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Forum de parapente

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Auteur Fil de discussion: Voler du Mont Blanc  (Lu 8675 fois)
0 Membres et 1 Invité sur ce fil de discussion.
Blue coua
Invité
« le: 17 Août 2007 - 19:29:28 »

Voler du Mont blanc.

La préparation

(le récit et le vol ne sont pas de moi)

Voilà qu’une semaine ordinaire se termine.
Voilà donc ; on est vendredi disais-je, on a fait notre Dent de Crolles avec Bernard (notre guide spirituel de la rando et le pro du déco comme il faut), Steph le Mayol du parapente (voir le film Grand Bleu) et moi-même. On sera les seuls ce jour là à poser une voile sur le green de Lumbin à 9h pour toute la journée  (à cause d’une brise qui s’énervait très vite). Jusque-là, tout va bien
Mais ce n’est pas pour ça que vous lisez ces lignes alors venons en aux faits.
Après ça, une journée ordinaire. Un petit tour chez Alain Martini (Skalp) pour faire quelques achats d’impulsion en compensation d’un manque inavouable. Et puis, une chose, une autre, arrive la fin de journée. Bien sûr, les pros du le chant du vario ont déjà organisé leur week-end ! Avec une journée à pomper des briques, voire des vaches. Autant dire qu’il n’y avait pas de place pour moi !
Je me suis dis qu’en trouvant un truc où on monte à pieds et ou on  descend en parapente j’aurais peut-être une chance. Tous avaient mieux à faire.
Même Steph avait prévu de faire voler sa femme : l’adorable Sandrine.
Malgré cela, je m’invite chez mon Président Steph à 19h30 en me disant que peut-être il me paierait une bière.
Ses femmes m’ouvrent la porte et me certifient qu’il est dans son bain après avoir passé une journée dans sa douche à tordre des tuyaux.
Quand tout à coup je le vois surgir de la dite salle de bain, une touffe de poils velus qui ne réussit pas à cacher les pectoraux conquérants pointés à l’avant de Steph.
Les cheveux lissés, gominés, le teint rose et l’œil affûté, il va regarder la grenouille sur internet. Très vite l’oreille tendue sur les 4000 mètres laissait entrevoir le week-end sous un jour nouveau. Effectivement dit-il :
 «les oracles et les vents sont favorables … j’aimerais bien y aller, mais ; j’ai promis à ma femme de la faire voler demain .Voilà ! »
«  Ha bon ! » Dis-je.
A ce moment là, je réalise ce que c’est qu’une vie de couple réussie où l’Abnégation et l’Amour ne font qu’un. Vous voyez quoi; le truc où on ne fait pas passer son plaisir perso avant le reste car on le trouve dans l’abandon de l’un à l’autre.
Que c’est beau !
Là, je me dis à l’intérieur de moi-même :
 Bravo Steph : je comprends qu’elle puisse t’aimer fort, Sandrine. Quel homme, quelle parole, quel mental il a, ce Steph ! Il sait résister à la tentation des sommets. Vraiment quel homme ! Je n’ai plus rien à faire ici je n’ai plus qu’à partir, même sans la bière.
 A peine j’avais la tête tournée les deux mains sur les accoudoirs de la chaise pour me lever que Steph s’exclame :
 «  Chérie, ma caille,» (c’est Sandrine qu’il interpelle) .Elle accourt auprès de lui et là : il lui passe affectueusement la main dans le cou (autant dire  le cou de la kinesthésique qui tue !).
 Demain les conditions sont au top pour le Mont-blanc ! Je peux y aller ? Je sais, je t’avais promis… blablabla…
Sandrine :    « Mais oui mon chéri.
Je peux t’aider ?
Allons manger : Les  filles ont préparé le repas »…..
Au menu il y a des crudités que l’on fait agrémenter du classique plat de pâtes en prévision du lendemain.
Je rentre chez moi faire les préparatifs, rassembler le matériel, trouver et régler les crampons, qui ne me vont pas d’ailleurs mais bon : on fera avec.
Tout ça fait que je me couche à minuit passé.

