si tu n'as pas cette compétence élémentaire, mieux vaut ne pas pousser le barreau à fond et être prêt à relever le pied dès que tu sens un poil de mou au-dessus, voire même si cela gigote juste un chouïa.
Plus tard, tu apprendras à gérer le tangage au barreau.
*Piwi et *Wowo ont déjà tout dit : plus la voile vole vite (accélérée ou chargée) et plus les fermetures sont "éprouvantes".

Il y a des voiles classées C uniquement parce qu'elles ont un C à la fermeture à 75% accélérée, sinon c'est tout en A avec quelques B (ma bonne vieille Artik par exemple). En déduire que ce sont des B si on ne pousse pas le barreau serait cependant une lourde erreur, ne serait-ce qu'à cause de l'allongement : en cas de vrac, elles exigent un pilotage de niveau C maîtrisé et mes stages SIV ne furent pas inutiles.
Descendons d'un cran :
Il y a des voiles classées B uniquement parce qu'elles ont un B à la fermeture à 75% accélérée, sinon c'est tout en A (la Joy de mes débuts était ainsi). En déduire que ce sont des A si on ne pousse pas le barreau serait cependant une lourde erreur : en cas de vrac, elles exigent un pilotage de niveau B maîtrisé... mais elles sont quand même quasiment auto-démerdantes, bref utilisables en sortie d'école pour des pilotes qui progressent vite.

Il ne faut pas non plus se faire trop d'illusions sur une remise en vol après un vrac : une B même "sage" peut shooter très violemment, cela m'est arrivé avec une Arriba sur une énorme rentrée de NE qui mit tout le monde à la rue, même des super pilotes en biplace. C'est ce vrac, bien géré, qui me décida à faire un 1er SIV.

J'ai encaissé deux autres vracs avec l'Artik et trois avec la Diamir (dont un au Brévent près du relief), je n'irai pas jusqu'à dire que ce fut de la rigolade mais je suis quand même sereine en vol, très concentrée et très présente sous ma voile. Si on baye aux corneilles, la Diamir peut se montrer plutôt éprouvante si elle part en quenouille.
Il en est de même pour une Iota, une Ikuma, une Blacklight, une Jedi ou une Mentor - qui sont en B+ - mais même une B "tranquille" demande d'être présent dessous.
Bref les pilotes contemplatifs seront vitre rappelés au sens des réalités.
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« Répondre #8 le: 10 Décembre 2017 - 18:00:32 »

Nolan

l'accident auquel tu fais reference (Cuges les Pins jeudi dernier, dans lequel le pilote est malheureusement decede) devra etre debriefe afin de pouvoir en tirer les consequences, notamment pour les pilotes qui pratiquent sur ce site (j'en fais partie comme toi je suppose).

Pour le moment, les personnes en mesure de faire cette analyse (ecole locale / autres pilotes presents...) sont dans le deuil, et ce n'est donc pas le bon moment, mais je suis sur que nous aurons des informations pertinentes pour faire en sorte qu'un tel drame ne se reproduise pas.

Je n'etais pas present, et je ne suis pas assez bon techniquement pour apporter beaucoup d'elements, le seul point que je pourrais te conseiller concernant ta question est qu'a mon humble avis, a ton niveau (qui doit etre similaire au mien) on oublie l'accelerateur quand ca devient turbulent et qu'on est colle au relief, quitte a se brancher. Certains ici me contrediront peut-etre, mais je pense qu'il vaut mieux une voile morte et une intervention de debranchage qu'un vrac a moins de 50m/sol.

Je ne concois l'accelerateur, pour un pilote de niveau loisir, qu'en conditions laminaires ou en cas descente rapide aux oreilles. Et le drame de jeudi me conforte dans cette idee pour ma pratique personnelle.
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« Répondre #9 le: 10 Décembre 2017 - 21:58:15 »

Salut

Les paroles c'est bien , mais rien de mieux que la pratique , réserve toi  un siv  dès maintenant pour le mois d'avril , les places sont rares Sourire


Les fermetures accélérées ça dépote , beaucoup d'énergie. A moins d'être dans dans des conditions calme , l'utilisation de l'accélérateur en conditions thermique ou cheminement demande une attention de tous les instants !!  Sinon sanction  vrac

A bientot sous les cumulus
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« Répondre #10 le: 10 Décembre 2017 - 22:15:08 »

L'accélérateur (ou les trims) comme les poignées de freins, comme d'ailleurs aussi la sellette sont les organes de commandes dont nous disposons pour piloter et optimiser le comportement de notre voile MAIS ce sont aussi des organes de sécurité.

