+ Le chant du vario +

Forum de parapente

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Auteur Fil de discussion: Atterissage vent soutenu.  (Lu 11219 fois)
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thierry_c
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« Répondre #50 le: 09 Juillet 2018 - 22:44:09 »

Citation
De plus je le suis imposé comme limite physique 5 km/h bras haut en entrée de thermique
je trouve que 5Km/h c'est deja une vitesse très faibles.
le moindre renfort de vent et hop marche arrière !
a la rigueur,  en "basse vitesse"on peut relever le main pour avancer voir accélérer, mais bras haut ...
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choucas
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« Répondre #51 le: 09 Juillet 2018 - 22:49:13 »

Salut

OK, compris.
Je pensais que c'était dans ce que j'avais écrit.

A+
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xolivie
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« Répondre #52 le: 10 Juillet 2018 - 09:47:18 »

Merci Laurent pour ton petit document sur le gradient, et pour rester sur ce point du gradient de vent à l'atterrissage, lorsque je volais en planeur ce gradient de vent en finale était un des premiers paramètres qu'on apprenait à gérer en instruction et la consigne de l'époque (il y a plus de 30 ans mais comme je pense que la mécavol n'a pas été révolutionnée entre temps ...) était de caler la vitesse en finale sur la VOA (vitesse optimale d'approche spécifique à chaque modèle de planeur et fournie par le constructeur avec les autres vitesses à connaître) + la moitié de la force du vent, donc pour un poser avec 40 km/h de vent avec un planeur dont la VOA était de 80 km/h (ce qui de mémoire était il me semble le cas avec les ASK 13 utilisés en école) il fallait faire sa finale avec 100 km/h de vitesse air.
Nos parapentes ayant une fourchette de vitesse beaucoup plus réduite (entre 20 bornes de vitesse mini et 40 bornes bras haut) la marge de manoeuvre est forcément plus réduite et on peut se poser la question de voler et donc poser quand le risque de gradient devient trop important et là je n'ai pas la réponse donc je pose la question aux pros de l'enseignement.
De même après avoir lu le post de Patrick concernant la possibilité d'utiliser les freins aux oreilles j'aimerais bien qu'un professionnel de l'enseignement me confirme qu'on peut utiliser (en tenant les freins en "poignée de chiotte" et avec précaution bien sûr) les freins aux oreilles car ça m'intéresse vivement surtout pour pouvoir mieux gérer les approches.
Merci par avance
xavier
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Chaque décollage est facultatif, mais l'atterrissage qui lui fait suite est toujours obligatoire...
M@tthieu
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« Répondre #53 le: 10 Juillet 2018 - 09:57:13 »

Je vais vous faire part de mes choix "hasardeux".  Tire la langue  Testé pas plus tard qu'hier, après une bonne session, le vent se renforce très vite et les thermiques vous montent plus que nécessaire avec des dégueulantes juste derrière bref, étroits et de beaux pétards pas agréables. Je décide d'atterrir aux oreilles accélérées jusqu'au sol. La sellette pour les grandes manoeuvres et se placer face au vent et des relâchers légers d'une oreille pour les petits ajustements. Et ça marche. En plus l'avantage d'atterrir aux oreilles c'est qu'on est moins traîné...  pouce pour affaler.
Je n'ai pas encore essayé oreilles + frontale pour affaler !

Oh... là, c'est tout de même toi qui cite les conditions aerologiques du moment.

Et perso, j'interprète ton smiley après ta phrase d'introduction ou tu désigne toi même tes chois comme "hasardeuse" de tentative (loupé) d'essayer avec petite provoc qui se veut humoristique de prévenir le bois vert que tu t'attends à recevoir.

Tu es en droit de penser ce que tu veux de ma personnalité de pilote et de mon expérience et puisque mes propos qui notes le, se veulent bienveillant à ton egard, puisque donc mes propos t'énerves. Tu peux aussi t'amuser à qualifier ma personnalité de pilote comme tu l'entends (tu le fais somme tout avec des termes ni agressifs, ni vulgaires et pas même pejoratifs) Y a pas de soucis.

Mais ne te trompes pas sur ta propre personnalité de pilote, qui me semble malgré tout tes vols et experiences (parfois limite pour ta santé) encore fragile en vraie Experience. Alors ne le prends pas mal, rappelles toi juste combien cela a à chaque fois fait mal quand tes choix hasardeux se sont + ou - bien terminés.
Penses aussi à ce qui dans ces/tes expériences malheureuses (même si toi tu préfères les voir en tant que "lecons") a fait la frontière entre quelques frayeurs ou jours d'hôpital et l'arrêt potentiel de l'activité voire de ta vie car fracassé pour du bon.

