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Forum de parapente

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Auteur Fil de discussion: Les minis, un retour aux sources ?  (Lu 4458 fois)
0 Membres et 1 Invité sur ce fil de discussion.
Kingfisher
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Aile: Nervures Huapi montagne
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« le: 02 Septembre 2020 - 17:57:28 »

Salut à tous,

Comme je suis plutôt Nervures j'ai d'abord entendu parler de la LOL puis la Whizz et maintenant la whizz 2. La swoop encore plus petite. Il y a aussi la ultralite d'ozone, la Susi 3 de AD, la nouvelle kiss de BGD, la spiruline... Et j'en passe car je ne les connais pas toutes. Bref les minis ont le vent en poupe.

Dans le parapente mag hors série vol montagne de 2017 Pierre Pagani rends hommages à Roger Fillon premier à décoller de l'aiguille verte avec son parachute d'avion en 1982. C'est l'époque de Asselin, Escoffier et Bouilloux. Le parapente a donc inscrit dans son ADN le vol montagne et l'envie de ces pionniers de décoller toujours plus haut et plus loin.

Pas loin de 40 ans plus tard l'évolution technologique aidant les voiles légères et les minis se multiplient. Sont elles le signe d'un retour aux sources ? Un retour à une vision plus simple de la pratique. Je trouve un point haut, j'y monte et je redescend en volant ?
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ottaflodna
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« Répondre #1 le: 02 Septembre 2020 - 18:10:11 »

J'ai dans mon imaginaire l'idée que les pionniers paralpinistes avaient surtout à coeur de s'éviter de pénibles descentes.

Dans un vieux documentaire tourné à Mieussy, on y entend un autre pionnier issu du parachute annoncer que le seul intérêt du décollage à pieds est de se passer d'avion pour s'entraîner à la précision d'atterrissage.

J'ai l'impression que notre usage contemporain à dépassé de très loin l'imagination déjà foisonnante des héros de cet époque.
 dent
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wowo
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« Répondre #2 le: 02 Septembre 2020 - 18:16:12 »

Où commence et où termine en termes de taille et/ou de vitesse de vol, de taux de chute, de finesse, etc, les minis-voiles. Quand parle t'on encore de petite ou mini-voile de parapente, quand est on déjà dans le domaine du speed-flying ?

Perso, pour avoir tenté l'expérience il y quelques années, quand c'était le boom des "minis-voiles", d'une Zakospeed en 16 m2 pour un PTV de ~110 kg à l'époque. Aujourd'hui avec peut être 5 kg de moins sur la balance et 10 ans de plus, mon EZ en 24 m2 me fait très bien office de mini/petite voile.

Une vrai mini-voile (charge alaire ~ et > à 6 kg/m2) me semble tout sauf d'un usage simple pour le plus grand nombre et particulièrement si on envisage des déco dans des environnements complexes et dans un état de forme physique et psychique impacté par l'effort à la montée.

En 16 m2 (il y a déjà 10 ans) tout devait et me sembler aller trop vite.
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Le plus beau vol ? Sûr, celui à venir !
Lassalle
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« Répondre #3 le: 02 Septembre 2020 - 18:35:16 »

Dans le Parapente Mag hors-série vol montagne de 2017 Pierre Pagani rend hommage à Roger Fillon premier à décoller de l'aiguille Verte avec son parachute d'avion en 1982. C'est l'époque de Asselin, Escoffier et Bouilloux. Le parapente a donc inscrit dans son ADN le vol montagne et l'envie de ces pionniers de décoller toujours plus haut et plus loin.
Pas loin de 40 ans plus tard, l'évolution technologique aidant, les voiles légères et les minis se multiplient. Sont-elles le signe d'un retour aux sources ? Un retour à une vision plus simple de la pratique. Je trouve un point haut, j'y monte et je redescends en volant ?

