Sur ce qui est vrai ce dimanche sur ce site, seuls ceux qui y étaient peuvent en affirmer quelque chose et même la, forcément, il existe une part de subjectif lié à leurs ressentis et... animosités eventuelles.
Par contre je ne peux pas être d'accord avec toi Brandi quand tu dis :
Concernant l'encadrement si ce sont des pilotes autonomes, le moniteur à pour rôle de conseiller, informer, dissuader on ne peut pas lui imputer le fait d'un mauvais choix du pilote ou une mauvaise action de pilotage.
La solution de facilité, surtout pour un moniteur fédérale étant d'interdire tout vol à la moindre alerte.
En bord de mer, une voile un peu mouillée ou dans les quéqués ça nous est tous arrivé, moniteur dans le coin ou pas.
En effet, on ne peut pas d'un côté, dire et répéter que savoir renoncer est preuve de courage et sagesse et dans le même temps se refuser, sous pretexte que cela serait "facile" à dire non à des pilotes que l'on encadre (accessoirement, je vois pas en quoi ce le serait "surtout" pour un moniteur fédéral.)
Bie sûr que des incidents peuvent et même arrivent, même dans des conditions idéales. Bien sûr que "l'erreur" est humaine et que cela ne condamne pas "forcément" pour autant celui qui la commet.
Mais en tant "responsable" et celui qui choisit d'assumer volontairement une fonction telle qu'encadrant en parapente (ou biplaceur) doit être conscient de cette responsabilité et en assumer tous les éléments ; comme aussi de dire "NON !" à temps. Car la charge première de cette responsabilité d'encadrant est de tout faire pour garantir la sécurité maximale à ceux qui mettent leurs confiances et... vies, entre ses mains et neurones.
Dans les clubs-écoles de notre regions il existe des sorties "écoles" pour des pilotes totalement et en phase d'apprentissage et aussi des sorties "accompagnées" pour des pilotes qui se pensent sortis de l'apprentissage (leur idée) mais qui souhaitent (ressentent le besoin) d'être "accompagné". Dans les deux cas, le pilote qui ne suivrait pas, de facon délibérée, les recommandations et consignes de l'encadrant (qu'il soit moniteur ou accompagnateur) n'aura plus besoin de revenir. Cette subordination acceptée est un point clef pour espérer une diminution des risques inhérents au fait de vouloir voler, grâce au partage d'expériences.
Dans une "simple" sortie club, cette subordination est, c'est certain, moins evidente et pourtant. Des discussions ont déjà eu lieu sur le fofo de quelle est la responsabilité d'un président d'un club organisateur de sorties.
Tous cela pour dire que, moi je n'y etait pas et donc je ne sais pas ce qui est vrai, pas vrai, exagéré ou minimisé. Mais que de façon gêneral, si on veut que les chiffres de notre accidentalité s'améliorent. Il est impératif de savoir plus souvent dire "NON !", même et peut-être d'abord à... nous mêmes.
Bonne journée,
Edit : (@) Brandi, désolé si je t'ai possiblement mal compris dans ton post d'avant au vu de ce que tu précise dans celui-ci.