On peut se retrouver contré sur la route vers l'attero par une brise de vallée insuffisamment envisagé avant de décoller et pendant le vol et le mal étant fait. L'accélérateur peut nous sauver la face et les miches. Il est pour cela impératif de l'avoir installer et régler mais aussi, savoir s'en servir.

C'est pourquoi il faut dans sa progression, penser à s'y accoutumer, s'y entrainer quand les conditions s'y prêtent. C'est au moins aussi intéressant et profitable que de savoir comment se ressent une fermeture "provoquée" en air calme avec une voix calme et posée qui te rassure en te disant quoi faire.

Un SIV ne t'apprendra pas à gérer avec certitude une fermeture dans la vie réelle dans des conditions turbulentes à ras du caillou, le croire c'est se mettre en danger. Voler en comprenant comment fonctionne ton aile au vu des circonstances est beaucoup plus fiable, pour cela il faut se fixer une progression raisonné et progressive.
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« Répondre #11 le: 10 Décembre 2017 - 22:34:20 »

Citation
Lorsqu'on se pose ce genre de questions, cela signifie qu'il y a encore des étapes de progression à passer

Oui! Peut-il en être autrement après une trentaine d'heures en l'air?

Citation
En dessous de 200m/sol, les incidents de vol peuvent dégénérer en accident, et ces derniers sont d'autant + graves qu'il y a d'énergie à dissiper.

Je vole principalement dans les Calanques et il est bien rare que l'on arrive à être à plus de 200m/sol. Par contre souvent l'accélérateur permet d'avancer quand le vent marin est un peu accéléré par le relief. Les vols sont assez différents de ceux que j'ai pu faire à Annecy, Verel ou St Hilaire.

Vos points de vue assez tranchés sur la question de l'accélérateur me permettent en tout cas de remettre en question l'utilisation que j'en fais.

Citation
je suis sur que nous aurons des informations pertinentes pour faire en sorte qu'un tel drame ne se reproduise pas

Je le souhaite aussi. Le but du sujet n'est d'ailleurs pas de débriefer l'accident. Connaissant le site et le pilote cela m'a fait beaucoup réfléchir à ma façon de piloter et je me suis revu accélérer dans des situations que je ne considère avec le recul pas saines. Je suis venu ici récupérer quelques retour d'expériences et connaissances techniques d'autres pilotes pour confirmer mes doutes et revoir ma façon de faire.
Citation
Je ne concois l'accelerateur, pour un pilote de niveau loisir, qu'en conditions laminaires ou en cas descente rapide aux oreilles.

Oui c'est le plus sur.

Le SIV un jour oui, je pense que faire du SIV pour faire du SIV sans avoir une expérience des situations préalables n'est pas forcément le plus bénéfique. Ce n'est que mon avis.
Je crois plus en la progression raisonnée dont parle wowo pour apprendre à connaitre sa voile, ses capacités et ses limites.
« Dernière édition: 10 Décembre 2017 - 22:55:37 par Nolan » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
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« Répondre #12 le: 11 Décembre 2017 - 02:46:07 »

30h de vol, c'est assez peu de chose question expérience, le pilote qui a volé 30h (dont un paquet de ploufs => une centaine de vols) est encore bien tendre.
J'en étais à peu près là quand je fis le vrac avec l'Arriba.

Il m'est arrivé une seule fois de garder l'accélérateur quasiment jusqu'au sol, avec les grandes oreilles : cela montait partout, c'était vraiment craignos et je reculais... sans m'inquiéter parce que je savais qu'une fois dans le gradient j'allais soit avancer un peu, soit parachuter, il y avait derrière moi un rideau d'arbres (des frênes) et je pus me poser avec précision, aux vaches évidemment.
J'avais quand même à l'époque 800vols dans la musette, juste de quoi garder la tête froide et tous les sens en alerte.

