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Forum de parapente

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Auteur Fil de discussion: contrer une abattée ?  (Lu 4758 fois)
0 Membres et 1 Invité sur ce fil de discussion.
BenHoit
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Aile: Epsilon 8 et Metis 3 40
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« le: 23 Avril 2018 - 14:56:39 »

j'ouvre ce fil suite à cette citation de Piwaille
Je m'explique : une EN-A est une aile très amortie. Quand elle rentre dans un (gros) thermique (à titre d'exemple mais c'est valable pour toutes les situations turbulentes), son amortissement va l’empêcher de piquer du nez, ce qui serait pourtant salutaire pour éviter une sur incidence notoire voire néfaste.
(en revanche le fait qu'elle réagisse doucement est compatible avec un pilote qui aura un petit niveau de maîtrise ou de sang froid pour accepter ces mouvements)
une EN B (en théorie) est un poil moins amortie. Elle plongera plus loin en entrée de thermique. Pour un pilote capable de maîtriser ces mouvements, ça lui permet d'envisager de taquiner des thermiques plus forts. En plus une aile plus "performante" va effectivement mieux informer le pilote de ce qui va se passer, avant que cela se passe (toujours sous la condition que le pilote sache comprendre ce surcroît d'information). Enfin une aile plus "perf" va réagir plus vite et plus amplement aux commandes du pilote et donc si le pilote est capable de réagir au bon moment (en relevant les mains au moment de l'entrée en thermique) l'aile ira plus vite et plus loin devant, évitant de devoir trop réagir à la sur incidence.

Donc le fait qu'une aile abatte en entrée de thermique (y a déjà eu un fil sur ce comportement) permet de limiter la ressource qui va suivre si je suis bien.
Par contre, le réflexe acquis en stage est de lever les mains en entrée de thermique et de contrer une abattée.
Je suppose donc que contrer une abattée due à une entrée de thermique est une erreur grave (ça, c'est moyennement enseigné non ...) ?

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Flying Koala
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Aile: Anakis 3 - Diamir
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« Répondre #1 le: 23 Avril 2018 - 15:43:59 »

Hello BenHoit,

Je n'ai pas une expérience de dingue, mais lors d'une entrée en thermique parler d'abattée ne me semble pas pertinent. La voile prend effectivement une assiette à piquer assez raisonnable mais on sent en même temps une grosse accélération vers l'avant et vers le haut, la traction du thermique... Cette tension ne déclenche généralement pas le réflexe tempo chez les pilotes qui reconnaissent instantanément l'entrée dans le thermique salvateur alors qu'ils font de l'huile au radada...

Dans les mouvements pendulaires d'abattée qu'il faut temporiser, je n'ai jamais ressenti cette traction et le mouvement me parait bcp plus ample....

Mais tu as raison, ça ne me parait pas une bonne idée de temporiser la voile lorsqu'on monte dans l'ascenseur... Clin d'oeil

FK
« Dernière édition: 23 Avril 2018 - 15:49:25 par Flying Koala » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée

Les Eucalyptus sont mes amis
Tangocharly
Invité
« Répondre #2 le: 23 Avril 2018 - 17:08:23 »

Assiette a piquer ? Moi je vois plutot assiette a cabrer en entrée de thermique ! Donc ressource a l entrée , suivie d une abattée a gérer differement suivant son niveau ou ses envies... ca peut etre tempo, de mon côté c est plutot declenchement du virage au moment ou l aile repasse sur la tête, un peu en mode virage dynamique...
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Bobbonjour
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« Répondre #3 le: 23 Avril 2018 - 17:24:15 »

il me semble bien qu'en entrée de thermique, assez fort quand-même, l'aile prend de la vitesse, ce qui peut donner l'impression d'abatté, alors que c'est une aspiration. ça peut être assez impressionnant d'ailleurs au début. la ressource ça dépend de l'aile et du thermique. non ?
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paul
Invité
« Répondre #4 le: 23 Avril 2018 - 17:41:36 »

Extraits du fil http://www.parapentiste.info/forum/incidents-accidents-de-parapente/je-ne-comprends-pas-ce-crash-t46007.0.html



Rque il s'agissait de pilotage aux arrières mais le raisonnement reste valable pour un freinage trop tardif maintenu trop longtemps

http://www.parapentiste.info/forum/incidents-accidents-de-parapente/je-ne-comprends-pas-ce-crash-t46007.0.html;msg576905#msg576905

Suivant l'adage un dessin vaut mieux qu'un long discours...