Puis dis toi que je réagirai de la même facon à tout post de même teneur car il me semble dangereux de laisser de tels messages sur le forum ou de nouveaux venus à l'activité pourrait s'imaginer avoir trouver la solution pour poser dans de la brise ou du vent fort.
Donc ce n'est définitivement pas tourné contre toi mais uniquement contre la non-pertinence voire dangerosité de tes propos.

Enfin, juste pour tenter de t'expliquer pourquoi je considères ta façon de faire comme non efficace au-delà des risques mêmes qu'elle induit.
Avec les oreilles et l'accélérateur, il arrive forcément le moment ou tu vas devoir relacher ce dernier pour sortir les jambes du cocon et poser sur les pieds.
En l'air en vol, relacher l'accélérateur (surtout rapidement) provoque une ressource. Cela ne sera pas autrement à ras du sol. Or dans le même temps les oreilles créent une grosse traînée (comme si tu étais aux freins).
Tout ceci dans de la brise ou vent fort et/ou conditions thermiques ou l'on ne peut pas exclure un gradient marqué ou un déclenchement costaud.
Quelle est d'après toi la possible résultante de la rencontre entre une aile en ressource et avec une forte traînée ET un gradient marqué ou un déclenchement thermique costaud et tous cela à proximité du sol (qui gagne toujour en cas de rencontre conflictuelle avec un pilote)

Alors continues à penser voire croire ce que tu veux et de l'affirmer et permets moi d'en faire autant

Après à chaque lecteur du fofo de réfléchir et choisir ce qui lui semble le plus sensée.

 trinquer
Wowo, hier j'étais énervé car je te répondais ayant pour une fois du réseau en marche pour le déco (haut - d'ailleurs qu'est-ce qu'on marche en Angleterre...) parce que tu t'en tiens toujours à mon image de casse-cou d'il y a... et mon caractère d'expérimentateur aventurier que je ne nie pas mais je sais au fond de moi que je n'ai plus envie d'appeler le PGHM ou le SAMU parce que oui, les plus beaux vols sont à venir (enfin j'espère...) mais il y aussi une autre raison : la pensée négative qui pollue un déco, un vol, un atterro. Je m'explique : autant toi et d'autres avez pu me faire rendre compte d'erreurs passées graves, autant avoir des pensées négatives est grave et combien de pilotes je vois derrière leur smartphone : c'est bon ? pas bon ? ça va le faire ? mais faut y aller et voir avant de se demander comment est la masse d'air ? (bien sûr si les arbres se tordent, pas trop la peine de sortir la voile du sac. Mais combien de Wowo-bis je vois supputer et faire peur avant même d'avoir fait sa prévol et c'est pour ça que parfois faut oser et aller au-delà de ce qu'on lit et entend. En toute connaissance de cause si possible.
Je parlais des conditions aérologiques assez fortes. Je m'y préparais (avec la M6) et étais prêt à subir des mouvements assez forts mais attendus. Le mental était là. Il y na des fois où je tressaille pour le moindre roulis, dans ce cas-là je ne traîne pas. Mais je dois en même temps que le technique, l'aérologique, éduquer mon mental et accepter, analyser et accepter.
Voilà. Sinon on se retrouve avec 500 ploufs et on n'a pas été jusqu'à ses limites.
Thierry-C, 5 km/h est la limite que je me fixe, car il reste de la marge avec un barreau voire deux pour aller poser. Après, ça dépend de la forme mentale du moment, de la topographie et de la familiarité des lieux. Des fois je ne supporte pas cette masse thermique qui fait un mur et qui fait qu'on n'avance nulle part et qu'on monte inexorablement. Là même à 9, je vais poser, parce que je suis un peureux.
« Dernière édition: 10 Juillet 2018 - 10:03:28 par M@tthieu » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée

"Il y a une limite à toute chose, et il faut toujours la dépasser"
"Si vous pensez que l'aventure est dangereuse, je vous propose d'essayer la routine... Elle est mortelle"
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« Répondre #54 le: 10 Juillet 2018 - 10:07:12 »

Salut

Choses promises choses dues :
http://parapente360.com/wp-content/uploads/2018/07/18-07-06-Gradient-vs-sous-le-vent.pdf

Une petite synthèse qui est très certainement perfectible
Et qui devrait relancer un peu le débat