Une grande majorité de pilotes, même d'un bon niveau, n'utilisent l'accélérateur qu'avec les oreilles ou du vent de face assez fort... ou dans des transitions, évidemment. Il ne me viendrait pas à l'idée de pousser le barreau près du relief, c'est vraiment un truc à avoir des ennuis.
De même qu'on ne pilote pas aux arrières quand on gratte le caillou. Dans ce genre de vol, il faut pouvoir dégager en une fraction de seconde donc être toujours prêt et en position de le faire.

J'ai toujours volé uniquement en montagne et je ne connais les Calanques que pour y avoir grimpé dans ma jeunesse. Il reste que la mécanique du vol est la même et que si on évolue pas loin du sol il faut être encore plus circonspect que quand on a du gaz sous les pieds, plus on est bas et plus vite on est par terre en cas d'incident.
Et hop, une porte ouverte bien enfoncée, avec énergie et conviction.
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« Répondre #13 le: 11 Décembre 2017 - 12:25:33 »


Ex: à la Sainte Victoire, je suis déjà allé assez loin à l'Est de la Croix. Pour revenir, bien contré par le SO il m'est arrivé d'accélérer en longeant la paroi avec une marge de sécurité que j'estime suffisante en vol non accéléré. Faut-il mieux s'éloigner de la paroi, accélérer puis recoller?


Bonjour,

Je vole assez souvent à Sainte-Victoire.
J'ai réalisé à ce jour 595 vols sur cette montagne depuis avril 1988, dont 358 depuis les décollages situés à l'ouest de la montagne (celui dont tu as décollé se trouve là) et je n'ai jamais (je dis bien "jamais") utilisé mon accélérateur à Sainte-Victoire !

Pour des pilotes de loisir comme toi et moi, qui ne réalisons pas de vols de distance (donc pas de transitions face au vent), je ne vois pas à quoi peut servir l'accélérateur, à part pour faire les oreilles accélérées.

En 30 ans de pratique et 1 117 vols au compteur (dont des centaines en moyenne ou haute montagne), je n'ai utilisé mon accélérateur en vol qu'une seule fois lors d'un vol turbulent depuis le Dôme des Glaciers (mauvaise analyse aérologique et flemme de redescendre à pied) en faisant les oreilles (avec accélérateur) pour stabiliser ma voile dans une masse d'air très turbulente.

Depuis plusieurs années je ne vole qu'avec mon Ultralite1 (Ozone) qui a la réputation (et le défaut) de ne pas être une voile rapide, et je n'ai jamais utilisé l'accélérateur avec cette voile.

En partant le long des crêtes à Sainte-Victoire avec de la brise ouest ou sud-ouest (conditions classiques d'après-midi) on se retrouve dans l'une des situations suivantes :
- si on va simplement jusqu'à la Croix de Provence, on arrive toujours à rentrer (malgré la brise d'ouest ou sud-ouest) jusqu'à l'atterro officiel sans problème ;
- si on va jusqu'au Pilier du Signal (à l'est de la Croix) on arrive en général à rentrer, mais cela peut être un peu juste si la brise est bien établie (on l'a de face au retour) ;
- si on dépasse le Pilier du Signal vers l'est, il y a de très fortes chances de se faire "enterrer'" au retour et de ne pas pouvoir rejoindre l'atterro (sauf s'il y a une tendance sud/sud-ouest qui permet de tenir au-dessus de la crête sommitale), mais il ne sert absolument à rien d'utiliser l'accélérateur le long du relief (c'est dangereux et inutile !).
Si on voit qu'on descend sous la crête et que le retour à l'atterro officiel est compromis, il suffit de dégager du relief et de rejoindre (aucun problème pour cela) l'immense terrain dégagé et sans aucun obstacle appelé "le champ du chinois" à proximité de la Maison Sainte-Victoire.
On se pose là en sécurité et un petit coup de stop (ou une descente à pied assez courte et sympa sur un bon chemin) ramène au parking de départ !

Si tu voles là-bas regarde ce que font les pilotes locaux : il est très rare que certains d'entre eux dépassent le Pilier du Signal (sauf s'ils sont haut au-dessus de la crête sommitale).
Et surtout n'utilise pas ton accélérateur le long du relief ici : personne ne le fait car c'est dangereux et cela ne sert à rien.
Va assurer un atterro tranquille et sécurisé (ce ne sont pas les champs dégagés qui manquent !).