Relisez ce que j'ai écrit précédemment en mettant mes propos en rapport avec les trois cas illustrés ci-dessous (cliquez deux fois sur l'image pour l'ouvrir dans le viewer ou bien par le click droit Afficher l'image)

1- Les deux témoignages illustrés dans ce fil seraient à rapprocher de celui de la voile mauve

2- La voile verte subit une fermeture en air moyennement turbulent (le déséquilibre est voisin de celui que l'on obtient en effectuant une frontale en SIV)

3- La voile bleue... ben... c'est ce que j'essaie de vous expliquer : quand la frontale est causée par une forte descendance... ça craint... mais alors grave...  effray

L'échelle verticale est respectée : comptez 60 à 80 mètres avec une voile perfo pour sortir d'une frontale sévère intervenue dans un rouleau descendant à 6 à 8 m/s... quand vous êtes en mesure de placer une tempo dynamique et précise - Attention, la fenêtre de tir est alors (très) courte du fait de l'énergie accumulée en chute (expérience vécue... deux fois en un millier de vols... mais ça calme...)

Si vous loupez la fenêtre de tir, comptez le double (120 à 160 m)... si vous n'êtes pas tombé dans la voile... le cas échéant, comptez mille mètres

Que cela vous incite à mettre de l'eau sous la quille avant d'enfoncer le barreau d'accélérateur en turbulences  Clin d'oeil

Et aussi à poser toutes les questions que cela peut vous inspirer

Il est temps d'échanger et de se convaincre de l'existence bien réelle de ce type d'incident qui n'est -selon moi- pas étranger à l'élévation des merveilleuses perfo de nos ailes (Cf. le fil sur le ressenti de l'incidence)




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BenHoit
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Aile: Epsilon 8 et Metis 3 40
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« Répondre #5 le: 23 Avril 2018 - 18:54:50 »

Assiette a piquer ? Moi je vois plutot assiette a cabrer en entrée de thermique ! Donc ressource a l entrée , suivie d une abattée a gérer differement suivant son niveau ou ses envies... ca peut etre tempo, de mon côté c est plutot declenchement du virage au moment ou l aile repasse sur la tête, un peu en mode virage dynamique...

cf ici : http://www.parapentiste.info/forum/autres-questions-techniques/comportement-dune-aile-en-thermique-t18222.0.html;msg251944#msg251944

PS: Paul, même avec un peu de bonne volonté, j'ai pas compris le rapport avec ma "question".
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choucas
Invité
« Répondre #6 le: 23 Avril 2018 - 19:13:12 »

Salut

Il y a pas mal d'infos qui sont mélangées.
Oublions deux secondes la problématique "voile A et voiles B, C et D". On a un parapente qui rentre dans un thermique.
Deux conséquences :
 1° l'incidence augmente
 2° Il est en "sur-vitesse"

Donc au moment de la rentrée dans cette ascendance, l'aile va avoir tendance à cabrer pour perdre de la vitesse et revenir à son régime de vol d'origine.

Et puis il y a le problème soulevé au début : EN A VS EN C (je préfère EN C car il y a de tout dans les EN B)
Une voile qui a été forcée à cabrer fortement (pour n'importe quelle raison : décrochage, forte incidence aérologique, ...) elle va revenir à son équilibre. MAIS Une EN A a son centre de poussée qui est situé dans les 10 premiers % de la corde. Lors de son retour au neutre, elle est "tirée vers l'avant" par sa configuration aéromécanique. Tandis qu'une EN C aura un centre de poussée situé plus vers les 20 à 30 % de la corde. Elle subira comme l'EN A un rappel pendulaire. Mais durant ce rappel pendulaire, les forces aérodynamiques la tireront moins vers l'avant.