Bonne soirée
A+
L
Merci pour ce document bien utile pour remettre certaines choses en place et les dessins sont fort bien faits ! :pouce :
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« Répondre #55 le: 10 Juillet 2018 - 10:16:00 »

Merci Laurent pour ton petit document sur le gradient, et pour rester sur ce point du gradient de vent à l'atterrissage, lorsque je volais en planeur ce gradient de vent en finale était un des premiers paramètres qu'on apprenait à gérer en instruction et la consigne de l'époque (il y a plus de 30 ans mais comme je pense que la mécavol n'a pas été révolutionnée entre temps ...) était de caler la vitesse en finale sur la VOA (vitesse optimale d'approche spécifique à chaque modèle de planeur et fournie par le constructeur avec les autres vitesses à connaître) + la moitié de la force du vent, donc pour un poser avec 40 km/h de vent avec un planeur dont la VOA était de 80 km/h (ce qui de mémoire était il me semble le cas avec les ASK 13 utilisés en école) il fallait faire sa finale avec 100 km/h de vitesse air.
Nos parapentes ayant une fourchette de vitesse beaucoup plus réduite (entre 20 bornes de vitesse mini et 40 bornes bras haut) la marge de manoeuvre est forcément plus réduite et on peut se poser la question de voler et donc poser quand le risque de gradient devient trop important et là je n'ai pas la réponse donc je pose la question aux pros de l'enseignement.
De même après avoir lu le post de Patrick concernant la possibilité d'utiliser les freins aux oreilles j'aimerais bien qu'un professionnel de l'enseignement me confirme qu'on peut utiliser (en tenant les freins en "poignée de chiotte" et avec précaution bien sûr) les freins aux oreilles car ça m'intéresse vivement surtout pour pouvoir mieux gérer les approches.
Merci par avance
xavier

Une autre différence entre le planeur et le parapente, c'est la hauteur de la voilure par rapport au sol au moment de l'atterrissage. Un parapente se trouve à environ 8 mètres du sol lorsque l'on pose, alors que pour le planeur les ailes doivent être à environ 1 mètre, avec un effet de gradient beaucoup plus important.

Je me suis souvent posé avec des vents supérieurs à 20 km/h mais je n'ai jamais été gêné par le gradient.
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Derob
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« Répondre #56 le: 10 Juillet 2018 - 10:16:27 »

Salut

Choses promises choses dues :
http://parapente360.com/wp-content/uploads/2018/07/18-07-06-Gradient-vs-sous-le-vent.pdf

Une petite synthèse qui est très certainement perfectible
Et qui devrait relancer un peu le débat

Bonne soirée
A+
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Un détail de chez détail, c'est juste pour faire un retour au cas où tu as encore tes schémas sous la main : ce serait encore plus explicite si tu mettais la voile (qui, sur tes schémas, subie l'aérologie) de la même couleur que sa trajectoire (en l'occurrence en rouge) plutôt que de la couleur de la trajectoire sans perturbation.

Sur la question du gradient, je n'ai jamais eu l'impression d'en subir au point où la voile shoote un peu pour reprendre de la vitesse. A tel point que je me demande si c'est vraiment possible que cela provoque effectivement un décrochage lors d'une approche "normal". Pour la beauté du truc, ce serait rigolo de calculer quel niveau  gradient est nécessaire pour que ça arrive. Par contre, on subit bien souvent des turbulences, voire des dégueulantes sous le vent d'un thermique qui déclenche sur l'atterro ; ça donne exactement la même sensation "d'enfoncement" de la trajectoire et de baisse du vent relatif sur le visage. En l'occurrence, les deux phénomènes se pilotent instantanément de la même façon.
On s'éloigne du sujet de ce fil.

Derob
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Perk
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« Répondre #57 le: 10 Juillet 2018 - 10:57:14 »


 autant avoir des pensées négatives est grave et combien de pilotes je vois derrière leur smartphone : c'est bon ? pas bon ? ça va le faire ? mais faut y aller et voir avant de se demander comment est la masse d'air ? (bien sûr si les arbres se tordent, pas trop la peine de sortir la voile du sac. Mais combien de Wowo-bis je vois supputer et faire peur avant même d'avoir fait sa prévol et c'est pour ça que parfois faut oser et aller au-delà de ce qu'on lit et entend. En toute connaissance de cause si possible.


