La poussée d'Archimède est générée par la différence de densité - et elle s'applique à la fois aux fluides et aux corps solides. Pour deux masses de gaz dont la composition chimique est identique (les deux masses d'air), les seuls deux paramètres qui peuvent influencer la densité sont la température et la pression. Or, dans un gaz, température et pression sont liées - c'est la loi des gaz parfaits.
Quant à la température au décollage, plus elle est élevée, plus il y a des chances que le thermique se déclenche. Et ce n'est pas tant une question de température absolue, que de différence de température par rapport aux couches supérieures.
Si la pente chauffe de façon non-homogène, ceci aura effectivement un effet sur le phénomène. Mais si c'est juste une question d'angle d'inclinaison, c'est un effet qui risque d'être transitoire. Une fois que le versant soit complètement ensoleillé, la résistance à l’ascension sera toujours la plus faible au sommet.
Si vous voyez des fautes d'orthographe, n'hésitez pas à le dire, je pourrais refaire une deuxième version qui soit aussi un peu ralentie.
Je ne suis pas vraiment d'accord avec certaines des affirmations.
- tu justifie la poussée d'archimère par la différence de pression, mais n'est-elle pas plutôt influencée par la différence de température.
- Tu dis que la température au décollage doit etre la plus elevée possible. Mais si elle trop elevée, le thermique ne se décrochera ne créant donc pas l'appel d'air nécessaire à la formation de la brise de pente montante.
tu ne parles pas de l'influence de la pente sur la convection. une pente quasi verticale comme sur ton dessin va emmagasiner plus de rayonnement qu'un surface horizontale lorsque le soleil est bas sur l'horizon. Donc les premiers phénomène thermique vont avoir lieu d'abord sur les pentes puis ensuite sur les zones plates lorsque le soleil aura monté.
ici on peut voir qu'un meme rayonnement recouvre 4 fois plus de surface au sol et donc chauffe 4 fois moins en fond de vallée que sur une pente.