Je sais pas si c'est clairement exprimé. Mais en gros c'est le fait qu'on puisse se pendre aux avants d'une A qui fait qu'elle shoot fort en sortie de décrochage non stabilisé.

A+
L
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paul
Invité
« Répondre #7 le: 23 Avril 2018 - 22:40:50 »

Assiette a piquer ? Moi je vois plutot assiette a cabrer en entrée de thermique ! Donc ressource a l entrée , suivie d une abattée a gérer differement suivant son niveau ou ses envies... ca peut etre tempo, de mon côté c est plutot declenchement du virage au moment ou l aile repasse sur la tête, un peu en mode virage dynamique...

cf ici : http://www.parapentiste.info/forum/autres-questions-techniques/comportement-dune-aile-en-thermique-t18222.0.html;msg251944#msg251944

PS: Paul, même avec un peu de bonne volonté, j'ai pas compris le rapport avec ma "question".

Je comprends… Ces planches sont consacrées à la gestion de l’abattée de sortie du décrochage provoqué par une fermeture frontale.
Quel rapport alors ?

Leur intérêt est qu’elles illustrent l’influence que peut avoir ce que l’on a appelé à tort « le freinage » sur l’équilibre longitudinal d’une aile car sur des parapentes modernes, les commandes forme des volets de courbure et créent de la portance, comme Olivier C nous l'a démontré plus clairement que personne ne l'avait fait auparavant.

Abaisser rapidement les commandes à partir d’une position bras hauts ou accélérée va donc 1-accroître la portance 2- reculer le centre de poussée, ce qui devrait favoriser un mouvement à piquer.

Et pour être complet sur le sujet on va maintenant parler… DÉCOLLAGE !

La majorité des profils grands public ont tiré leur accessibilité du fait que le profil de leur bord d’attaque avait un rendement médiocre à incidence élevée et qu’ils étaient très centrés avant.

Pour l’expérimenter, il n’y a (encore une fois) rien de mieux que le contrôle au sol pour comprendre le caractère de l’aile que l’on a au-dessus de sa tête : en observant et apprenant à contrôler et maintenir son aile pleine fenêtre puis au-dessus de soit dans une brise établie :

Cas N°1
Une aile facile (typiquement une EN-A très sage) va monter progressivement, accélérer avant d’arriver à la verticale du pilote où elle va ralentir en le prenant en charge sous l’effet du couple à cabrer produit par son franc centrage avant (le centre de poussée passe brièvement au-delà de la verticale pilote).
Le pilote n’a pas ou peu d’action aux commandes à produire pour enchainer tranquillement avec sa course d’élan, le profil se stabilisant seul si le pilote a le bon goût de charger progressivement sa ventrale en engageant le buste par-dessus, et de courir plus sur la boite de ses pieds et genoux près du sol (propulsion par succession rapides de rebonds élastiques en arrière du corps) plutôt que sur ses talons (j’en vois qui rigole… Et pourtant… Quel spectacle sur les sites… dont nombre de cocons-cuisinées en panoplie de la « fashion-victim » complète).
Et s’il a la flemme de courir, un petit coup de frein « salvateur » l’arrachera du sol.


Cas N°2
Pour reprendre l’exemple de Laurent, une voile de loisir à connotation sportive, typiquement une C assagie ou une « fausse B» (par exemple la Nyos RS pour ceux qui ne l’aurait pas encore compris… mais je m’égare) va au contraire avancer d’autant plus que son pilote appliquera le poids de son corps une fois l’aile arrivée au-dessus de sa tête (Nota : la particularité de la Nyos est de « trainer » sa jupe arrière qui va se gonfler avec retard, amortissant le « shoot »).