Vraiment... ? Et dire que pour moi la (petite) peur est salvatrice car elle fait reflechir, et en plus elle oxygene le cerveau avec une decharge d'adrenaline. En montagne, car je viens de là, on dit souvent que c'est normal et bon d'avoir peur. Ca fait faire attention, ca rappelle qu'on est dans des milieu ou l'humain doit se faire humble, et ca fait se sentir vivant aussi. Tous mes accidents en montagne sont arrivés avec des gens qui n'avaient pas assez peur.  Il ne faut pas que la peur handicape, du genre de la peur panique qui fait faire n'importe quoi en bypassant les synapses et en agissant à notre place, bien. Mais reflechir, y compris avec une petite boule au ventre sur le deco, c'est sain ou en tout cas loin d'etre malsain ou "mauvais" comme tu le dis. C'est pas parcequ'on a un peu d'aprehension qu'on ne peut pas decoller, par contre sans aprehension en mode "on verra bien et au pire on ira poser" on peut vraiment se mettre en danger (et mettre en danger les autres, les copains moins experimentés ou fins pilotes qui vont suivre sur notre exemple). Je trouve ton discours vraiment dangereux @M@tthieu...

Et enfin, dans le PIRE des cas, si la petite peur du deco empeche de decoller, ben, c'est pas grave ? Reste demain, ou le soir, pour decoller, à nouveau, et tous les autres jours de la vie.
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« Répondre #58 le: 10 Juillet 2018 - 11:30:20 »


 autant avoir des pensées négatives est grave et combien de pilotes je vois derrière leur smartphone : c'est bon ? pas bon ? ça va le faire ? mais faut y aller et voir avant de se demander comment est la masse d'air ? (bien sûr si les arbres se tordent, pas trop la peine de sortir la voile du sac. Mais combien de Wowo-bis je vois supputer et faire peur avant même d'avoir fait sa prévol et c'est pour ça que parfois faut oser et aller au-delà de ce qu'on lit et entend. En toute connaissance de cause si possible.


Vraiment... ? Et dire que pour moi la (petite) peur est salvatrice car elle fait reflechir, et en plus elle oxygene le cerveau avec une decharge d'adrenaline. En montagne, car je viens de là, on dit souvent que c'est normal et bon d'avoir peur. Ca fait faire attention, ca rappelle qu'on est dans des milieu ou l'humain doit se faire humble, et ca fait se sentir vivant aussi. Tous mes accidents en montagne sont arrivés avec des gens qui n'avaient pas assez peur.  Il ne faut pas que la peur handicape, du genre de la peur panique qui fait faire n'importe quoi en bypassant les synapses et en agissant à notre place, bien. Mais reflechir, y compris avec une petite boule au ventre sur le deco, c'est sain ou en tout cas loin d'etre malsain ou "mauvais" comme tu le dis. C'est pas parcequ'on a un peu d'aprehension qu'on ne peut pas decoller, par contre sans aprehension en mode "on verra bien et au pire on ira poser" on peut vraiment se mettre en danger (et mettre en danger les autres, les copains moins experimentés ou fins pilotes qui vont suivre sur notre exemple). Je trouve ton discours vraiment dangereux @M@tthieu...