C'est juste une opinion personnelle, mais je connais bien le site.

 trinquer

A+ Marc
« Dernière édition: 11 Décembre 2017 - 12:36:57 par Lassalle » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
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« Répondre #14 le: 11 Décembre 2017 - 13:39:57 »

à ce niveau de la discussion j'hésite

d'un coté je tords le cou de certaines affirmations qui laissent à penser que l'accélérateur serait un outil d'usage exceptionnel alors que c'est un moyen parmi tant d'autres qui sont à notre portée (le plus courant étant les freins)

d'un autre coté je ne voudrais pas t'inciter à prendre de risque en te laissant reposer ta sécurité sur l'abus du barreau.

je te propose de voir avec ton moniteur préféré les notions suivantes :
* lecture du relief pour ne pas avoir à subir les compressions et effets venturis dans les calanques
* utilisation (plus) régulière du barreau

Le meilleur passage que j'ai envie de citer c'est
L'accélérateur (ou les trims) comme les poignées de freins, comme d'ailleurs aussi la sellette sont les organes de commandes dont nous disposons pour piloter et optimiser le comportement de notre voile MAIS ce sont aussi des organes de sécurité.
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Citation de: Bernard Werber
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« Répondre #15 le: 11 Décembre 2017 - 13:53:17 »

30H de vol, cela peut représenter déjà un peu d'expérience, mais est-elle suffisante pour s'affranchir de voler sur des sites à l'aérologie plus prévisible, avec des dégagements lorsque le vent forci?
Si on n'a pas le choix du site, alors il faut choisir les créneaux météo, ceux où les conditions donnent la marge nécessaire qu'un débutant doit avoir pour gérer ses erreurs de pilotage et d'évaluation.
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« Répondre #16 le: 11 Décembre 2017 - 15:14:18 »

Citation
- si on dépasse le Pilier du Signal vers l'est, il y a de très fortes chances de se faire "enterrer'" au retour et de ne pas pouvoir rejoindre l'atterro (sauf s'il y a une tendance sud/sud-ouest qui permet de tenir au-dessus de la crête sommitale), mais il ne sert absolument à rien d'utiliser l'accélérateur le long du relief (c'est dangereux et inutile !).
Si on voit qu'on descend sous la crête et que le retour à l'atterro officiel est compromis, il suffit de dégager du relief et de rejoindre (aucun problème pour cela) l'immense terrain dégagé et sans aucun obstacle appelé "le champ du chinois" à proximité de la Maison Sainte-Victoire.

Salut Marc,
Ce jour là c'était une belle journée de SSO (il y a un mois?), j'ai fait 1250m au niveau de la Croix. Les conditions étaient très bonnes et donc j'ai poussé un peu sur la crête en me disant qu'il y aurait du rendement grâce au Sud. Il était possible de dépasser un peu le pilier mais on était effectivement bien contré dans des trucs pas clairs sur le retour.
Il n'y avait pas de nécessité d'utiliser l'accélérateur: j'avançais. J'ai gardé de mes premières sorties du bocal dans les Alpes avec les copains crosseurs que l'accélérateur c'est bien quand on se fait contrer ou dégueuler: si ça dégueule autant sortir de là le plus vite possible quitte à dégueuler encore plus mais moins longtemps.
A la Sainte je vois que je suis légèrement contré, je dégueule un peu et je me dis que je vais me sortir de là plus rapidement avec un coup d'accélérateur: mon interprétation de leur utilisation de l'accélérateur n'est pas la bonne.

Avec le recul et à vous lire ce n'est pas à faire, alors je le ne le ferais plus. Je garde l'accélérateur comme un élément de sureté, de pilotage dans certaines conditions en prenant en compte que son utilisation réduit mes marges de sécurité par rapport au relief.
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« Répondre #17 le: 11 Décembre 2017 - 15:34:32 »

L'accélérateur est avant tout un outil de performance.
Pour la sécurité, je le verrais plutôt comme une solution moins pire que reculer ou poser dans un endroit inhospitalier. Être dans cette situation est le résultat d'une erreur de lecture, d'anticipation,...
Mais cela ne doit pas empêcher de s'entrainer à l'utiliser, avec du gaz bien entendu, dans le calme au début, puis dans un  peu de turbulence. Avec les profils d'aujourd'hui, il ne faut pas l'utiliser avec du frein, sinon la fermeture est presque assurée en conditions un peu turbulentes.
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« Répondre #18 le: 11 Décembre 2017 - 19:33:23 »