Au début du parapente, ce nouvel engin a séduit immédiatement les montagnards qui ont tout de suite compris ce que l'association de la rando et/ou de l'alpinisme avec ce moyen aérien de redescente allait leur apporter.
D'ailleurs dans mon stage d'initiation en août 1987 avec le regretté P. Bouilloux, tous les stagiaires étaient des montagnards et nous avons effectué des vols rando assez longs dès le mercredi (3e jour du stage !) : 4 vols rando de plus de 1000 m de dénivelée au cours du stage d'initiation !  pouce
Mes amis montagnards et moi-même avons voulu faire du parapente principalement pour redescendre des montagnes où nous allions souvent depuis de nombreuses années (cela faisait plus de 20 ans que je faisais de l’alpinisme, à un niveau moyen, avant que je ne voie un parapente pour la toute première fois).

Et dans l'histoire du parapente (ces dernières 40 années) il y a toujours eu des pratiquants des vols en moyenne ou en haute montagne, même si le matériel léger spécialisé n'existait pas encore.

En fait je ne crois pas que l'on revienne aux sources !
Il me semble évident qu'avec l'évolution considérable du matériel, les pratiques se sont énormément diversifiées et des façons de pratiquer, qu'on n’imaginait pas lorsque j'ai commencé, se sont développées : vols de distance, acro, speed-flying, speed-riding, compétitions de toutes sortes...
Et le matériel s'est progressivement spécialisé, y compris les voiles légères ou ultralégères pour les vols en montagne !  pouce
Mais absolument rien n’indique que les vols difficiles et engagés avec du matériel performant, mais délicat à piloter, vont progressivement diminuer !

Marc

Remarque : le titre du fil ne correspond pas à ton message initial.
En effet dans celui-ci tu parles à la fois de mini-voiles et de voiles légères, ce qui n'est pas vraiment pareil !  pouce
Exemple : ma voile est une Ultralite d'Ozone de 23 m² ; jamais je ne l'appellerais "mini-voile" !
J'ai réalisé des centaines de vols en moyenne et en haute montagne et je n'ai absolument jamais volé sous une mini-voile ; cela ne me tente pas du tout...

« Dernière édition: 02 Septembre 2020 - 18:52:29 par Lassalle » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
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« Répondre #4 le: 02 Septembre 2020 - 18:55:36 »

Pareil... L'idée en 87 c'était de gagner du temps à la descente histoire d'être à la bière plus vite !
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Lassalle
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« Répondre #5 le: 02 Septembre 2020 - 19:11:36 »

Pareil... L'idée en 87 c'était de gagner du temps à la descente histoire d'être à la bière plus vite !

Salut,  salut !

Absolument et aussi de s'économiser les genoux !
Et nous nous sommes aperçus de suite que les émotions vécues lors des vols en montagne étaient magnifiques et allaient bien au-delà de la simple diminution de la fatigue, évidemment !
En ce qui me concerne, comme je l'ai déjà dit, les plus beaux vols que j'ai réalisés dans ma vie sont clairement ceux que j'ai eu la chance de réaliser en haute montagne, d'où le choix de mon avatar d'ailleurs !  pouce  Rigole

 trinquer

Marc
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choucas
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« Répondre #6 le: 02 Septembre 2020 - 20:44:44 »

Salut

Hmmmm... Je ne suis pas de votre avis.

Moi j'étais branché montagne. Très branché !
Et comme beaucoup, j'avais dans la tête une montée alpi avec une descente majestueuse par dessus les aiguilles et les glaciers de Chamonix.

Et puis... Ben l'addiction au vol a fait que la montagne je l'ai un peu laissé tombée. Je dis l'addiction, mais aussi le matériel peu adapté, obligeant à choisir des décos propres (et donc très rares en montagne). Et un grand nombre de d'alpinistes, randonneurs... ont fait comme moi. Ils ont laissé tomber la montée pour ne se consacrer (un temps au moins) au parapente.

Aujourd'hui, le matériel permet d'avoir un sac raisonnable en poids et volume, des performances qui permettent de voler à peu près de n'importe que zone de laquelle on pourrait faire 4 pas. Et voilà à mon avis pourquoi aujourd'hui le paralpinisme, mais surtout la rando-vol s'est développé.