Tout l’art du pilote sera de refuser sa charge à son aile, en marchant vers elle pendant sa montée, en abaissant ses commandes pour former un large volet qui lui permettre de s’équilibrer en girouette en « savonnant » à peine une dizaine de degrés en arrière de la verticale pilote.
Une fois le buste engagé sur la barrette de poitrine, les chevaux arrivent rapidement et l’aile « vrombit »… le pilote n’a plus qu’a courir… en accélérant aussi rapidement qu’il le peut pour accompagner la cavalcade de son aile, mains basses en arrière au début du mouvement, ce qui aura tendance à garder la voile au sol en favorisant une assiette à piquer dans la pente pour placer le plus de foulées possibles -toujours en accélération- puis en relevant progressivement les mains pour décoller à la vitesse de finesse maxi, avec une jolie ressource… qui vous ramènera immanquablement au même niveau que celui où vous avez quitté le sol ! Oh… Yeah (effet garanti auprès des touristes… mais aussi gage de sécurité car l’aile a toute son énergie et son meilleur rendement, est bien équilibrée là avec les commandes exploitables à leur plein débattement là où on en a le plus besoin… Car le sol est juste là, encore proche ! Et que le 1er thermique de la journée et le cisaillement qui l’accompagne sont peut-être juste devant, tapis dans leur invisibilité.

Vous avez bien noté que c’est carrêment l’inverse de la séquence de pilotage de la voile du cas N°1.
Non ? Relisez…

Et bien, les entrées en thermique, c’est strictement PAREIL ! Donc pas du tout la même chose entre :

1- une EN-A centrée avant qui n'accélérera pas -ou même cabrera- en entrée de thermique sous l'effet d'une rafale verticale, montant parfois rapidement du fait du temps passé dans la bulle rencontrée, qu'elle mettra plus de temps à traverser... tant qu'elle n'en sort pas sous le vent !

2- une EN-C (ou B+) sportive qui mordra naturellement dans le thermique (pas besoin d'un shark nose pour cela, comme on vous l'a expliqué) en abaissant momentanément son assiette sous l'effet de l'accroissement instantané de sa charge et du rendement de son profil à faible incidence, favorisant une mise en virage rapide avec un minimum de perte de vitesse, garantissant le meilleur fonctionnement de l'ensemble de ses profils sur toute l'envergure, et un cadencement précis, apte à ressentir et "décortiquer le thermique au coeur de celui-ci" (Copyright Gaby T. pour Parapente+).

Alors, faut-il regretter que l’on puisse se mettre « debout sur les freins » sous une A en entrée de thermique sans que celle-ci ne bronche, pilote pendu aux avants ?

Non... Car si ça marche, pourquoi s’en priver ?

Mais en fait OUI !

Car si l’on s’habitue à voler ainsi, on ne comprendra pas pourquoi on prendra un jour l’aile sur la tête.
Un jour de « trop bonnes » conditions comme ce peut être un jour de conditions « moisies », votre voile « béton » va bêtement en voir trop pour elle !

Et faire une grosse frontale ou même décrocher, simplement parce que votre incidence aura dépassé tout ce qu’elle peut supporter, qu’elle se sera tellement cabrée qu’elle se verrouillera ainsi, inerte à vos ordres aux commandes-comme gelées- si vous ne lui lâchez pas rapidement (mais sans brutalité) la bride… Ou bien décrochera immanquablement au premier cisaillement descendant…. Avec frontale à la clé, sketch et… tout ce que vous pouvez imaginer de plus mauvais si la malchance d’un twist ou autre méga-fermeture s’y met – parce que ça ferme aussi une A !

De la même façon qu’une aile très amortie peut se verrouiller en restant collée au sol dans une brise forte, dans une rafale thermique ou un vent qui fraichit soudainement. Ou bien bondir vers l’avant comme jamais vous ne l’en auriez jamais cru possible d’une aile aussi « sage »… dans 99% des cas.

