Ouaip, mais quand on n'a rien d'autre dans le sac que le T-shirt (et le SG) imbibés de sueur, la bouteille vide et le sac de compression de la voile (dans le rabat) et les bâtons pliés sur le côté, je ne pense pas que cela pèse beaucoup et un VRAI sac à dos, qui reste bien plaqué au dos, ne tire pas en arrière et ne pendouille pas sur les fesses, offre un confort excellent.
Le rappel entre les bretelles et les maillons est par contre essentiel en vol-bivouac et en marche & vol parce que le sac n'est pas vide en vol.
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Pour le reste, question mental, on s'habitue assez vite à voler avec une sellette-string sans casque, sans secours, bref "à poil".
Cela commence à me travailler le mental quand les conditions forcissent et je ne fais pas de vol thermique dans cette configuration, c'est juste pour porter le plus léger possible à la montée et redescendre en volant, en air encore paisible et en profitant des petits souffles de brise qui déclenchent ici ou là.
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Sur le vol de l'Aiguille du Midi, je suis déjà allée prendre un thermique rive droite, sous le Moine et les Flammes de Pierre, parce que cela descendait trop fort rive gauche au risque de poser sur la Mer de Glace, mais jamais je n'irais prendre en configuration minimaliste un thermique susceptible de me faire monter au Dru.
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Le choix du vol qu'on va faire impose un équipement adapté, et le choix d'un équipement impose le type de vol qu'on fera.
Plus de 500 vols-randos et plus de 1500 vols thermiques m'ont apporté cette philosophie. On a bien évidemment le droit d'en avoir une autre.