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On est bien d'accord. Autant que faire se peut, je ne vais pas me planquer sous le vent à dessein. J'ai du faire ça une petite poignée de fois pour réparer une erreur d'analyse mais je ne le conseille pas comme mode d'évolution à privilégier les jours ventés.
Peux-tu développer car cela me semble intéressant de comprendre la logique qui prévaut dans ce cas de figure. Je mexplique : (Sous-entendu que j'ai bien saisi la situation que tu décris)
Tu fais un erreur d'analyse qui t'amène à choisir comme alternative pour espérer poursuivre le vol, d'aller à dessein (en toute connaissance de cause) te planquer/jeter sous le vent dans un art et une manière que tu n'aurais pas envisagé
si juste avant tu n'avais pas fait une faute d'analyse.
Est-ce bien ainsi qu'il faut le comprendre ?
Si tel est le cas, cela me trouble car il me semble y voir une forme de fuite en avant fortement accidentogêne.
Ne pense tu pas, que le constat d'une analyse tactique de vol non-pertinente devrait d'abord se traduire dans la foulée par une recherche de mise en situation sécurisé pour tenter de trouver une solution de poursuite du vol en sécurité ?
Que sinon, comme dans un accident ou il existe un risque de sur-accident faute à trop de précipitation pour porter secours. Ici, le risque est de rajouter du défaut d'analyse au défaut d'analyse déjà constaté.
Quel est la valeur que l'on donne à la poursuite de notre vol rapport à la poursuite de notre vie ?
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De l'art de tout porter à l'extrême...
Je parle plutôt pour un exemple d'une journée avec une tendance NE annoncée faible. Je sors dans un bon thermique dans une combe SE vers 12h, je pense pouvoir poursuivre le long d'une crête orientée plutôt O mais j'arrive manifestement avant que la brise prene le pas sur le vent météo (disons 5km/h). C'est peu agréable et ça plombe bien loin du relief. Le côté au vent de la crête n'est pas hospitalier, il n'y a pas de vache. Donc plutôt que de transiter loin à l'horizontale du relief, je me cale grosso modo 100 m sous la crête plutôt proche du sol (des alpages) pour profiter des bribes de brise naissante.
J'ai jugé en mon âme et conscience que c'etait une option gérable bien que je ne sois pas un fan des marges réduites et j'ai ensuite constaté que ce n'était pas l'apocalypse. C'était même relativement agréable jusqu'à repasser au vent au bout de la crête.
Une heure plus tard, j'aurais certainement fait ce cheminement porté dans la brise sans remarquer le vent météo et avec ces marges au relief que j'apprécie tant (donc erreur: trop tôt à cet endroit).
Avec 15km/h de vent météo, je n'aurais simplement pas été visité ce coin du tout.
Si j'avais été y mettre une plume en trouvant une bonne vieille machine à laver, disons de marque Bosch parce que c'est fiable, j'avais aussi le choix de faire demi tour et de raccourcir ma balade.
Donc en résumé: j'ai adapté ma tactique du moment en optant pour une option qui ne m'a pas semblé compromettre mon intégrité physique. Est-ce que je suis un inconscient miraculé ?
Tout n'est pas blanc ou noir et souvent : ça dépend.
PS ce message n'a reçu aucun support de la fédération française du relativisme