Le départ

Samedi matin départ 5h de Pontcharra, arrivée à 6h45 au Fayet pour le petit train de 7h15. Autant dire qu’on assure.
Mais là ! Petit problème : une belle et charmante jeune femme nous cause avec une voix calme et d’une sérénité qui ne trompe pas une oreille avertie de la gravité de la chose et présage d’une annonce désagréable.
A croire quelle est inconsciente des répercussions physiques et morales de la nouvelle qu’elle propage au travers de son hygiaphone, dont elle a pris soin de régler l’intensité sonore pour que l’on entende bien.
« Le train ne va pas jusqu’au Nid d’Aigle, il s’arrête à Bellevue »
Traduction : Il s’arrête à 1865 au lieu de 2445mètres. Vous savez compter : c’est simple 600 mètres de différence, excusez moi 580 (on parle toujours en dénivelé).
Qu’à cela ne tienne pour le billet de train, ce sera un aller simple, certains qu’on redescendra en parapente.
Durant toute la montée en train nous allons passer un grand  moment de recueillement solitaire intérieur sur le bénéfice secondaire des 10 euros d’économies sur le billet de montée (soit 3 bières) pour 600 mètres à  pieds gagnés en un rien de temps et qui, nous pensons vont nous prendre 1h30 à 2h et pourraient faire vaciller l’aventure.
Mais qu’à cela ne tienne ; on se tait et on profite du paysage.
Je crois reconnaître le chalet du film : « Malabar Princess ».
Quelques arrêts dans des lieux charmants, désertés à cette heure, où le conducteur du train dépose le pain frais du matin. Au détour d’une courbe j’entrevois la petite cabane,« Bellevue ». « Terminus du train tout le monde descend ».
 Là, nous sommes accueillis par un garde de st Gervais qui veut nous faire croire qu’il faut descendre en bas pour monter en haut.
Autrement dit, vous ne montez pas le long de la voie ferrée vous descendez 150 mètres de dénivelé pour prendre le sentier qui longe le glacier.
Nos esprits aiguisés de résistants  décident de braver  l’interdiction en profitant qu’il ait le dos tourné pour aller emprunter la voie ferrée un peu plus haut.
(Heureusement que nous avons fait ça car sinon le plan du garde de st Gervais nous faisait redescendre de 500 mètres de dénivelés, on l’a vu plus tard).

Les principes de montée

Dès le départ nous appliquons nos principes empiriques qui sont  d’une efficacité incontestable pour des ostrogots peu entrainés afin d’avoir toutes nos chances pour le sommet

A savoir :

Régulation thermique :
Ne pas transpirer et ne pas avoir trop froid.
 Steph est  très vite torse nu. Moi je garde une couche très fine.

Boisson :
S’hydrater régulièrement. (1litre + iso star pour1400m) Si nous avions manqué, nous aurion complété à Tête Rousse.

Rythme :
 Monter régulièrement à un rythme qui ne demande pas d’effort et permet de rester en  forme pour le sommet.

Bouffe :
Manger quand on a faim. Premier arrêt après 3 heures de marche (Saucisson, taboulé) puis toutes les heures Steph prend une barre.

Tête rousse  le passage du couloir et la montée de l’arête Payot

Arrivés à Tête Rousse on met le baudrier et on chausse les crampons.
Pour Steph j’ai ressorti un baudrier Beal rose des années 80 gardé à l’abri des U.V et de l’humidité. Autant dire qu’il est juste fait pour nous hélitreuiller et ne peut pas encaisser un choc trop violent
Quant aux crampons, les seuls qui allaient à mes chaussures  (taille 47.5)  étaient en métal « boite de sardines » (400g) avec une pointe et un ergot cassés(le point faible de mon matos).Je craignais que l’arrête Payot (sous le Goûter) soit en neige et glace. Auquel cas j’aurai été bien ennuyé par mes crampons trop fragiles qui n’auraient pu être utilisés.

