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Forum de parapente

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Question: Combien de fois avez vous utilisé votre parachute de secours en vol ?
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Auteur Fil de discussion: Parachute de secours  (Lu 12480 fois)
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blabair
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« Répondre #25 le: 15 Juillet 2017 - 22:35:07 »

j 'ai repondu "une fois" la suite est là: http://www.parapentiste.info/forum/incidents-accidents-de-parapente/mon-premier-secours-200m-sol-10-ans-de-vols-t43835.0.html
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Charognard
Invité
« Répondre #26 le: 16 Juillet 2017 - 04:06:13 »

le problème c'est que ceux qui volent sans secours ne sont malheureusement peut être plus la pour répondre.
c'est un choix de voler sans secours mais je suis plutôt pour le secours. je ne fais pas de marche et vol donc c'est facile d'en avoir un. mais je serai plutôt pour le rendre obligatoire. ça peut aider mais bon on fait du vol libre donc il faut que ça reste libre

Comme je l'ai déjà expliqué j'ai acheté un secours Nervures ultraléger en même temps que ma Faïal en mars 2008.
J'ai utilisé cette voile pour mes vols sur site (y compris ici à Sainte-Victoire) et je gardais mon Ultralite1 d'Ozone pour mes vols rando et montagne.
J'ai effectué une cinquantaine de vols avec le secours (toujours avec la Faïal) et j'ai vendu cette voile en mars 2014.
Au vu de ma grave maladie, je pensais alors ne plus jamais pouvoir voler et j'ai gardé l'Ultralite (au cas où il m'arriverait à nouveau de voler) et je n'ai jamais monté le secours, que j'ai toujours, sur cette voile.

La Faïal était homologuée "C" (pour 1 seule manœuvre en "C", une grande majorité de "A" et quelques "B") et avait un allongement de 5,2.
Le risque de cravate ou de grosse fermeture difficile à gérer était faible, mais sait-on jamais...
L'Ultralite a 4,5 d'allongement et n'a jamais fermé le moindre caisson ; je me sens en parfaite sécurité dessous, même si je n'ai jamais de secours.
Je ne fais pas de vols de distance et je n'aime pas voler en conditions fortes, alors...
Je suis du genre "parapente cool, tranquille et contemplatif" et j'ai passé les 70 balais, alors...  pouce

En matière d'accidentalité, je n'ai pas les statistiques, mais j'aimerais vraiment savoir combien il y a d'accidents graves pour lesquels l'absence de secours a joué un rôle.
En gros :
- quel est le nombre d'accidents graves survenus sans secours ?
- pour ces accidents, combien auraient-ils pu être évités si le pilote avait eu un secours ?
Je n'ai pas les chiffres, mais je suis absolument persuadé qu'ils doivent être extrêmement faibles (voire nuls ?).

Cela étant, il est tout à fait vrai que le jour où je me retrouverai en vrac irréversible sans secours, il sera un peu tard pour le regretter. hein ?
Voler sans secours est un choix personnel, je l'assume et je ne cherche à convaincre personne d'en faire autant.
Chacun a sa propre philosophie à ce sujet.
Mais je ne veux surtout pas qu'on le rende obligatoire .  pouce
Pour le moment ce n'est pas à l'ordre du jour (à l'exception des écoles, pour lesquelles l'obligation est effective)...
Et à ma connaissance aucun pays n'en fait obligation actuellement.
Il est simplement fortement recommandé bien sûr.

Marc


Ici au Canada, l'Association Canadienne vol libre oblige à avoir un secours mais bon, personne ne vient fouiller dans nos sellettes.

Marc, tu dit que tu ne veux pas convaincre personne mais tu sens le besoin de préciser que ton aile n'a qu'un seul C.

À quoi bon se justifier? Devant qui? Est-ce pour t'en convaincre?

J'ai volé ma Kaîlash En C en parapente et Paramoteur sans secours pendant 6 ans et maintenant ma Mantra M6 En D (un paquet de D) en parapente et (à l'occasion) en Paramoteur sans secours à 70% du temps.

Je dirais qu'avec la Mantra M6, c'était sécurisant au début d'avoir un parachute de secours le temps de connaître comment vol l'aile pendant les fermetures. Maintenant, je ne m'en fait plus.

