Des vraies données... si on suppose que la masse d'air est parfaitement immobile et pas subsidente ou montante à +/- 0.1m/s...
Non justement, l'intérêt de la sonde est de faire directement une mesure dans le référentiel de la masse d'air. On mesure directement l'angle de plané (finesse) et la vitesse air sur trajectoire. La vx et vz du graphique sont ensuite calculées. C'est bien des vitesses air. Par contre, cela doit être fait en vol rectiligne et stabilisé car j'utilise un accéléromètre pour mesurer l'angle de plané. En virage ou turbulences la mesure est donc altérée car la résultante de l'accéléromètre n'est plus verticale.
Salut
Oui, mais Piment a raison sur les déplacements verticaux. J'entends bien que tu mesure la vitesse sur trajectoire et que celle-ci varie si la masse d'air est mobile verticalement. Mais avec de si petits angles et des variations aussi importantes, seule une loooooooongue moyenne est valable... Et encore, en retirant les extrêmes.
Ceci dit ton graphique montre pour la plupart des points des écarts assez faibles. Bravo !
Donc d'un point de vue théorique ça colle. D'un point de vue pratique, on aura jamais exactement la finesse vrai, sauf si on bosse en soufflerie.
A+
L
C'est une question d'échelle. Plus l'air sera turbulent, plus l'intégration devra être longue. Les turbulences plus petites que le parapente seront très vite lissé, les très grandes échelles (100m et plus), seront naturellement filtrées (tout le parapente se déplace). Entre les deux, c'est compliqué et suivant l'intensité, il faut effectivement une intégration plus ou moins longue.
Dans les faits, sur un plouf en air calme au bout de 30s, la moyenne est suffisamment convergé. Les barre d'erreurs, c'est la dispersion typique rms du signal que j'ai utilisé pour le point.
Oui il faudrait aller en soufflerie. Je travaille justement dans une où on pourrait sans problème passer un parapente à l'échelle 1, mais avec le tarif, c'est pas pour tout de suite malheureusement(et c'est bien dommage)