Une fois que les baudriers et les crampons sont mis, je propose à Steph (le moniteur d’escalade) de préparer la corde. Et là, le voit-y pas qu’il se met à rigoler tout fort. Au point que j’en étais gêné. Dans ce monde de silence, l’entendre s’esclaffer comme cela me fit un instant douter sur sa fatigue physique et son état mental.
En fait, il allait très bien, et c’est de moi qu’il riait. Il faut dire que pour la corde qui tient dans une poche avec le mouchoir était du diamètre du lacet à chaussures et faisait 4 mètres de long. Et c’est ça qui le fit rire et continue de le faire rire encore.
On arrive vers 13h au fameux couloir à 45° de l’arête Payot de 20 mètres de large et 600 mètres de haut d’où le Diable jette des pierres que vous devez éviter .En traversant vous regardez vos pieds puis en direction du Diable sachant consciemment qu’il est inutile de regarder en bas le couloir qui vous projette 300 mètres plus bas sur le glacier de Bionnassay.
La traversée se fait dans un silence de confessionnal, seulement perturbé par des « pierres, pierres …»que ceux qui ont traversé vivants s’égosillent à crier pour nous avertir d’une fâcheuse collision possible avec un caillou. D’où une tension, et un stress peu dissimulés chez ceux qui sont en attente ou en cours de traversée.

Steph me demande quelle stratégie nous allons mettre au point pour déjouer le mauvais sort du Diable. Partons- nous groupés, ou l’un derrière l’autre ?
Après une longue réflexion de 2 secondes nous en convenons pour dire que : quel que soit notre choix, rien ne change .Cependant  nous la jouons « groupir »et arrivons 30 secondes plus tard, sains et saufs.
Nous enlevons les crampons, faisons les photos d’usage et montons l’arête sèche.
De temps en temps nous y allons à notre tour du cri primal qui fait tant de bien dans les stages « maîtrise de soi » : Pierres, Pierres….
On monte tranquillement l’arête en caillou (du 1 à 2). On sait que ça y est le plus dur est fait. On est bien .Donc pas de soucis pour le Mont-blanc.

Le refuge du goûter

On arrive au Goûter à 15h30.
Je vais voir le gardien, mais là ce n’est plus le même gardien ! Celui d’avant était  sympa, arrangeant. Maintenant vous avez une hôtesse qui vous cause.
La jeune fille me dit calmement, sérieusement :

Elle : « Vous n’avez pas réservé ? »
Moi : « Non »
Elle : « Y’a pas de place. On verra entre 7 et 8 heures ce soir. »
Moi : « Et pour manger ? »
Elle : « Il n’y a  rien à manger pour ceux qui n’ont pas réservé… »
Pas besoin du stage « affirmation de soi » pour comprendre  que vous n’avez aucune chance de lui faire prendre en compte le fait  qu’on a pas pris à manger pour le soir car d’habitude y a  toujours à manger en refuge, même quand on a pas réservé
   Avec l’assurance d’un contrôleur SNCF de train de banlieue, le gardien du refuge du Goûter nous confirme qu’il faudra attendre 20h pour voir si ceux qui ont réservé ont laissé un peu de soupe, qu’il pourra nous proposer pour une bonne poignée d’euros sans facture  (s’il vous plait) comme toutes les prestations d’ailleurs.

 J’ai fais l’erreur de dire au gardien que j’aimais bien avant et là il me rétorqua :
 « Oui,  … C’était le bordel ! ». Je comprenais alors que j’avais a faire à un de ceux qui aiment l’ordre, l’organisation… Je prenais conscience tout à coup que dans le refuge CAF nouvelle formule moderne, il cherchait à devenir plutôt style Hôtel Mercure  alors qu’il devient   style Mac Do «régime soupe à l’eau clair » avec réservation obligatoire.

Qu’à cela ne tienne, on prend une bière, un coca et une bouteille d’eau et on se fait bronzer sur la terrasse. Steph renouvelle des tentatives de séduction parapentesques  avec le gardien. Sans succès.

Arrive dix huit heures quarante cinq, pas de place, dix neuf heures quinze, idem, vingt heures, idem. Et donc la fameuse soupe avec quelques croûtons et deux tranches de fromage seront le repas du soir que je complète avec un quignon et quatre tranches de pain un peu moisies (on le verra après sur les photos) et une tranche de sausse de deux centimètres et demi d’épaisseur divisée en deux parts.

La bonne humeur ne nous quitte pas. Pas question de se laisser perturber par les incongruités de l’organisation machiavélique moderne des institutions marchandes.

Nous choisissons notre dessous de table et l’on s’allonge par terre après avoir sérieusement agencé nos vêtements en guise de matelas.