Tu te demande combien de pilote auraient été sauvé si ils auraient eu un parachute de secours.

Moi je me demande à l'inverse combien de pilote y ont passé parce que trop proche du sol ou de la montagne pour se servir d'un secours, ils ont eu une hésitation entre piloter le vrac ou lancer le secours.
Sans secours près du relief, il n'y a aucune hésitation et perte de temps précieux pour piloter le vrac.

Je trouve stupide les règles sensés fonctionner pour tout. Ça n'existe pas à part de dire que tout le monde vont mourir un jour et encore, il y en a un qui a ressuscité!

L'emport du parachute devrait être circonstanciel et libre à chacun.
Quand je vol à des endroits ou je sais pertinemment qu'un parachute n'a aucun moyen de m'aider, je ne l'emmène pas et je suis donc certain de ne pas avoir 2 secondes d'ésitation ou me faire surprendre par une ouverture non voulu.
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blabair
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« Répondre #27 le: 16 Juillet 2017 - 08:29:56 »


Moi je me demande à l'inverse combien de pilote y ont passé parce que trop proche du sol ou de la montagne pour se servir d'un secours, ils ont eu une hésitation entre piloter le vrac ou lancer le secours.
Sans secours près du relief, il n'y a aucune hésitation et perte de temps précieux pour piloter le vrac.

Il y a des fois où le vrac n'est pas pilotable............... ne l'oublions pas! et la le parachute à son utilité( sauf si on est collé au relief!)!

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paul
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« Répondre #28 le: 16 Juillet 2017 - 11:07:07 »


Moi je me demande à l'inverse combien de pilote y ont passé parce que trop proche du sol ou de la montagne pour se servir d'un secours, ils ont eu une hésitation entre piloter le vrac ou lancer le secours.
Sans secours près du relief, il n'y a aucune hésitation et perte de temps précieux pour piloter le vrac.

Il y a des fois où le vrac n'est pas pilotable............... ne l'oublions pas! et la le parachute à son utilité( sauf si on est collé au relief!)!


Sur le point très particulier de la proximité du relief, je peux témoigner de ce dilemme : lancer ou pas ?

Je ne veux pas donner de leçon mais seulement nuancer l'interrogation/affirmation ci-dessus

S'il y a de la végétation au sol, le secours même s'il n'a pas le temps de décélérer complétement le pilote peut être salvateur

Mon témoignage perso

Cas N°1 (mon unique ouverture) =

Cela commence par une abattée monstrueuse 150 m au dessus du relief - pendule 170° (je passe quelques mètres en arrière du bord d'attaque après la détente) - rotation de 180° en reconstruisant le profil - 1er essai de remise en vol parallèlement au relief sans succès... je m'apprête à tractionner les "A" (j'ai perdu l'accélérateur du pied)- coup d’œil à gauche où je vois surgir la falaise qui défile une quinzaine de mètres à ma gauche => le décide sans hésiter secours => je visualise la poignée (ventral!) et lance immédiatement le pod à l'opposé de la falaise (un peu illusoire... mais bon)

Je m'apprête à taper fort dans les petits arbres qui couvrent une vire inclinée à 30° qui barre cette zone de la falaise (c'est que je verrai plus tard) quand le parachute se déploie et me freine rapidement quelques secondes avant la cime des arbres

Analyse : sans le secours, je pense que j'aurais impacté assez fort pour traverser le feuillage, rebondir et dévisser dans vers le pied de la falaise en contrebas

C'est semble-t-il ce qui est arrivé à mon jeune et brillant camarade de club des Ailes du Mourtis V.B. lors d'une "B" dans le secteur de Val Louron qui a essayé de remettre sa voile en vol jusqu'à toucher le sol, dévisser et finir par être arrêtè violemment par un obstacle contre lequel il décédera plus tard

Cas N°2 =

Je mets mon stabilo dans la cime d'un arbre d'une douzaine de mètres ayant poussé à l'horizontale dans une falaise (Pene Blanque à Arbas pour ceux qui connaissent)

J'enfonce les commandes et arrête ma voile en ressource, mais celle-ci entrainée par mon élan effectue un 90° à gauche qui m'amène face à la falaise  effray

