je l'imaginais trés lié a aircross
Ah bin tiens, j'm'en vais vous conter une parabole.
Hors donc, perdu, cherchant désespérément quelque lumière dans l'encre embrumée de la nuit, sentant ma mort proche, je me faufilai dans la végétation de la jungle du matin calme, craignant à tout moment être mordu par un vil serpent, piqué par des insectes impassibles, pris dans un piège ancestral ou dévoré par le tigre féroce.
Au détour d'un vallon, je tombai sur une modeste pagode à l'aspect peu engageant, mais de laquelle s'exhalaient des effluves prometteuses d'un réconfort alimentaire oriental. La chevilette prestement tirée fit choir la bobinette. Le maitre des lieux apparrut : un moine à la longue barbe blanche et au régard malicieux ouvrit la lourde porte en papier de riz.
- Que veux-tu vénélable étlanger ?
- Le gite et le couvert, si des fois que ce serait l'expression de votre hospitalité, peï.
- Ahah, tu es belge ! Entle, entle, mange et lepose toi, mais si ma fille tu touches, sur toi les tlois piles suplices olientaux s'abatlons.
- No problémo vieux sage, une fois bien fatigué je suis et niquer je ne saurais.
Le vieux sage m'invita du geste à entrer dans une grande salle et disparu. Je m'assis à table et une jeune beauté à peine vêtue vint me servir le plus somptueux festin qu'il m'ait été donné de manger. Une fois rassasié elle me mena dans une chambre, me poussa dans un imponsant lit, moelleux à souhait, qui occupait tout l'espace de la porte à la fenêtre. En se trémoussant de manière très suggestive, elle ota les hardes microscopiques qui masquaient mal son intimité et vient s'allonger près de moi, sous la couette. Me rapellant les mots du vieux sage et me doutant qu'il devait là s'agir de sa fille, j'essayai de maitriser mes émotions et de masquer mon désir. Mais le jeune sauvageonne mit tant de zêle à magnifier ses courbes féminies en se tortillant contre moi que je perdis rapidement la maîtrise de mon corps.
Après une nuit de folles étreintes, incrédule moi-même devant la vigueur dont j'avais pu faire preuve, je m'endormis peu avant les premières lueurs de l'aube me persuadant qu'aucun suplice n'arriverait à me faire regretter de tels délices nocturnes et qu'il devait là s'agir du destin.
Une douleur stomacale m'arracha à mes rêves. La matinée était bien entammée et la fille avait disparru. Couché dans le lit, un coup d'oeil circulaire me fit voir la grosse pierre tronant sur mon ventre. La voix du sage se fit entendre :
- Plemier suplice : avec une glosse pielle sul le ventle tu te léveillelas
Pffffffffff, me dis-je dans mon fort intérieur ... oui je suis également assez fort intérieurement aussi ... quelle pécadille, la pierre est grosse certes, mais la fille était si belle. Je jetai la pierre par la fenêtre ouverte.
- Deuxième suplice : ta couille gauche attachée à la pielle sela
Et meeeeerde ! Sentant l'émasculation proche, d'un bond je suivi, au péril de ma vie, la pierre que j'avais inconsidérément abandandonnée dans une trajectoire plongeante et divergeante de ma virilité.
- Tloisième suplice : ta couille dloite attachée au lit sela
Bon et la parabole dans tout ça ? Bin ma couille gauche, elle était aussi "très liée" à la pierre.