Les arrivées continuent dans la salle et une ambiance assourdissante de repas première communion va se prolonger jusqu'à environ vingt deux heures. A croire qu’ils ont attendu que nous soyons couchés pour se mettre à raconter leurs histoires. Là aussi pas question de se laisser perturber. Enfin tout le monde se calme, on s’endort. Quand tout à coup, vingt trois heure trente, un petit frisson sur le bas du dos m’incite à rajouter une couche de vêtement. Puis idem à zéro heure trente .Alors que j’ai bien chaud et que je dors super bien, à une heure vingt neuf ; branle bas de combat. La moitié de la salle se lève. Avec Steph on profite de quelques minutes de rêve, les yeux fermés, puis on se sent obligé de se lever si on ne veut pas finir piétiné.

On se prépare tranquillement, et à trois heures on pose le crampon sur la neige.

L’assaut final

On avance doucement et même de plus en plus doucement. Au bout d’une heure je commence à douter, un peu, car nous allons trop doucement (environ cent trente mètre par heure).
 On boit un coup, (on a pris trois quart de litre), Steph mange une barre et on repart.
Après une demi-heure, je m’aperçois que Steph marche plus vite (environ cent quatre vingt mètre heure). Je me dis : c’est tout bon …
Et comme ça, Steph va ponctuer notre montée nocturne d’arrêts (boisson plus barre) toutes les heures.

Le chapelet illuminé  des alpinistes s’égraine le long de l’arête des Bosses après
Vallot ( 4365m) que nous avons atteint à six heures. A partir de là, on prend le piolet allégé  et dans l’autre main un bâton allégé.

La montée le long de l’arête continue à être faite dans un recueillement, dont l’intensité silencieuse peut vous laisser imaginer la richesse intérieure qui nous habite alors que notre cerveau, droit  celui de la logique, est tout entier occupé à gérer le rythme et l’emplacement des pieds. Ce qui nous reste de cerveau disponible est tout entier accaparé par la beauté du paysage soleil levant.

A deux reprises Steph aura la révélation d’une apparition d’un sommet qui serait redescendu de son piédestal de quelque cent mètres. Je le raisonnais en lui disant que ce n’était qu’une antécime.

Pendant ces révélations, il augmentait insidieusement le rythme de marche, ce que je lui faisais remarquer. Et quelques secondes après, il en payait le prix, par un ralentissement contrôlé et des expirations forcées rappelant le sifflement de la vapeur qui s’échappait de la Lison  (la locomotive  du train dans « la bête humaine »)

Ca y est, plus que cette arête de cent cinquante mètres de long qui paraît interminable.

Le Sommet

On y est (neuf heures moins le quart) sur ce gros dôme tranquille, imperturbable, inamovible, indifférent à notre arrivée, à notre passage.
La place est tellement grande que l’on  pourrait s’y perdre.

Steph, se laisse envoûter par le spectacle du soleil venant illuminer tour à tour l’aiguille du midi, les Grandes Jorasses,la Dent du Géant, les Drus, le Mont Maudit, le Mont Blanc du Tacul, et puis au loin, le Cervin, les Ecrins la Meije, le Grand Paradis…

Le décollage

Très vite Steph évalue un vent plutôt Nord-Ouest de 40  kilomètres heures, chaud (zéro degré). J’insiste pour la photo. Son esprit est ailleurs, il est déjà en train d’anticiper le décollage. Il fait une interprétation, une analyse pertinente et judicieuse du phénomène de Venturi où les pressions statiques plus dynamiques demeurent une constante, ce qui fait qu’en descendant de cinquante mètres en direction du col de la Brenva on  aura du 25  kilomètres heure. Ce qui fut prédit fut fait…

Dans la pente (35 degrés en neige dure), alors qu’il déballe la voile (Ultralight), je vais faire la grosse commission un peu plus loin. Quand je reviens, je le vois se débattre avec son aile rouge assez récalcitrante et rebelle. Pour la domestiquer, il va planter le piolet et faire des têtes d’alouettes dans les suspentes mousquetonnées au dit piolet.
Je le laisse en tête à tête avec son Ultralight, résoudre le conflit qui semble les opposer. J’en profite, sans lui dire, pour faire une photo.
J’ai conscience de l’importance  de l’instant et de la beauté du combat qu’il livre.