C’est en cela que voler sous une aile A sans travailler constamment avec un moniteur pour acquérir les bons réflexes d’un pilotage actif (notamment en apprenant à utiliser au minimum les commandes pour conserver sa vitesse de finesse max et même mettre en œuvre l’accélérateur en vol thermique pour corriger l’assiette de l’aile et conserver la meilleure incidence possible du point de vue rendement du profil) peut s’avérer à la longue dangereux si l’on est de tempérament aventureux !

L’habitude d’un pilotage « absent » peut endormir la méfiance et la vigilance qui doivent prévaloir face à la complexité des phénomènes aérologiques que l’on aborde pour la première fois avec « la fleur au fusil ».

Les conditions fortes, c’est la guerre… pas la chasse au lapin de garenne. Sortir le drapeau blanc, se mettre « haut les mains » pour laisser l’aile faire seule le boulot pourrait alors ne pas suffire.
« Dernière édition: 23 Avril 2018 - 22:58:21 par paul » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
Flying Koala
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« Répondre #8 le: 24 Avril 2018 - 00:30:07 »

Hello,

Puisqu'apparemment j'ai dit une connerie, je vais détailler ce que je ressens en entrée de thermique avec mon Anakis (EN A) .

Vol bras hauts ou au contact dans masse d'air calme, Vh aile et Vh pilote identique.
- Entrée du bord d'attaque dans le thermique (bras hauts ou léger contact)=> existence peut-être ultra-transitoirement d'une ressource quasi imperceptible (pourtant je suis sensible au déséquilibre arrière) contrairement à l'accélération vers le haut (normal que la portance augmente avec l'accroissement brutal de la Vair et de l'incidence) => Quasi-instananément la voile abat entre 10 et 25°, reste figée plusieurs longues secondes dans ce déséquilibre en phase d'accélération alors que le pilote ressens une accélération vers l'avant et vers le haut (l'aile dans le champ de vision du pilote et qui "mord" le thermique).
-Après 2 ou 3 secondes les vitesses aile et pilote se re-synchronisent et le pilote repasse sous sa voile.


FK.
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« Répondre #9 le: 24 Avril 2018 - 00:55:50 »

Laurent et Paul vous avez évidemment totalement raison sur le fait qu'une aille plus perf sera plus perf en entrée de thermique et quand je dis plus perf, c'est dans tous les sens du termes.

Maintenant cela ne change rien au fait qu'un pilote éduqué comme il faut au vol thermique s'en sortira toujours mieux en vol thermique "vivant/puissant/fort/etc." sous une EN-A qu'un autre pilote qui n'a pas eu/assimilé cette éducation nécessaire au vol thermique sous une voile EN-B-C-D-CCC dans les mêmes conditions aérologiques.

L'aile plus perf. ne peut l'être que pour le pilote suffisamment perf. lui même pour s'accrocher dessous et plus les conditions aérologiques seront "vivantes/puissantes/fortes/etc." plus cela se vérifiera.

 trinquer
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« Répondre #10 le: 24 Avril 2018 - 07:47:15 »

Hello,

Puisqu'apparemment j'ai dit une connerie, je vais détailler ce que je ressens en entrée de thermique avec mon Anakis (EN A) .

Vol bras hauts ou au contact dans masse d'air calme, Vh aile et Vh pilote identique.
- Entrée du bord d'attaque dans le thermique (bras hauts ou léger contact)=> existence peut-être ultra-transitoirement d'une ressource quasi imperceptible (pourtant je suis sensible au déséquilibre arrière) contrairement à l'accélération vers le haut (normal que la portance augmente avec l'accroissement brutal de la Vair et de l'incidence) => Quasi-instananément la voile abat entre 10 et 25°, reste figée plusieurs longues secondes dans ce déséquilibre en phase d'accélération alors que le pilote ressens une accélération vers l'avant et vers le haut (l'aile dans le champ de vision du pilote et qui "mord" le thermique).
-Après 2 ou 3 secondes les vitesses aile et pilote se re-synchronisent et le pilote repasse sous sa voile.


FK.