J'ai la chance de voler avec une voile extrêmement précise et sensible (la Diamir) qui a un excellent plané et qui est formidable dans du tout petit au ras du caillou et les pieds au cul des écureuils. Elle n'est cependant pas très rapide.
JAMAIS D'ACCELERATEUR dans de telles conditions (vol-rando du matin à planfait).

La montée aux Dents de Lanfon l'après-midi n'est pas souvent confortable, on se fait bien chahuter => pas d'accélérateur.
Une fois aux Dents, si on est près du relief, on se fait encore bien secouer => pas d'accélérateur.

Quand on transite pour aller au Roc des Boeufs, de l'autre côté du lac, on traverse une zone très moisie => pas d'accélérateur, on ne peut raisonnablement pousser le barreau qu'au-dessus de Talloires, après quoi on va "taper" le Roc et on le "remonte" dans la brise, en enroulant ce qui se présente (=> pas d'accélérateur).
On n'accélère pas davantage quand on entreprend la traversée vers le déco de Montmin, on ne pousse le barreau que quand on est au-dessus du lac.
Ensuite on monte au Roux dans du dynamique (pas d'accélérateur) puis on va soit à la Tournette (du dynamique et du thermique (pas d'accélérateur) soit au Lanfonnet et une fois traversée la Combe Noire on se fait le plus souvent baratter pire qu'affreux. C'est plus loin, quand on tire vers Planfait avec la brise dans le nez, qu'on pousse le barreau... et il arrive qu'on ne passe pas la compression et qu'on soit contraint à poser sur le plateau de Vérel (vache 3 étoiles).

Il m'est arrivé une fois de rentrer du Roc sur Planfait à 5 km/h au 1er barreau et dans un dégueulant à -5 (en cause un cunimb en formation sur les Bauges). Cela se termina par un atterrissage épouvantablement dangereux DANS Talloires, dans les rouleaux sous le vent du Roc de Chère, sur une pelouse minuscule devant un pavillon. Il va sans dire que j'avais lâché le barreau dès le lac franchi.

Certaines sellettes ont des poulies minuscules et il faut des jambes de coureur de 100m pour tenir l'accélérateur. Ma Delignt 2 a des grosses poulies et le tenir d'un seul pied n'est absolument pas fatigant... mais de là à en abuser il y a un boulevard.

En air libre, au-dessus des reliefs, l'accélérateur se justifie pleinement. Il contribue à rendre la voile plus solide dans les petites turbulences et on s'en sert pour gérer les petits mouvements de tangage, le roulis étant géré aux arrières. Cette façon de faire optimise la glisse et il y a des pilotes qui montent un 3ème barreau pour avoir une meilleure précision.

Il n'y a qu'un seul vol (jusqu'à présent) sur lequel je pousse à fond le 2ème barreau : c'est dans la traversée du lac le matin, depuis le déco de Montmin pour aller raccrocher la falaise d'Entrevernes. Sans l'accélérateur, on a peu de chances de "raccrocher". Avec, on va pouvoir remonter sur la falaise (sans accélérer) dans du thermique, puis passer au-dessus et il devient alors facile d'aller poser à Doussard ou de rentrer à Planfait en retraversant le lac.
 trinquer
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« Répondre #19 le: 11 Décembre 2017 - 21:08:02 »

Sagarmatha contraste à 100% avec l'autre type dans un Tito sur YouTube qui dit d'accélérer pour toutes les occasions.  hein ?
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« Répondre #20 le: 11 Décembre 2017 - 21:14:38 »

 hein ?

[...]
Il m'est arrivé une fois de rentrer du Roc sur Planfait à 5 km/h au 1er barreau et dans un dégueulant à -5 (en cause un cunimb en formation sur les Bauges). Cela se termina par un atterrissage épouvantablement dangereux DANS Talloires, dans les rouleaux sous le vent du Roc de Chère, sur une pelouse minuscule devant un pavillon. Il va sans dire que j'avais lâché le barreau dès le lac franchi.
[...]