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« Répondre #7 le: 02 Septembre 2020 - 21:20:54 »

Et puis... Ben l'addiction au vol a fait que la montagne je l'ai un peu laissé tombée. Je dis l'addiction, mais aussi le matériel peu adapté, obligeant à choisir des décos propres (et donc très rares en montagne). Et un grand nombre de d'alpinistes, randonneurs... ont fait comme moi. Ils ont laissé tomber la montée pour ne se consacrer (un temps au moins) qu'au parapente.
L

Salut Laurent,  hein ?

Des pilotes alpinistes ou randonneurs ont peut-être laissé tomber les vols en montagne (?), mais je n'en connais pas !
Autour de moi je connais pas mal de pilotes qui ont commencé le parapente il y a bien longtemps et qui ont toujours associé parapente et montagne et je n'en connais aucun qui aurait laissé tomber les vols en montagne pour se mettre uniquement au parapente, comme quoi...  hein ?

En ce qui concerne les décollages, on lit régulièrement sur ce forum que les décollages confortables et dégagés en montagne seraient rares (voire très rares !).
Ceci est exactement l'inverse de mon expérience personnelle : je ne me souviens pour ainsi dire quasiment d'aucun décollage délicat et technique parmi les centaines que j'ai réalisés...
Alors je ne sais pas où tu faisais tes vols en montagne, mais dans les nombreux massifs que j'ai fréquentés (Mont-Blanc, Écrins, Briançonnais, Dévoluy, Champsaur, Ubaye, Queyras, Embrunnais et même Népal...) la quasi totalité des zones de décollage ont été confortables et tranquilles.
Je ne me souviens en fait que de trois exceptions en tout en 32 ans de pratique :
- en rando moyenne montagne : les décollages du Brec de Chambeyron et du Chaberton (décollages caillouteux avec petits blocs de rocher, pente douce et vent faible) ;
- en haute montagne : notre décollage du sommet de l'Aiguille Verte (j'en ai déjà parlé) ; aucun autre décollage en haute montagne n'a été délicat (j'en ai pourtant réalisé des dizaines).
A part ces trois-là, aucun souci pour les centaines d'autres...

Comme quoi, l'expérience des uns et des autres n'est vraiment pas la même...  hein ?

 trinquer

Marc

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« Répondre #8 le: 02 Septembre 2020 - 22:32:19 »

Citation de: Lassalle link=topic=57282.msg740584#msg740584 date
[i
Remarque : le titre du fil ne correspond pas à ton message initial.
En effet dans celui-ci tu parles à la fois de mini-voiles et de voiles légères, ce qui n'est pas vraiment pareil !  pouce
Exemple : ma voile est une Ultralite d'Ozone de 23 m² ; jamais je ne l'appellerais "mini-voile" !
J'ai réalisé des centaines de vols en moyenne et en haute montagne et je n'ai absolument jamais volé sous une mini-voile ; cela ne me tente pas du tout...[/i]

Certes je l'admet. Quand j'ai écrit ce titre je pensais vraiment au mini (petite surface / charge allaire plus forte) car on est vraiment plus dans l'idée de redescendre que de voler. Cela ressemble donc à l'état d'esprit qui animait ces pionniers. Avec le matos d'aujourd'hui je suis sûr qu'ils auraient privilégié la légèreté à la qualité de vol.

Mais en écrivant le premier post je n'ai pas pu m'empêcher d'inclure les hybrides et autres petits parapentes car je trouvais dommage de les exclure du débat  Sourire
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choucas
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« Répondre #9 le: 02 Septembre 2020 - 22:56:25 »

Salut Marc

Je parle bien des pilotes et du matériel de la fin 80 et début 90. Et donc trouver un décollage exempt d'arbre, d'accord et c'est toujours le cas. Mais il fallait quand-même que ce soit un peu raide, à finesse pas trop élevée et de préférence pas trop contré par le vent. Donc ça limite quand-même.