A peine avais-je rangé l’appareil qu’il me regarde après avoir légèrement assagie sa voile. J’en profite pour lui lancer négligemment  « Je déplie ma voile ? Je pars en premier ? »
« Et bien oui ! » me dit-il sur un ton qui ne prête pas à l ‘équivoque et vous incite à vous manier le cul.

Donc en parfait compagnon docile et agréable, je m’exécute.

Il me tient un coin de voile, j’enfile rapidement le bastringue (Sellette Altirando) je laisse passer quelques alpinistes et là il me dit avec condescendance : « t’attends quoi ? Ça forcit ? » Je comprends que sa patience est mise à l’épreuve. Je décide donc de lever les « A » et là, hop ! Me voilà embarqué, que dis-je, traîné en direction de la Breuva (Je l’avais fait dans le sens de la montée) autant dire que je ne flaire pas bon. J’enroule les freins et stop le bazarre (la voile) avant de faire la une des journaux, dans les faits divers.
Qu’à cela ne tienne, il reprend la voile, moi les ficelles et je lui demande de m’éloigner de la Breuva. Il accepte avec abnégation et me ré-étale la voile, enfin, essaie de maintenir le maximum au sol. Et puis il me dit avec un ton gentil un peu forcé : « Tu lèves les bras, la voile demande qu’à partir, tu te mets dessous et ça part tout seul ! ». Toujours en bon compagnon docile j’applique scrupuleusement les consignes et « oh miracle » me voilà en l’air. Un petit coup d’œil sur la voile et en même temps j’entends : « elle est belle, elle est belle ». Je suis parti.

Le vol

C’est tout doux, c’est beau, il  fait bon, je lâche les commandes, j’enlève les crampons.

Le vol, ce sera le plus beau, le plus grand  plouf de 4250 m  jamais fait.

Je vois l’arête des Bosses, Vallot, la cohorte d’alpinistes qui rejoignent le Goûter, Bionnassay, les dômes de Miage…..

La descente se fait paisiblement dans un air calme. Je regarde à gauche, à droite, derrière… Des montagnes à perte de vue, des vallées grandioses. La tranquillité, le bien être vont demeurer intact tout le long du voyage.
Surplombant St Gervais. Une voile rouge au- dessous de moi m’invite à la suivre à l’atterro de Passy. Il est dix heures quinze…
 
Données Techniques :

Météo
prévisionnelle :   20 km/h Nord Ouest. iso 0°C : 4800m
réelle :         40km/h (effet venturi) iso 0 C : 4800m
         25km/h Nord Ouest à 4750m (travers pente)

Matériel :
Sac : 13,5 / 14 kg  dont (voile ultralight + altirando = 5.4 kg)
6 Chaufferettes non utilisées
Cordelette de 4m en 4mm.
Mousquetons : 1 allégé
Baudrier, Piolet,bâton allégés
Radio VHF

Vêtements :
De type grande randonnée (dans le sac de portage le premier jour), polaire, passe montagne et gants Goretex®
Steph :   
3 épaisseurs pour la partie supérieure du corps.
1 polaire+ Goretex® pour la partie inférieure du corps.

Pierre :   
3 épaisseurs pour la partie supérieure du corps
Short + polaire fine en parties inférieures du corps.
(Veste + salopette en duvet pour le sommet).

Divers :
Protection solaire des yeux comme de la peau.
Téléphone portable, Papier toilette

Boissons :    
   Eau + isostar®

   1er jour :    1 Litre (limite pour 2000m)
   2ème jour :   0.75 Litre (une gorgée par heure)
(Pas de signe de déshydratation)

Au goûter :
Steph boit un coca cola
Pierre prendra une bière
Ils consomment 1,5 Litre d’eau de source (pour deux)
Un bol de soupe chacun.

(suite...)

EDIT Blue : modification du message pour l'info du début suite à divers retours de forumers
« Dernière édition: 21 Août 2007 - 23:54:14 par Blue coua » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
Blue coua
Invité
« Répondre #1 le: 17 Août 2007 - 19:31:43 »


Les repas :

1er jour :   
En montée :    
(1er arrêt après 3h)
Steph mange du taboulé
Pierre  une tranche de saucisson de 7cm, 20cm de flûte, 2 tranches de cake
Régulièrement :
Une barre céréalière par heure pour Steph
Des apérifruit® mélangés à des cacahuètes et des amandes pour Pierre.