Ce que je pige pas là Viviane, c'est pourquoi tu as pas tourné vent de cul, avec autant de zef tu aurais bénéficié d'une finesse de planeur pour trouver une vache plus confortable. Voire revenir au Roc pour tenter de faire du gain grâce aussi au zef et puis choisir un autre chemin pour revenir plutôt qe de bourriner tetue face au vent. hein ?
« Dernière édition: 11 Décembre 2017 - 21:39:08 par wowo » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée

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« Répondre #21 le: 12 Décembre 2017 - 06:34:33 »

Sagarmatha contraste à 100% avec l'autre type dans un Tito sur YouTube qui dit d'accélérer pour toutes les occasions.  hein ?

http://vimeo.com/89291872
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« Répondre #22 le: 13 Décembre 2017 - 13:03:57 »

Oh ho ho Viviane ou ce que t'es !

Je te pensais occupé ailleurs mais comme je vois que tu es active sur le fofo, j'avais espéré que tu nous donne une explication quelle qu'elle soit sur le pourquoi du comment ;

hein ?

[...]
Il m'est arrivé une fois de rentrer du Roc sur Planfait à 5 km/h au 1er barreau et dans un dégueulant à -5 (en cause un cunimb en formation sur les Bauges). Cela se termina par un atterrissage épouvantablement dangereux DANS Talloires, dans les rouleaux sous le vent du Roc de Chère, sur une pelouse minuscule devant un pavillon. Il va sans dire que j'avais lâché le barreau dès le lac franchi.
[...]

Ce que je pige pas là Viviane, c'est pourquoi tu as pas tourné vent de cul, avec autant de zef tu aurais bénéficié d'une finesse de planeur pour trouver une vache plus confortable. Voire revenir au Roc pour tenter de faire du gain grâce aussi au zef et puis choisir un autre chemin pour revenir plutôt qe de bourriner tetue face au vent. hein ?

Car là, il existe assurément un réel intérêt pédagogique pour tous ceux qui lisent le forum et qui se posent de justes questions sur le bon usage de l'accélérateur en parapente mais aussi sur les plans de vol et leur nécessaires révision par moment au gré des conditions de vol qui évoluent.

Tu va pas me laisser penser que soit tu n'as pas de raisons (bonnes pour toi à minima) à proposer ou pire (et ça je ne peux me l'imaginer) que c'est peut-être avec le recul le constat d'avoir mal joué dans la circonstance et de ne pas vouloir t'y reconnaître qui te fait ignorer la question.

Au plaisir de te lire,

 trinquer

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« Répondre #23 le: 13 Décembre 2017 - 13:49:31 »

Il m'est arrivé une fois de rentrer du Roc sur Planfait à 5 km/h au 1er barreau et dans un dégueulant à -5 (en cause un cunimb en formation sur les Bauges).

Faut lire hein!
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« Répondre #24 le: 13 Décembre 2017 - 14:14:07 »

Il m'est arrivé une fois de rentrer du Roc sur Planfait à 5 km/h au 1er barreau et dans un dégueulant à -5 (en cause un cunimb en formation sur les Bauges).

Faut lire hein!

Mouaih... pour autant risquer d'aller se fracasser en pleine ville, il ne s'est pas non plus montré dans les trois dernières minutes je pense. Si la masse d'air était descendante et non montante, il n'y avait, il me semble, pas non plus encore une telle urgence à descendre pour finir au pire endroit possible.

Est-ce que vraiment il n'y avait pas d'autres solutions à envisager, c'est ça finalement la question que je me pose assis devant mon clavier. hein ?
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« Répondre #25 le: 13 Décembre 2017 - 14:58:38 »

 Ben si je comprends bien. Si tu connais un peu le spot. Ou si tu regardes sur une carte ou une photo satellite, avant, c’est le lac. Y’a surement un moment où tu peux faire demi tour, assez haut et assez tôt, et puis après c’est trop tard...
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« Répondre #26 le: 13 Décembre 2017 - 19:09:33 »

J'imagine que c'est juste le fait de ne pas se poser au pied du roc des boeufs à Duingt (et faire du stop pour rentrer à Talloire) ...   canap
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« Répondre #27 le: 13 Décembre 2017 - 22:09:37 »

Oui, ou pour fuir la zone d'accélération créée par le cumul de la brise et du cunimb qui tirait au bout du lac. Enfin j'en sais rien, j'étais pas là. C'est pour pas juger des décisions, bonnes ou mauvaises, prises dans une situation qu'on ne connait pas vraiment... Mais c'est pas vraiment le sujet de toute façon  salut !
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Nico
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« Répondre #28 le: 13 Décembre 2017 - 23:52:56 »

Je me pose plusieurs questions sur les fermetures accélérées.