Et enfin, dans le PIRE des cas, si la petite peur du deco empeche de decoller, ben, c'est pas grave ? Reste demain, ou le soir, pour decoller, à nouveau, et tous les autres jours de la vie.
HS ON
Je crois bien que ce ne soit HS mais la peur ou la petite peur puisque tu utilises cet adjectif est en effet salvatrice. J'utilise cette lampe rouge qui s'allume pour ouvrir ou pas le sac. je le sens ou pas. MAIS à force d'avoir peur (et non pas raisonner en termes d'analyse factuelle), on ne fait plus rien de bien. De toute façon si on a peur, vaut mieux ne pas voler, les bonnes réactions sont vite submergées par l'émotion, très mauvais !
Je donnerai deux exemples très récents donc anglais puisque je suis en ce moment en Angleterre sur un petit déco familial (pas type Annecy). Deux pilotes rencontrés au parking en bas sont là, belles tenues, beau cocon, belle voile C et D en bouchon. J'arrive avec ma vieille sellette (pas cocon) et mon jeans troué. Je le sens, j'ai regardé, analysé. Je décolle et fais un beau petit vol dans le local avant que le vent ne tombe et sur ce déco, sans vent de 15/20 point de succès de rester en l'air. Peu de thermiques sauf cycles. Je plie la voile et un pilote me rejoint et on discute. Pourquoi les deux autres n'ont-ils pas décollé alors que c'était bien ? On les voit faire un plouf (testé, ça dure 3 minutes grand max) tout en parlant... il me dit "ils observent toujours trop longtemps et volent peu du coup". N'étant pas du coin mais ayant suffisamment d'expérience pour voler, voilà le type de pilotes qui sont derrière leur smartphone à perdre du temps. Au pire, 360, oreilles accélérées et on se retrouve en bas en moins de 2 minutes...
Un autre exemple, sur un déco inconnu mais bord de mer, donc à part la marée et les moutons sur la mer à surveiller...un anglais avec 17 ans d'expérience tapons la discute. On se prépare et attendons que les conditions montent. On se fait un beau petit cross de bord de mer d'une heure 30 et puis le vent tombe. On va poser devant le pub local et on se raconte nos  homères batailles contre Dame Nature. Il en a des aventures épiques à raconter, hélico etc... Ca fait assez ancien combattant.
Pourquoi est-ce que je raconte tout ça ?
Parce que chacun vole pour des raisons personnelles avec un niveau d'engagement personnel et c'est ce qui fait la richesse du vol libre. Pas de normalité, pas d'idée préconçue, chacun dispose de sa vie comme il le peut / veut et en fait ce qu'il veut. Les accidents de la route, la maladie, la connerie, l'âge auront raison de nous tous.
Quand c'est son heure, c'est son heure, qu'on le veuille ou pas. il n'y a pas de justice dans la vie.
Quand je parlais des conditions assez fortes de l'autre jour, un seul pilote est resté en l'air, un ancien que j'avais croisé au déco, dans ses 70 ans avec une Carrera. Le seul à aller et venir plus ou moins de fluidité. Une Aspen 4 puis une Enzo 2 ont décollé puis ont vite reposé et là l'ancien avec sa B+/fausse C jaune a continué. Je ne l'enviais pas, je ne le sentais pas.
Je ne vole pas pour les autres, pour moi. C'est une relation entre la nature et moi. Donc si je vole (ou pas) j'espère que les moins aguerris / fous (raye l'adjectif qui ne convient pas) ne suivent l'exemple de personne car chacun a son degré d'expérience, de technicité, d'acceptation et c'est pourquoi je n'aime pas - depuis le début bientôt 5 ans - la pensée unique de certains, comme s'ils avaient la Vérité. Elle est souvent bonne à dire, les rappels aussi utiles mais après...
Donc oui pour l'appréhension salvatrice, mais non à la peur qui paralyse, qui influe négativement sur tous nos jugements. Le danger ne réside pas dans nos discours quels qu'ils soient, imls résident dans le non-respect de qui nous sommes et quel genre de pilote on est. Vol laminaire, vol contemplatif, plouf, vol engagé, vol turbulent. A nous de choisir le vol qui nous convient et comme on n'est pas maître de l'évolution de l'aérologie, à nous de garder les yeux ouverts, respecter les marges que l'on a défini et d'aller poser quand il n'est pas trop tard pour nos compétences. Et si c'est trop tard, faire de son mieux...pour ne pas se faire mal en atterrissant par vent soutenu.
Comme tu dis, et je suis d'accord, si la peur est trop grande (légitime ou pas), ce n'est pas grave. On n'est plus à un vol près...
HS OFF
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Perk
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« Répondre #59 le: 10 Juillet 2018 - 11:49:42 »

Ca n'empeche qu'en parapente et surtout quand on est pas sur de soi, de son analyse meteo voir de sa capacité à juger objectivement des conditions, on a tendance à beaucoup "suivre". Un effet de groupe. Sauf qu'en parapente une fois en l'air t'es tout seul, il n'y a plus le guide (ou le pote=moi) qui est à l'autre bout de la corde pour te rassurer, calmer une crise de peur panique, ou te rattraper si tu chutes. Et le nombre de gens que j'ai entendu dire bahhh oui mais les coains y allaient et m'ont dit ca passe, mais fais comme tu veux, donc j'y suis allé en confiance en faisant taire la peur et qui se font peur (pas la boule au ventre du deco, qui fait reflechir, la peur panique qui fait... paniquer)...