A cet instant, j'ai pensé l'espace d'une seconde à lancer mon secours... idée que j'ai immédiatement chassée de mon esprit car tirer le secours impliquait que je remonte mes mains (qui étaient enfoncées sous ma planchette) ce qui allait immanquablement m'expédier contre la faiaise avec l'abattée de remise en vol

La suspente encore retenue dans le feuillage s'arrachant (second miracle!) mon aile libérée se mit à reculer légèrement

La suite est un enchainement rapide de manœuvres à la fois bien inspirées et maîtrisées (car je connaissais sur le bout des doigts cette Zen sur laquelle je travaillais depuis des mois) et chanceuses car réussir une marche arrière et un 120° en remettant la voile en vol en plombant à quelques mètres d'une falaise nécessite... vraiment beaucoup de chance !

La suite (dégringoler d'un hêtre dans la force de l'âge en sautant de branche en branche façon AVATAR sans se blesser) aussi !!


Moralité =

Pour moi, c'est secours, même s'il m'est arrivé de voler sans (par oubli...)

Ce qui importe, c'est de NE PAS SUBIR !

D'analyser et de décider vite avec les éléments que l'on capable de capter dans le chaos qu'est un incident de vol grave


Autre considération =

Je suis convaincu que mon expérience antérieure à ces incidents de la chute libre en parachutisme m'a permis de garder la tête froide dans ces deux cas

Je ne saurais inciter tous nos camarades à aller vers des activités différentes sans autre prétention que d'emmagasiner des expériences variées dans lesquelles il sera toujours possible de piocher je jour où l'on met "la cabane sur le chien"
« Dernière édition: 16 Juillet 2017 - 11:27:03 par paul » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
paul
Invité
« Répondre #29 le: 16 Juillet 2017 - 11:55:02 »

Spéciale dédicace à ceux qui ne volent que sans secours

Il est bon de ne pas se verrouiller dans une configuration d'esprit

Je pense personnellement que la réflexion de l'emport ou pas du secours doit toujours être présente à l'esprit durant la préparation d'une sortie

Ne serait-ce que parce que l'incertitude est irréductible des sports aériens comme de la haute montagne, et à fortiori quand on associe les deux et que l'on a une pratique assidue ou eu la chance de réchapper à de longues années d'exposition à ce sport (je pourrais aussi dire la même chose de la pratique de la moto, ou du vélo sur route, quelque soit votre niveau de compétence, l'exposition reste un facteur irréductible de l'exposition au danger)

Et qu'il est salutaire de s'astreindre justement à pondérer son enthousiasme et pimenter ses analyses de cette part d'incertitude

Il n'y a qu'à pour cela considérer que les cisaillements violents qui nous ont tous un jour ou l'autre surpris en vol


Ou encore plus particulièrement parler des trainées de sillage

Je pourrais ici reparler de ce jour de cette fin d'automne (l'été indien pyrénéen) où un Mirage IV nous ait passé sous le nez, dans l'espace que nous avions jugé vierge de toute turbulence

A quelques minutes près...

Triple Seven pourrait témoigner ici de la "lessiveuse" qui l'a avalé une belle journée de vol à Arbas

J'ai vu sous mes yeux un camarade perdre en une fraction de seconde tout contrôle de sa voile alors qu'il transitait loin du sol et des versants de la vallée de Luchon que nous traversions de concert

Son aile abattant violemment en oblique, provoqua une auto-rotation immédiate avec blocage complet des commandes par les tours de twist

Au bout de quelques tours sous fort facteur de charge, il perdit complément son orientation et lança son secours

Je pense que c'était la bonne décision, quoiqu'en dise ensuite des prétendument "sachant" ayant observé la séquence du sol

C'est sur une telle auto-rotation que j'ai manqué de peu me tuer à mes débuts, quand je commençais à me sentir une certaine aisance et des certitudes... fondées sur... pas grand chose, forgeant ma conviction que le doute est le doute est le premier outil de sécurité active du pilote de parapente

Il ne faut jamais s'en départir et exercer régulièrement son esprit à remettre en cause ses convictions pour en faire un contrôle de validité