- Sont-elles plus violentes que les fermetures non accélérées (donc plus dur à contrer) ou juste plus probables du fait de l'incidence modifiée?
- Accélérez vous lorsque vous avancez vent de face près du relief ou préférez vous vous éloignez du relief avant tout?

Un accident s'est produit jeudi et je me pose beaucoup de questions.
Ex: à la Sainte Victoire, je suis déjà allé assez loin à l'Est de la Croix. Pour revenir, bien contré par le SO il m'est arrivé d'accélérer en longeant la paroi avec une marge de sécurité que j'estime suffisante en vol non accéléré. Faut-il mieux s'éloigner de la paroi, accélérer puis recoller?

Merci pour vos retours d'expérience


Avec ma Kaîlash, quand je ferme à vitesse bras haut, il y a au plus juste un petit mouvement en rouli le temps de revenir en dessous de la partie ouverte.

J'ai déjà eu en Paramoteur avec la Kaîlash une fermeture asymétrique à 80% full accélérée et détrimé au max du PTV avec le moteur qui pousse. L'aile à réouverte rapidement après avoir fait presque 180 degrés. Donc oui il y a bien une différence mais en vol accéléré, j'ai moins peur d'une asymétrique que d'une grosse détente de suspentes comme j'ai déjà eu (en Paramoteur).

Pour ta question "Faut-il mieux s'éloigner de la paroi, accélérer puis recoller?", près du relief, les turbulences du aux rafales ou déclenchement thermique peuvent aussi bien arrivé de devant comme de derrière. Il n'y a donc pas que la fermeture qui guette mais aussi le décrochage.

Les manuels d'utilisation des ailes parlent habituellement du pilotage à adopter en aérologie active. Dépendant si c'est une aile full reflex ou profil parapente, dépendant à quel niveau de pilote s'adresse l'aile, ça ne sera pas toujours les mêmes conseils.

Pour ma M6, il est écrit que le meilleur compromis vitesse finesse solidité sécurité est au premier barreau.
Vérifie ton manuel pour voir.
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« Répondre #29 le: 14 Décembre 2017 - 01:25:02 »

[...] C'est pour pas juger des décisions, bonnes ou mauvaises, prises dans une situation qu'on ne connait pas vraiment... [...]

Il n'y a pas de jugement de valeur sur la pilote, mais la question de...

[...]
Est-ce que vraiment il n'y avait pas d'autres solutions à envisager, c'est ça finalement la question que je me pose assis devant mon clavier.

Je pense que pour nombre d'entre ceux qui viennent sur le fofo pour trouver des réponses aux questions qu'ils se posent ou des informations utiles sur comment voler, lire que l'on peut arriver à aller se poser dans un atterro épouvantablement dangereux DANS Talloires, dans les rouleaux sous le vent du Roc de Chère, sur une pelouse minuscule devant un pavillon. en poussant pour cela l'accéléro.
Surtout si ils ne connaissent pas les lieux, peuvent s'imaginer que dans une telle situation, seul avancer contre le vent est une solution. Notez que dans les conditions décrite la finesse tombe  en-dessous de 0,5 soit pratiquement une descente à la verticale dans un environnement qui au vu du zef ne peut que donner des turbulence maximales.

Alors oui dans le dos, il y a le lac mais la question est aussi justement de savoir à quel position horizontal et vertical on a perçu le cunimb et ou le vent fort de face s'est imposé. Cela permet d'avoir une idée des scénarios possible. Forcément, il n'y a que Viviane qui peut proposer ces éventuelles hypothèses.

Il me semble pas que cela soit hors sujet, Puisque la question originelle porte bien sur le choix à faire entre pousser le barreau et cheminement et/ou combinaison des deux.
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