Au refuge du Goûter :
   2 cm de saucisson
   5cm de pain et 2 tranches de tomme

Le 2ème jour :   

   Petit déjeuner au refuge.

   En montée :   
      5 barres céréalières pour Steph
      1 tranche de cake pour  Pierre

Commentaires :   

On s’est appliqués à :

  N’avoir ni froid, ni transpirer (même 10 minutes) pour ne pas se déshydrater.
  Respecter un rythme de marche monacal pour ne pas se fatiguer ni le premier, ni le second    jour
.Boire et manger régulièrement

Les horaires :

1er jour :

    Le Fayet : départ7h15
Départ de Bellevue (1762m) à 8h15
   Arrivée au refuge du Goûter (3800m) à 15h30

2ème jour :

   Lever :1h30
Départ du refuge du goûter (3800m) à 3h du matin
   Arrivée au sommet du Mont Blanc (4810m) à 8h45
   Passy environ 10h30

Prévol :

La pente de 35 degrés justifie de garder les crampons
Un vent de travers régulier de 20 à 25 km
Elle sera rapide avec le courant d’air (15 mn).
Un déco stoppé par Pierre avec déplacement de la zone de gonflage et remise en corolle par Steph.
Steph affine la préparation de sa voile avec l’aide d’un alpiniste italien suite à un tour de sellette incongru.
Durée du vol : environ 45mn pour un dénivelé de 4250m.

Itinéraire :

Train du Fayet 7h15 (585 m) pour Bellevue (1762 m). Le restant se fera à pieds. (Problème de réfection de paroi rocheuse sur la voie  ferrée du Nid d’Aigle)
On a choisi cet itinéraire car il n’y a pas de risque d’avalanche ni de chute de séracs
Le premier jour il y a normalement 1400m quand le train va jusqu’au Nid d’Aigle.
Le second jour, il y 1000m de dénivelé au lieu de 1400m par les Cosmiques
On peut, a priori, décoller à 3800 et 4200, s’il s’avère qu’un problème survient.

Tous mes remerciements à :

  • Toutes celles et tout ceux qui nous ont encouragés, assistés, réconfortés, supportés, sustentés, arrosés, admirés, véhiculés, souris.
  • Merci encore à : Steph sans qui je n’aurais jamais volé du Mont Blanc, Blue Coua pour la frappe et toute la préparation et la mise en ligne de la vidéo, Sandrine. Marlène (pour la frappe)
  • Tous ceux qui nous aurons lu jusqu’au bout.

Pierre

<a href="http://www.youtube.com/watch/v/dNIrr-TppoA" target="_blank">http://www.youtube.com/watch/v/dNIrr-TppoA</a>

la vidéo est là : http://www.youtube.com/watch?v=dNIrr-TppoA

EDIT Blue : modification dans l'organisation des messages suite à l'info du début du 1er message du fil
« Dernière édition: 21 Août 2007 - 23:51:41 par Blue coua » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
Blue coua
Invité
« Répondre #2 le: 17 Août 2007 - 19:37:44 »

Du coup j'peux être le premier à répondre  Tire la langue

J'ai créé le message pour une raison technique mais ça ne m'empêchera pas de féliciter publiquement Steph et Pierre pour leur exploit (car s'en est un) et de les remercier de nous permettre au travers du récit richissime de sentiments, de visualiser les lieux par les photos et par conséquent nous autoriser à partir avec eux pour l'ascension du plus haut sommet d'Europe !

 bravo  bravo  bravo

et  +1 au karma  au deux !
« Dernière édition: 17 Août 2007 - 19:52:11 par Blue coua » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
marc
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Aime le jus de betterave ! Plouf !


« Répondre #3 le: 17 Août 2007 - 19:39:28 »

(j'ai pas encore lu, mais j'avoue que la vidéo en bonne qualité, ça serait pouce ... y'a moyen?)