Et être conscient que la recherche du plaisir dans la simplicité absolue du vol léger -comme dans la performance- peut être contradictoire de ce doute salutaire
« Dernière édition: 16 Juillet 2017 - 12:00:19 par paul » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
Lassalle
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« Répondre #30 le: 16 Juillet 2017 - 12:07:50 »


Spéciale dédicace à ceux qui ne volent que sans secours
Il est bon de ne pas se verrouiller dans une configuration d'esprit.
...
Je pense personnellement que la réflexion de l'emport ou pas du secours doit toujours être présente à l'esprit durant la préparation d'une sortie
du plaisir dans la simplicité absolue du vol léger -comme dans la performance- peut être contradictoire de ce doute salutaire


Tu ne sais pas a priori avant une sortie si le secours va te servir ou pas !
Si tu pars en vol de distance, tu le prends ; si tu vas faire de l'acro, tu le prends.
Si tu vas voler à Saint-André entre midi et 15 h au printemps, tu le prends...

Mais si tu vas voler dans le type de sortie où tu penses qu'il te sera inutile, ta décision est prise de façon systématique et tu ne réfléchis pas juste avant ta sortie : si tu as décidé de voler sans secours pour ce type de vol, tu ne le prends pas et tu n'as pas besoin de réfléchir.

Quand je pars voler avec mon Ultralite, je ne me pose même pas la question : mon secours reste (évidemment pour moi) dans mon garage !
Si j'achète un jour une autre voile (ce n'est pas exclu), j'aurai peut-être un raisonnement différent...

Marc
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Guy67
Invité
« Répondre #31 le: 16 Juillet 2017 - 17:05:44 »

Prendre ou non un secours pour aller voler est une décision du "commandant de bord".
Chacun aura sa petite histoire et ses certitudes. Je trouve que ça fait partie de la liberté de chacun.
La sécurité en vol libre n'est elle pas fondée sur la prise de bonnes décisions ? Ne s'attache t-on pas trop sur une technologie pour se sécuriser/se donner bonne conscience ?
Quand je vois que la cause des accidents en parapente est très souvent les "conditions aérologiques fortes", il y a autre chose à mettre en priorité que le parachute de secours.
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paul
Invité
« Répondre #32 le: 16 Juillet 2017 - 18:38:41 »

Si la décision d'embarquer ou non un secours semble bien relever du libre arbitre lorsque l'on que l'on est un "prince" de la prévi météo et que l'on vole seul (ou toujours bien accompagné) et loin des axes "patinés", il en va tout autrement sur un site fréquenté

SUR SITE, l'abordage en vol est un événement dont l'éventualité ne peut être négligée en semaine et dont la probabilité est élevée en weekend, à fortiori quand les conditions sont faibles -justement- et que tous les pilotes se concentrent dans les mêmes ascendances

On a connu des collisions entre delta et parapente

Les cas où un parachute a descendu deux pilotes de parapente (un seul ayant pu le lancer, ou bien l'autre... n'en était simplement pas équipé) ne sont pas isolés

Quelque soit son niveau et les heures auxquelles on vole, si l'essentiel de sa pratique se situe sur un site popularisé par ses bonnes conditions et ses accès faciles, on ne devrait donc pas faire l'impasse sur l'achat d'un parachute de secours

Après, si vous ne volez qu'en solo et toujours caché, c'est effectivement vous qui voyez


"Last but not least", il est un cas dans lequel un parachute peut être salvateur : la CRAVATE

Décoller avec une cravate fait malheureusement partie des incidents qu'un pilote ayant une pratique assidue rencontrera un jour ou l'autre :

- suite à une pré-vol perturbée

- consécutivement à un incident de vol

Quand on a la chance de pouvoir reposer au déco ou bien de rejoindre une vache sure, cela reste anecdotique

Mais il arrive malheureusement parfois que la cravate soit suffisamment importante pour rendre l'aile instable et incontrôlable jusqu'à l'auto-rotation ou aux bornes de celle-ci

Ou que la situation s'aggrave du fait que la finesse soit trop dégradée pour rejoindre en sécurité une vache "négociable" avec une manœuvrabilité bancale

Dans ce cas, lancer son parachute peut être une option raisonnable... si on en a un !