Bonjour FK.
Je ne pense pas que tu aies dis de connerie. Ça confirme ce qu exprimait Laurent et paul plus haut.
Normalement tu devrais sentir ton aile cabrer un peu à l entrée du thermique suivie d une abatee.
Ton aile l Anakis a un profil semi reflex.(voir documentation de l aile ) donc "auto stable"
Détail des profil:
https://www.pilotage-parapente.com/manuel-de-pilotage/sommaire/les-exercices-du-niveau-bleu/profil-et-pilotage/1-a-propos-des-profils/.

A faire confirmer par les spécialistes.
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paul
Invité
« Répondre #11 le: 24 Avril 2018 - 08:06:19 »

Hello,

Puisqu'apparemment j'ai dit une connerie, je vais détailler ce que je ressens en entrée de thermique avec mon Anakis (EN A) .

Vol bras hauts ou au contact dans masse d'air calme, Vh aile et Vh pilote identique.
- Entrée du bord d'attaque dans le thermique (bras hauts ou léger contact)=> existence peut-être ultra-transitoirement d'une ressource quasi imperceptible (pourtant je suis sensible au déséquilibre arrière) contrairement à l'accélération vers le haut (normal que la portance augmente avec l'accroissement brutal de la Vair et de l'incidence) => Quasi-instananément la voile abat entre 10 et 25°, reste figée plusieurs longues secondes dans ce déséquilibre en phase d'accélération alors que le pilote ressens une accélération vers l'avant et vers le haut (l'aile dans le champ de vision du pilote et qui "mord" le thermique).
-Après 2 ou 3 secondes les vitesses aile et pilote se re-synchronisent et le pilote repasse sous sa voile.
FK.

C'est parfaitement  cohérent... Car tu vis avec bonheur (c'est clair!) le fait de voler sous une des exceptions qui confirme la régle Cool

Les profils utilisés par Alexandre P ont jusqu'à présent été différents de ceux employés sur la majorité des ailes du marché. Plus minces et centrés arrière notamment.  C 'est pour cela qu'ils ont nécessité tout aussi longtemps quatre rangs pour être parfaitement maintenus.

Pour la petite histoire, le marché français est passé complétement à côté de l'excellente Brontes et du tout aussi remarquable bi Metis, 1er du nom, machines à thermique !

Ces ailes avaient déjà au tout début du siècle le comportement que tu décris très bien, avec une précision et une légéreté aux commandes tout aussi exceptionnelles. Sans compter des perfo tout à fait dans le coup en matière de finesse et de vitesse, du fait de charges alaires assez élevées et d'un remarquable travail de voilerie.

Ce qui en fait toujours des voiles remarquables en aérologie de montagne.

Mais comme elles n'avaient pas les indicateurs "tendance" du moment, elles n'ont pas marché chez nous ( mieux ailleurs, heureusement), où les debattements faibles et les efforts légers aux commandes n'étaient pas assez "rassurants".
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Perk
Invité
« Répondre #12 le: 24 Avril 2018 - 15:11:10 »

ne manque t-il pas dans cette discussion de comportements d'ailes (différentes, aux conceptions différentes) en entrée de thermique la discussion sur le thermique lui meme ?

meme une colonne thermique encore reliée au sol, alimentée en continu et avec un nuage au sommet (on va dire la config stable d'un thermique avec une alimentation energetique au sol et une stabilité atmospherique en altitude pour stopper les developpement cumulonimbiques), on va trouver selon le petit hasard et le moment ou on s'en approche des zones de petits rotors (visualiser les instabilités de kelvin helmotz comme sur les nuages, les barbules, mais à la verticale), ou des zones d'aspirations intenses (entre les rotors, si on simplifie à outrance). Ces deux zones d'un meme thermique vont bouger, evoluer. L'une va creer une abatée plus ou moins faible qui peut meme instantanément devenir une frontale si on n'agit pas, puis une ressource quand on rentre vraiment dans le coeur de la bete, à tanporiser ou transformer en le debut d'enroulage. Les zones inter rotors seront plutot à meme de creer la ressource tout de suite, sans l'abattée precedante.