Edit Blue : modification du titre
« Dernière édition: 17 Août 2007 - 19:53:02 par Blue coua » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée

Blue coua
Invité
« Répondre #4 le: 17 Août 2007 - 19:40:33 »

ben avec un hébergement qui va bien oui  help
« Dernière édition: 17 Août 2007 - 19:59:20 par Blue coua » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
marc
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Aile: Freestyle2, Aspen2, BiStromboli
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Aime le jus de betterave ! Plouf !


« Répondre #5 le: 17 Août 2007 - 19:42:08 »

ben avec un hébergement qui va bien oui  help

http://video.google.com , t'as picasa, donc un compte google, donc presque rien à faire pouce Sinon, tu déposes sur free comme tu faisais dans le temps pouce
« Dernière édition: 17 Août 2007 - 19:59:57 par Blue coua » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée

Blue coua
Invité
« Répondre #6 le: 17 Août 2007 - 19:50:55 »

si ce n'est qui ne fonctionne pas actuellement (j'ai essayé sur deux ordi différent et pendant 2 jours)   Pas content
« Dernière édition: 17 Août 2007 - 19:59:39 par Blue coua » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
Pierre002
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« Répondre #7 le: 17 Août 2007 - 20:34:56 »

je tiens à remercier tout particulièrement Blue pour le travail énorme qu'il a fait pour la réalisation du  montage et sa mise en ligne , l'aide pour la frappe ,le tout avec compétence , gentillesse, et une trés grande disponibilité.
Sans lui, ça aurait été très difficile de vous présenter l'histoire.
Je vais le recommander à toutes les filles que je rencontre, car ce serait dommage que de tels gènes demeurent inexploités.
Je vous invite à en faire de même.

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En vrai plastique


« Répondre #8 le: 17 Août 2007 - 21:10:15 »

 bravo beau récit, ça me fait réver un vol comme ça, mais bon moi avec mes pauvres plaines, j'ai du boulot.
 bravo  bravo encore pouce  pouce
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En vrai plastique


« Répondre #9 le: 17 Août 2007 - 21:20:09 »

Et puis la qualité je la trouve pas si dégueu que ça Marc.
 bravo pour le montage vidéo ça me donne envie encore plus Confus

 Grrrr Paris et sa tour de 324m on en est loin Pas content
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Y a pas que le parapente pour voler...


« Répondre #10 le: 17 Août 2007 - 22:12:58 »

Waouuuh,

J'en ai rêvé (j'en rêve encore) et ils l'ont fait. Quelle aventure, quel récit. Même si j'en suis vert de jalousie, j'applaudis de toutes mes mains jaunes de smileys  bravo .
(n'empêche wow, je me verrais pas sur la montée au gouter avec 15 kg sur le dos, pis l'arête des bosses, brrr  effray )

Une tournée de  +1 au karma pour ces merveilleux fous volants, continuez de nous faire rêver (pi aussi un petit peu de karma pour le redacteur/posteur qui sous ses airs de floodeur patenté arrive aussi à écrire des récits sans smileys).

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Juju
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« Répondre #11 le: 17 Août 2007 - 22:45:10 »

MAGNIFIQUE !!!! J'en rêve aussi du Mont-Blanc (en redescendant en para ou à pied d'ailleurs)  bravo  bravo

Je dois avouer qu'au début, j'ai cru que c'était Blue qui avait fait ça  Mr. Green

Bravo à tout les deux  bravo
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"On est reçu selon l'habit et reconduit selon l'esprit"

Juju
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« Répondre #12 le: 17 Août 2007 - 23:10:02 »

 salut !

y a pas ... non seulement l'exploit est là, mais il y a les péripéties qui rendent l'aventure encore plus trépidante et le style inimitable.

 bravo  bravo  bravo

 +1 au karma à tout le monde
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Pas de support par MP. Utilisez http://www.parapentiste.info/forum/le-chant-du-vario-b53.0/
Citation de: Bernard Werber
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Blue coua
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« Répondre #13 le: 18 Août 2007 - 00:45:36 »

ah ben non alors moi je fais pas ce genre de périple là : trop petit moi ...  Embarass&eacute;

Je précise que le texte est pas de moi non plus prof

En gros j'ai rien fais  canap
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marc
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Aime le jus de betterave ! Plouf !