Et pour ce qui est du poids et de l'encombrement, eh bien on partait pas dans la verte tranquille avec le parapente sur le dos. Un Tacul ok, un Mont Blanc à la limite. Mais dès qu'il fallait du matos pour grimper, on laissait la voile à la maison... Ou alors on laisse la matos de grimpe et on va voler.

Bien sur à cette époque marcher se faisait aussi. Mais avec plus de poids et des ailes plus technique, on choisissait les décos.

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« Répondre #10 le: 03 Septembre 2020 - 11:12:07 »

Salut Marc
Je parle bien des pilotes et du matériel de la fin 80 et début 90. Et donc trouver un décollage exempt d'arbres, d'accord et c'est toujours le cas. Mais il fallait quand même que ce soit un peu raide, à finesse pas trop élevée et de préférence pas trop contré par le vent. Donc ça limite quand même.
Et pour ce qui est du poids et de l'encombrement, eh bien on ne partait pas dans la Verte tranquille avec le parapente sur le dos. Un Tacul ok, un Mont-Blanc à la limite. Mais dès qu'il fallait du matos pour grimper, on laissait la voile à la maison... Ou alors on laisse le matos de grimpe et on va voler.
Bien sûr à cette époque marcher se faisait aussi. Mais avec plus de poids et des ailes plus techniques, on choisissait les décos.
L

Salut Laurent,

On ne va pas épiloguer là-dessus car nous n'avons clairement pas fait les mêmes choix sur ce sujet !  pouce  Rigole
Voici juste quelques précisons complémentaires sur mon expérience personnelle au sujet de mes vols et décollages en montagne.

- Ma première voile (achetée en mars 1988) était une Evasion 1125 (11 caissons, 25 m²) de la marque Edelweiss.
Elle avait une finesse max d'environ 3,7 (mais oui !) et un taux de chute mini de l'ordre de 2,5 m/s.  hein ?
Je l'ai gardée jusqu'en octobre 1989 et j'ai réalisé avec cette voile 113 vols dont plusieurs dizaines en moyenne ou haute montagne (Cime du Vallon dans le Valgaudemar par exemple).
En montagne on ne se pose en général pas la question de savoir si on va pouvoir rejoindre un atterro en finesse.
En effet en moyenne montagne il y a toujours de grands prés ou champs un peu partout où on peut se poser.
Et en haute montagne la dénivelée est telle que rejoindre la vallée ne pose jamais de souci ; quand on décolle du Mont-Blanc pour aller à Chamonix, la finesse du vol direct doit en effet être de l'ordre de 2 !

- J'ai ensuite réalisé beaucoup de vols montagne avec successivement :
  . une ITV Météor (dont le vol des Écrins) ;
  . une ITV Météor Gold (dont le vol du Mont-Blanc, ainsi qu’une rando vol de 5 jours, avec nuits en gîte ou en refuge, dans le massif des Écrins) ;
  . une Cristal Ailes de K (dont la Grande Ruine) ;
  . une Ambre Windtech (Écrins, Aiguille Verte, Ailefroide Orientale...).
Aucune de ces voiles n'était légère !
Exemple : le vol de l'Aiguille Verte s'est fait avec l'Ambre de 6,3 kg et une sellette AltiPlume premier modèle de 1,2 kg, soit 7,5 kg pour la voile et la sellette et j'avais en plus avec moi des vêtements (combinaison de vol, casque, gants...), de la nourriture, de l'eau, le matériel d'alpinisme... !

- J'ai acheté ma première voile légère, la Yéti premier modèle (4 kg environ), en janvier 2004 ; j'avais alors déjà réalisé 907 vols, dont des dizaines et des dizaines en montagne !

