(@) Marc : tu as raison si tu lis 'quelque' en tant qu'adverbe, auquel cas la faute d'orthographe est manifeste.
J'ai mis un 'S' pour dire avec ironie que j'ai fait 'quelques' vols, la phrase devenant bancale mais c'est là aussi destiné à produire un effet d'ironie.
(@) Autres intervenants : je vais donc y aller en force.
Mettre des connects affranchit certainement du souci des maillons qui 'tournent" ou qui se 'dévissent', lequel incident m'est arrivé une fois avec l'angoisse qu'on imagine quand on vole en rando sans secours. J'ai depuis TOUJOURS vérifié le serrage des maillons lors de la prévol.
Beaucoup de gens font du vol-rando avec un secours, ce qui me fait hurler de rire quand ils 'gagnent' quelques grammes avec des connects. Je n'avais pas voulu les froisser, maintenant c'est fait.
Parmi ceux qui ont assez de raison pour ne pas trimballer de secours, la plupart mettent quand même un casque... et je pisse de rire parce qu'aussi léger que soit cet accessoire on s'en passe sans difficulté, là on 'gagne' plus qu'avec les connects et on gagne aussi en volume dans le sac.
Parmi ceux qui volent-rando sans secours et sans casque, pas mal emportent aussi divers accessoires dont le poids et l'encombrement rendent ridicule le passage aux connects.
Je vais terminer avec le sac de compression, qu'on peut facilement supprimer sans accepter de mouiller la voile avec de la sueur, il suffit d'intercaler entre le dos du sac et la voile un vêtement de vol du genre coupe-vent.
Là encore, le gain de masse des connects reste très relatif.
Et pour finir j'enfonce le clou au marteau-pilon : les maillons qui 'tournent' et qui travaillent dans un sens nuisant à leur résistance sont une vue de l'esprit. Je n'en ai JAMAIS vu sur mes sellettes-'strings', les boucles étant de la bonne largeur pour justement éviter aux maillons des mouvements fâcheux de nature à générer le problème sus-évoqué.
C'est là que la question du choix de sellette devient d'une actualité mordante.
Je vole-rando depuis 2009 avec la Radicale, il y avait encore plus léger à l'époque (l'Everest) mais j'étais très mal dedans. Depuis, d'autres sont apparues sur le marché, beaucoup plus légères. Je les ai toutes essayées sur portique au salon du "léger" à St Gervais et toutes m'ont fait mal aux reins, aucune ne s'accordant à ma morphologie et à mon état physique pour me donner un minimum de confort. Avec la Radicale, je tiens bien une demi-heure, ce qui suffit en général pour le vol-rando. Le vol de l'Aiguille du Midi c'est 35-40min selon les conditions, celui du mont Blanc c'est 45-50min et je fatigue à la fin, au-dessus de la vallée, ce qui me pousee à faire de la gymnastique.
D'autre part j'ai fait quelques atterrissages du genre "cratère" avec la Radicale mais j'ai développé depuis longtemps une technique "maison" pour ne pas me faire mal et la sellette s'est bien rêpée plusieurs fois sans me faire une 2ème raie des fesses dont l'usage aurait été discutable.
Je pourrais "gagner" 600g sur la sellette en sacrifiant le confort et la tenue de mes vertèbres, cela me semblerait aberrant. Gagner quelques pou-ièmes avec des connects continue dans cette occurrence à générer en moi une hilarité incompressible.
Je trouve enfin assez amusant
d'être attaquée dans un domaine du vol où j'ai
quelque expérience, cela ne me vexe pas le moins du monde. C'est un nouvel avatar de la parabole de la paille et de la poutre.
Mao écrivait en son temps, à l'époque de Yenan : "il faut balayer devant sa porte". Ce principe de philosophie est universel.