« Répondre #14 le: 18 Août 2007 - 01:15:15 »

ça y est j'ai lu le récit, et ça vaut sa tournée de +1 au karma . C'est drolement bien écrit, et ça donne vraiment envie. On a l'impression de revivre la monté pouce
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florent
Invité
« Répondre #15 le: 18 Août 2007 - 03:24:45 »

 bravo  bravo

merci de nous faire partager ca,

ca merite bien une  trinquer
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STEPH
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enroule ma poule!


« Répondre #16 le: 18 Août 2007 - 08:20:51 »

le talent de Pierre 002 plus la technique de blue: quel savoureux mélange!
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gnak! gnak! gnak!
thibaud
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Y a pas que le parapente pour voler...


« Répondre #17 le: 18 Août 2007 - 09:26:37 »

Je pense qu'un tel récit, surtout que vous avez les photos qui vont avec devrait quitter notre petite planète le chant du vario pour s'aventurer dans le vaste monde.

Vous avez pensé à l'envoyer à Pmag ou autres ?
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Bernard
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« Répondre #18 le: 19 Août 2007 - 13:35:12 »

 salut !
Voilà, j'ai pris le temps de lire ce magnifique récit pouce
Bravo, je sais particulièrement bien ce que représente un tel engagement et cette belle volonté de réussite que vous avez eu prof
C'est un bel exploit avec tout ce que cela représente autour hein ?
Le cr est un vrai délice....
Vous méritez plus qu'un  +1 au karma , simplement  mon admiration et respect devant cette belle virée. bravo les gars.
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Convivialité et partage..
Steph Chaparon
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pourvu qu'ça dure !


WWW
« Répondre #19 le: 20 Août 2007 - 10:59:52 »

 bravo ,
quelle épopée !
 +1 au karma  aux valeureux vainqueurs !

A+
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Steph

ça plane pour moi !
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« Répondre #20 le: 20 Août 2007 - 20:27:42 »

vraiment sympa! trop dur de lire ca entre les patients qui debaquent, mais un vrai plasir a lire. je me suis bien marré.
bravo.
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speedy
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« Répondre #21 le: 21 Août 2007 - 10:58:21 »

 pouce
chapeaux bas............
 pouce
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« Répondre #22 le: 21 Août 2007 - 15:33:16 »

Wouahhhhh,

ça valait bien la peine d'attendre qu'il sorte du jacuzzi...
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Le bandit démasqué
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« Répondre #23 le: 21 Août 2007 - 18:26:19 »

SUPER !!!

 bravo  bravo  bravo

Sinon, en vol, c'était comment ? y'avait moyen de gratter ou c'était le calme plat ?
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STEPH
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enroule ma poule!


« Répondre #24 le: 21 Août 2007 - 19:21:14 »

 salut !
ça tenait en dynamique au sommet, mais on a pas poussé le bouchon trop loin: c'était quand même limite en force de vent, sinon ensuite c'était de l 'huile jusqu'à la fin  parapente
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gnak! gnak! gnak!
labonnefee
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« Répondre #25 le: 21 Août 2007 - 23:07:17 »

 +1 au karma
Merci de nous faire rever  bravo
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stellouf
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« Répondre #26 le: 22 Août 2007 - 10:28:00 »

Très beau récit!!!! ce genre de lecture auand t'es au boulot et ça yest!!! tu planes a 4000!!! pouce
merci les gas!!!
Et bravo!!! bisous  bravo
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"Le ciel au dessus de la t?te est le paradis des mendiants"
dicton Derviche
baldar
Invité
« Répondre #27 le: 22 Août 2007 - 18:09:12 »

Vous méritez plus qu'un  +1 au karma , simplement  mon admiration et respect devant cette belle virée. bravo les gars.

 1

Le récit est très bon également.
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Gilles
Invité
« Répondre #28 le: 22 Août 2007 - 21:06:09 »

 bravo pour l'expé menée de main de maitre par les deux compères
 bravo pour le récit, c'est à la fois complet, drole et bien raconté.
 bravo pour le montage vidéo.
Et enfin et surtout,  bravo pour avoir ouvert la trace sur ce premier vol pendant mes vacances, on va pouvoir y retourner dès que possible en profitant de votre expérience  Tire la langue
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