Bien sûr le matériel léger ou ultraléger actuel est beaucoup plus sympa et adapté pour voler en montagne, mais il faut bien se rendre compte qu'on ne découvre pas ce type de vols ces dernières années car de très nombreux pilotes pratiquent de tels vols sans discontinuer depuis plus de 20 ou 30 ans !  Rigole

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Marc
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« Répondre #11 le: 03 Septembre 2020 - 11:49:11 »

Remarque : le titre du fil ne correspond pas à ton message initial.
En effet dans celui-ci tu parles à la fois de mini-voiles et de voiles légères, ce qui n'est pas vraiment pareil !  pouce
Exemple : ma voile est une Ultralite d'Ozone de 23 m² ; jamais je ne l'appellerais "mini-voile" !
J'ai réalisé des centaines de vols en moyenne et en haute montagne et je n'ai absolument jamais volé sous une mini-voile ; cela ne me tente pas du tout...

Certes je l'admets. Quand j'ai écrit ce titre je pensais vraiment au mini (petite surface / charge alaire plus forte) car on n'est vraiment plus dans l'idée de redescendre que de voler. Cela ressemble donc à l'état d'esprit qui animait ces pionniers. Avec le matos d'aujourd'hui je suis sûr qu'ils auraient privilégié la légèreté à la qualité de vol.
Mais en écrivant le premier post je n'ai pas pu m'empêcher d'inclure les hybrides et autres petits parapentes car je trouvais dommage de les exclure du débat  Sourire

Bonjour,

Il me semble que tu associes automatiquement les mini-voiles à une très grande légèreté par rapport aux hybrides ou aux parapentes ultralégers, mais c'est inexact !
Il existe en effet des mini-voiles (de 14 à 18 m² par exemple) qui sont plus lourdes que des parapentes ultralégers de 21 à 25 m², même double surface du type Ultralite4 par exemple ; certaines mini-voiles sont en effet construites avec du tissu costaud, plus lourd que celui des voiles ultralégères.

La problématique des mini-voiles n'est pas liée principalement à leur éventuelle légèreté, mais à leur type de vol et au style de pilotage qu’elles requièrent.
D'après ce que j'ai compris (je n'ai jamais volé avec ce type de voile) une mini-voile est plus vive et réactive qu'un parapente "classique" et nécessite donc de maîtriser le pilotage particulier qui va avec !
On ne choisit pas une mini-voile pour sa légèreté, mais pour son type de vol.
Et comme je n'ai pas du tout le niveau de pilotage nécessaire pour cela (ni le goût), c'est pour cette raison que je n'ai aucune envie de voler avec de telles voiles (j'ai toujours volé en effet avec des voiles "tranquilles "et bien amorties ; à chacun ses goûts !).
Tous mes amis pilotes marcheurs ou alpinistes ont maintenant des voiles ultralégères, mais aucun ne vole en mini-voile !

C'était juste pour préciser un peu les choses...  pouce

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« Répondre #12 le: 03 Septembre 2020 - 21:14:46 »

Citation
Bien sûr le matériel léger ou ultraléger actuel est beaucoup plus sympa et adapté pour voler en montagne, mais il faut bien se rendre compte qu'on ne découvre pas ce type de vols ces dernières années car de très nombreux pilotes pratiquent de tels vols sans discontinuer depuis plus de 20 ou 30 ans !

ouaip, la meilleure voile que j'ai eu pour les décos montagne c'est la Sigma 4, jamais eu un truc qui monte aussi vite sans vent et même vent de cul, quand t'as besoin que ça décolle court elle était géniale et ça ne m'empêchait pas de faire aussi de faire un peu de compet avec.
Bon on ne peut pas dire qu'elle était légère mais j'avais 20 ans de moins...
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« Répondre #13 le: 04 Septembre 2020 - 14:07:25 »


Bonjour,

Il me semble que tu associes automatiquement les mini-voiles à une très grande légèreté par rapport aux hybrides ou aux parapentes ultralégers, mais c'est inexact !
Il existe en effet des mini-voiles (de 14 à 18 m² par exemple) qui sont plus lourdes que des parapentes ultralégers de 21 à 25 m², même double surface du type Ultralite4 par exemple ; certaines mini-voiles sont en effet construites avec du tissu costaud, plus lourd que celui des voiles ultralégères.