Pour les thermiques qu'on rencontre plus regulierement, des bulles qui se detachent et montent, c'est encore plus complexe : si on l'attaque par le dessus ou par le dessous l'effet sera bien different...


Enfin, je ne suis pas d'accord sur la remarque : v-air augmente dans un thermique. C'est un des rares cas ou finalement on monte non pas à cause de la portance, mais parcequ'on se retrouve à voler avec la meme v-air qu'avant dans une zone d'air... qui monte : le thermique. C'est comme de dire qu'on tourne moins bien dans une brise : c'est juste faux. On tourne pareil, dans le referentiel de la brise ou du vent. Ce qui par contre implique de calculer l'ovalisation du virage dans le referentiel du sol, et qui fait dire aux pilotes qu'on tourne mieux face au vent. c'est le référentiel qui change... La différence ou subitilité etant qu'on va changer de referentiel en travsersant comme des bourrins qu'on est les différentes couches/masses d'air.
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Charognard
Invité
« Répondre #13 le: 24 Avril 2018 - 18:03:30 »

ne manque t-il pas dans cette discussion de comportements d'ailes (différentes, aux conceptions différentes) en entrée de thermique la discussion sur le thermique lui meme ?

meme une colonne thermique encore reliée au sol, alimentée en continu et avec un nuage au sommet (on va dire la config stable d'un thermique avec une alimentation energetique au sol et une stabilité atmospherique en altitude pour stopper les developpement cumulonimbiques), on va trouver selon le petit hasard et le moment ou on s'en approche des zones de petits rotors (visualiser les instabilités de kelvin helmotz comme sur les nuages, les barbules, mais à la verticale), ou des zones d'aspirations intenses (entre les rotors, si on simplifie à outrance). Ces deux zones d'un meme thermique vont bouger, evoluer. L'une va creer une abatée plus ou moins faible qui peut meme instantanément devenir une frontale si on n'agit pas, puis une ressource quand on rentre vraiment dans le coeur de la bete, à tanporiser ou transformer en le debut d'enroulage. Les zones inter rotors seront plutot à meme de creer la ressource tout de suite, sans l'abattée precedante.

Pour les thermiques qu'on rencontre plus regulierement, des bulles qui se detachent et montent, c'est encore plus complexe : si on l'attaque par le dessus ou par le dessous l'effet sera bien different...


Enfin, je ne suis pas d'accord sur la remarque : v-air augmente dans un thermique. C'est un des rares cas ou finalement on monte non pas à cause de la portance, mais parcequ'on se retrouve à voler avec la meme v-air qu'avant dans une zone d'air... qui monte : le thermique. C'est comme de dire qu'on tourne moins bien dans une brise : c'est juste faux. On tourne pareil, dans le referentiel de la brise ou du vent. Ce qui par contre implique de calculer l'ovalisation du virage dans le referentiel du sol, et qui fait dire aux pilotes qu'on tourne mieux face au vent. c'est le référentiel qui change... La différence ou subitilité etant qu'on va changer de referentiel en travsersant comme des bourrins qu'on est les différentes couches/masses d'air.

Tu peux m’expliquer la technique pour attaquer un thermique par le bas SVP ?
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Perk
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« Répondre #14 le: 25 Avril 2018 - 10:41:43 »

Le rater !  voler

 Tu vois un copain ou un piaf enrouler tu fonces et t'as des pets de mouche turbulents et un peu deguelants.

Pardon si on pouvait comprendre que on pouvait "enrouler"  par le bas, c'est bien sûr pas le cas. Je parlais d'avoir les derniers pets du thermique qui continue lui à monter pendant que nous on est dans la zone qu'il vient de traverser
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Foozzzy
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« Répondre #15 le: 25 Avril 2018 - 10:50:22 »

La voilà super bien expliquée en vidéo, cette notion du freinage mou qui entraine un couple à piquer.  pouce  Le fameux FRAF.

https://www.pilotage-parapente.com/category/le-vrac-de-la-semaine/
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