« Dernière édition: 16 Juillet 2017 - 18:57:52 par paul » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
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Aile: Ultralite-1 (Ozone)
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« Répondre #33 le: 16 Juillet 2017 - 22:44:31 »


SUR SITE, l'abordage en vol est un événement dont l'éventualité ne peut être négligée en semaine et dont la probabilité est élevée en weekend, a fortiori quand les conditions sont faibles -justement- et que tous les pilotes se concentrent dans les mêmes ascendances

Quel que soit son niveau et les heures auxquelles on vole, si l'essentiel de sa pratique se situe sur un site popularisé par ses bonnes conditions et ses accès faciles, on ne devrait donc pas faire l'impasse sur l'achat d'un parachute de secours.

"Last but not least", il est un cas dans lequel un parachute peut être salvateur : la CRAVATE
Décoller avec une cravate fait malheureusement partie des incidents qu'un pilote ayant une pratique assidue rencontrera un jour ou l'autre :...

Voici quelques remarques personnelles par rapport à ton message :

1/ Je vole régulièrement sur un site assez fréquenté (la montagne Sainte-Victoire) dont les décollages ne sont pourtant accessibles qu'à l'issue d'une marche significative avec une dénivelée non négligeable (environ 400 m de montée pour le décollage le plus fréquenté).
Il arrive que nous soyons relativement nombreux en vol au même moment (de 15 à 20 pilotes en simultané certains jours).
Mais la montagne est vaste et la crête sommitale au-dessus de laquelle il est facile de tenir en soaring est longue de plusieurs kilomètres.
Les pilotes se répartissent dans l'espace sans problème et sans se gêner.
En toute fin d'après-midi, la zone où il est facile de tenir devient beaucoup plus limitée et la densité des voiles en l'air peut augmenter significativement.
Personnellement je n'aime pas beaucoup cela et à partir d'une dizaine de voiles tournant et se croisant dans le même espace je dégage et je vais systématiquement me poser car les embouteillages en l'air, cela me stresse et le plaisir disparaît.
Si j'avais un secours cela ne changerait rien à l'affaire et j'irais aussi à l'atterro...

- En vols rando et/ou haute montagne, il n'y a en général que mes amis et moi (parfois exceptionnellement quelques pilotes rencontrés au décollage du Vieux Chaillol par exemple) et une fois en l'air on a toute la place que l'on veut !  pouce
Je ne vois pas où seraient les risques éventuels de collision.  hein ?

- Quant à la cravate, je ne suis absolument pas d'accord avec ton affirmation :  "Décoller avec une cravate fait malheureusement partie des incidents qu'un pilote ayant une pratique assidue rencontrera un jour ou l'autre."
Cela dépend bien sûr du matériel utilisé !
Comme je l'ai dit je vole sous une voile qui a un allongement de seulement 4,5.
J'ai réalisé plus de 1 100 vols et je suis persuadé qu'il doit être quasiment impossible que ma voile cravate !
Déjà qu'il lui est vraiment difficile de fermer un caisson, même en conditions turbulentes (cela arrive parfois d'avoir des conditions dans lesquelles on se fait sérieusement secouer...), la cravate ne me semble pas être un souci réaliste.
Ma voile est de plus ultralégère, donc avec moins d'inertie qu'une voile classique équivalente et l'amortissement en tangage par exemple est très important.

D'où mon choix de voler sans secours.
Ce choix est directement lié à mon style de pratique, aux sites où je vole, aux conditions dans lesquelles j'accepte de voler (si les conditions sont trop soutenues pour mon plaisir, je redescend à pied : qu'est-ce qu'un vol de plus ou de moins dans la vie ?) et à la voile sous laquelle je suis.
Je pense personnellement que les risques éventuels que je prends en pratiquant ce sport sont liés principalement à des erreurs éventuelles soit au décollage (sur terrain caillouteux et/ou raide), soit à l'atterrissage.
Pendant le vol ne pas avoir de secours avec moi ne me stresse pas du tout, même avec beaucoup de gaz sous les pieds...