La problématique des mini-voiles n'est pas liée principalement à leur éventuelle légèreté, mais à leur type de vol et au style de pilotage qu’elles requièrent.
D'après ce que j'ai compris (je n'ai jamais volé avec ce type de voile) une mini-voile est plus vive et réactive qu'un parapente "classique" et nécessite donc de maîtriser le pilotage particulier qui va avec !
On ne choisit pas une mini-voile pour sa légèreté, mais pour son type de vol.
Et comme je n'ai pas du tout le niveau de pilotage nécessaire pour cela (ni le goût), c'est pour cette raison que je n'ai aucune envie de voler avec de telles voiles (j'ai toujours volé en effet avec des voiles "tranquilles "et bien amorties ; à chacun ses goûts !).
Tous mes amis pilotes marcheurs ou alpinistes ont maintenant des voiles ultralégères, mais aucun ne vole en mini-voile !

C'était juste pour préciser un peu les choses...  pouce

Bonjour,

Oui c'est tout à fait vrai, merci Marc pour ces précisions.

Quand on regarde la stratégie commercial entre un parapente léger ou une mini-voile il n'y a guère de doute. Chez Nervures par exemple en comparant la whizz et la Swoop sur deux tailles très proches.

Whizz 2 20m2 (2,3kg) : La 20 conviendra pour les PTV de 50 à 95 kg sur une large gamme d'utilisation, en vol rando en haute montagne, en voyage et bien sûr, sur site.

Swoop XP 19m2 (1,9kg) pour les PTV supérieurs à 85kg c'est la taille de voile qui conviendra aux décollages difficiles en montagne

Il y en a une qui est un parapente léger à tout faire, et l'autre qui est une mini-voile qui sert surtout à redescendre.

Je ne dis pas que le vol montagne est redécouvert avec les mini-voiles ni que personne ne le pratiquait ces dernières années. Il est clair qu'il y en a toujours eu. Mais si on reprends deux citations :

Mes amis montagnards et moi-même avons voulu faire du parapente principalement pour redescendre des montagnes où nous allions souvent depuis de nombreuses années.

Pareil... L'idée en 87 c'était de gagner du temps à la descente histoire d'être à la bière plus vite !

On imagine bien que Pierre Pagani "sautant"  banane qui s'?crase  de l'aiguille verte avec une voile de parachute, cela s'apparente plus à du speed-flying qu'à du parapente même si le terme n'existait pas.

Donc quand je dis que les minis sont peut-être un retour aux sources, c'est parce que j'ai l'impression que pour beaucoup de pratiquant de la première heure le parapente à d'abord été un moyen de redescendre puis c'est devenu un moyen de voler à part entière que ce soit en montagne ou ailleurs. Alors qu'aujourd'hui avec les minis voiles et le speed-flying j'ai l'impression qu'il y a de nouveaux pratiquants qui voient le parapente comme un moyen de redescendre avec un côté fun et joueur. Ce qui les intéresses, je dirais que c'est plus la glisse que le vol.

Et puis pour finir comme l'a dit Laurent avec le matériel plus léger (mais là du coup pas que les minis mais de manière général) il y a soit des gens qui redécouvre le plaisir de partir en montagne car ils avaient arrêté pour des raisons de poids et de difficultés. Soit carrément des débutants pour qui vu le poids et la compacité envisage des vols montagnes alors qu'ils ne l'auraient peut être pas fait à l'époque.

Je penses quand même que le matériel léger va vraiment révolutionner la pratique. J'ai beaucoup de collègue montagnard qui aimerait soit découvrir le plaisir de descendre sans toucher le sol soit carrément découvrir le vol. Sauf que dès qu'il voit un sac de parapentiste ils me disent immédiatement : "Trop gros, trop lourd, jamais de la vie..."  Mr. Green
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