Le "bien" des conditions depend du pilote, de l'aile, de la forme physique, mentale, de si on a bien petit dejeuné ou pas. Je ne me pose pas la question de "pourquoi ces gens ne volent pas alors que c'est bien", si ils ne le sentent pas quelque soit la raison, y compris une incertitude derriere le smartphone, c'est valide pour moi. Ce qui ne m'empeche pas de pouvoir avec un discours que j'essaye objectif, dire aux potes de voler quand c'est des conditions tranquilles qui peuvent aider au moral parapentique justement. Permettre avec mes mots et la description de la masse d'air que j'ai parcouru de surpasser cette petite peur qui cloue certains au sol. Mais c'est compliqué quand meme... Et pardon, je vais encore faire une comparaison avec la montagne, mais on est face à des evenements somme toute rares, quand on parle des vrais gros accidents. Et malheureusement, comme pour les avalanches, on peut etre convaincu qu'on est dans des bonnes marges de securité (plus de petite boule au ventre, on est sur de ses capacités à anticiper, descendre vite en para (ou esquiver l'avalanche par le coté pour la comparaison avalanche)) alors qu'on est dans le rouge fluo sauf que ca passe, parceque meme dans le rouge fluo on est face à des evenements qui vont rester rare. On fait ce qu'on a toujours fait et qui a toujours marché, parceque hey, j'ai toujours fait ca mec! Mais on oublie que un truc à 1/200 on peut le faire quand meme un paquet de fois avant de se taper le 1. Respecter sa petite peur, sans forcement qu'elle nous cloue au sol, voila pour moi le meilleur gage de sureté (mais ce n'est toujours pas une assurance...).
 
J'essaye de ne pas te juger, et j'espere que tu vas pas te casser, mais je pense que tu sous estimes les consequences que peuvent avoir le fait de dire "parfois faut oser et aller au-delà de ce qu'on lit et entend" en opposition à ces gens qui tergiversent au deco. Aidons les à comprendre, raisonner, oser "en connaissance de cause" et non pas "en connaissance de cause si possible", pour qu'ils prennent d'eux meme la decision de decoller (ou pas). Mais pas en leur faisant comprendre que ils devraient moins reflechir et plus agir...

Tu vois ce que je veux dire ?

Et je parle pas des debutants qui emboitent le pas des volatiles confirmés et se font dezinguer... Voler pour soi, sans les autres, oui, si c'etait possible. Je suis peut etre trop sensible, mais je sais bien que voir decoller un copain donne envie de decoller, et je ne veux pas etre celui qui donne l'envie de decoller qui manque et qui va casser le pioupiou, meme si en soit je n'y suis pour rien. Je suis souvent resté au deco avec les copains moins aguerris au lieu de voler, pour cette raison exactement. Et je n'ai pas eu l'impression de gacher un vol, mais plutot d'echanger avec les copains, parler, expliquer des trucs, comprendre leurs aprehension. Mais bon, moi en cross, si on est plusieurs et qu'un copain pose, je vais lui tenir compagnie aussi, donc.. je dois etre bizarre.

C'est aussi pour ca que je vole principalement en montagne, et seul. Sur un deco, je trouve qu'on a trop de responsabilité envers les autres. En montagne, seul, on gere comme on veut.
« Dernière édition: 10 Juillet 2018 - 12:09:06 par Perk » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
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« Répondre #60 le: 10 Juillet 2018 - 14:13:52 »

[...]
[...]Mais combien de Wowo-bis je vois supputer et faire peur avant même d'avoir fait sa prévol et c'est pour ça que parfois faut oser et aller au-delà de ce qu'on lit et entend. En toute connaissance de cause si possible.
[...]

Cela m'intéresserait que tu me trouve un seul passage dans mes (très) nombreux posts sur la sécurité et les risques à éviter si on veut voler en sécurité, ou clairement et même moins clairement je cherche à faire peur avec mon discours et ou bien sûr cela ne relève pas seulement d'une interprétation qui t'arrangerait.

Par exemple : quand je dis qu'en cas de rencontre brutale entre le sol et le parapentiste, c'est le sol qui gagne ; je fais peur ou je dis la vérité ?

Et puis quand toi tu écris que tu pose avec 40 km/h de brise ou encore que la marge que tu te fixe c'est 5 km/h bras haut sous M6 (avec laquelle tu n'a fait encore aucun SIV) et que si nécessaire tu peux toujours encore pousser le 1er voire le second barreau pour aller poser, etc. Crois tu vraiment que tu donne l'image d'un pilote qui a vraiment conscience de sa fragilité ?

Tout n'est bien sûr que questions de références et de personnalités...

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« Répondre #61 le: 10 Juillet 2018 - 22:43:42 »

Je me suis souvent posé avec des vents supérieurs à 20 km/h mais je n'ai jamais été gêné par le gradient.
normal, en planeur on peut jouer sur l'incidence comme on veut, et l'effet de sol n'est pas négligeable non plus sur des grandes voilure proche du sol !
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