Mon avis tous perso et qui ne vaut sans doute que pour moi.
Un vario ultra sensible et réactif pour livrer le 1er bip quant on chope l'ascendance ou... la dégueulante, ne me semble pas le critère 1er pour mon choix de vario.
Tous les vario des 15 voire 20 dernières années donc même sans accéléromètre voire les modèles les plus simple tel mon (très) ancien IQ-sonic font largement assez bien leur boulot pour que, jamais je les aurais accusé si je n'avais pas pu/su exploiter les conditions du moment.
Donc pour le vario "instantané" (digital et sonore) :
Quand cela pulse suffisamment, on ressent physiquement l'accélération aussi tôt que le plus rapide des vario donc ici ce n'est pas cela qui importe mais bien plus le filtrage qui peut nous éviter d'être par trop perturbé par des variations trop rapide de la modulation sonore réagissant trop en temps (presque) réel aux variations de la masse d'air voire aux réaction de la voile liées à nos actions de pilotage ou non.
Quand c'est petit et que c'est le vario qui nous informe plus que nos mains ou fesses du comportement de la masse d'air, on pourrait supposer qu'une extrême rapidité de réaction du vario serait profitable. Eh bien, mon expérience me laisse en douter car là aussi un vario qui reagit en presque instantané par rapport à un autre qui met peut-étre une seconde de plus risque d'être encore une fois plus perturbant qu'efficace. Car pour qu'un thermique puisse se laisser exploiter, il faut qu'il ai à minima un diamètre suffisant pour que l'on puisse tourner dedans et être suffisamment "fort" pour digérer le taux de chute augmenté par le fait de tourner. Mais aussi pour espérer le centrer rapidement, il faut déjà en avoir passé le centre virtuel. Du coup réagir par une action de pilotage dans la première seconde risque d'être contre-productif même si le thermique s'avère in-fine exploitable. Si de plus il ne l'est pas (trop étroit, ou trop faible une fois en virage) c'est d'autant plus mauvais d'être passé d'un vol droit à meilleure finesse ou au meilleur taux de chute (suivant la situation) à un vol perturbé par un début de virage ou virage complet qui dégrade inévitablement finesse et/ou taux de chute.
Bref, dans les deux cas plus que la rapidité avec lequel le vario réagit, c'est la qualité de son information qui détermine son efficacité. Bon filtrage, bons réglages de sensibilité en Vz et -Vz, modulation sonore adapté à notre oreille personelle. Plus ensuite pour la meilleure exploitation jusqu'au plaf durant tout le vol et optimisation de chaque thermique, le bon réglage fonction de sa façon d'enrouler et (parfois) des conditions du jour, de l'intégration du vario moyenné (analogique)
Et tous cela tous les vario du commerce le permette aussi bien les uns que les autres à quelques détails près. Mais ce qu'aucun d'entre-eux n'est capable, c'est de faire le travail à la place du pilote pour monter au plaf.