Quand j'ai appris le parapente (en 1987) et pendant toutes les premières années de pratique, le problème du secours ne se posait pas puisqu'il n'existait pas de secours pour parapentes et personne ne parlait de ce problème...
Je fais partie de cette génération-là.  pouce

Marc
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paul
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« Répondre #34 le: 16 Juillet 2017 - 23:42:44 »

Tu es cohérent avec toi-même Marc
Je n'en doutais pas
 
Je ne pense pas que la majorité des pratiquants que je connais soient prêts à renoncer à l'allongement synonyme de performance (du moins sur le papier)

Sauf ultime frayeur à la suite de laquelle ils ont préféré arrêter le parapente dont ils ont estimé avoir fait le tour - plutôt que d'avoir l'impression de régresser en redescendant en allongement-

Je suis plus jeune que toi... d'un an dans la pratique avec un nombre de vols voisin  trinquer

Je vole aujourd'hui sous de "vrais" B sans ressentir de frustration -comme toi sous ton Ultralite-

Il est probable que je descende encore d'un cran dans les années à venir pour adopter le type de matériel qui aura succédé aux ailes de la classe de ton Ultralite

Mais je ne suis pas prêt de renoncer à emmener un parachute avec moi, fusse-t-il pour marcher plus de trois heures (au delà, je renonce car la redescente à laquelle je m'adonne de temps en temps -comme toi- devient un calvaire avec mes problèmes de genoux)

------------------------------------------------

PS : je crois que nous dérivons du sujet de ce fil

Nous sommes à l'évidence quelques cœlacanthes du parapente, "fédérastes militants" dont les engagements ne datent pas d'hier, avec des convictions et une passion aussi bien ancrés l'une que l'autre en nous

Alors pensons s'il te plait -s'il vous plait- aux plus "jeunes" dans l'activité quand nous nous exprimons sur le thème du secours
 
Aussi merveilleuse soit la vision d'une génération future de parapentistes volant sereinement sans parachute sous la même aile mono-surface ayant satisfait à la meilleure homologation qui soit -celle du temps- je pense qu'il est préférable que nous prônions d'ici ce "meilleur des mondes" l'emport du parachute
« Dernière édition: 16 Juillet 2017 - 23:48:10 par paul » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
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« Répondre #35 le: 17 Juillet 2017 - 08:46:52 »

Après le point de vu de « vétérans » (au sens de l’expérience), je me permets de donner mon point du vu de « bleu » !!
Perso j’ai appris avec un secours, j’ai acheté ma première aile avec un secours et je n’ai jamais imaginé m’en séparer…
Est-ce que je prends plus de risque à cause du secours ? Non je ne crois pas car pour moi le secours est naturel, il ne représente pas un joker.
Pour moi c’est un problème relativement similaire à la ceinture de sécurité en voiture. Pour ceux qui ont eu l’habitude de ne pas la mettre, ça demande toujours un « effort » de penser à la mettre. Pour moi c’est juste un reflex, même pour 100m. 
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« Répondre #36 le: 17 Juillet 2017 - 09:19:08 »

Et si tu ne mettais pas ta ceinture, ne ferais-tu pas plus attention?  Clin d'oeil

Bon là c'est volontairement provoc', parce que dans ce cas précis, y'a pas photo, la législation a clairement sauvé des vies.

Mais pas toujours, comme pour le cas édifiant du casque de ski en station : le nombre de traumas crânien et la gravité des lésions a augmenté avec la quasi systématisation du port du casque sur les pistes. On a un casque = on est protégé = on va plus vite...  Et ça consciemment ou pas!

Pour l'emport de secours, chacun devrait être libre de la décision d'emport. Allez, je fais mon Fabrice mais là, je peux pas m'en empêcher : jusqu’à ce qu'on nous impose son emport comme pour le coup du biplace non-pro. Merci pour cette décision brillante qui m'oblige à voler hors la loi en montagne!  Clin d'oeil

L'autre problème, c'est qu'il est assez évident de relater les accidents ou l'emport du secours aurait sauvé la vie du pilote. Il est beaucoup plus difficile de mettre en évidence les autres cas ou l'emport du secours a causé (dans le sens prise de risque plus importante) la mort du pilote...
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« Répondre #37 le: 17 Juillet 2017 - 09:26:37 »

Et si tu ne mettais pas ta ceinture, ne ferais-tu pas plus attention?  Clin d'oeil

Pas con... La prochaine fois que je voudrais être prudent je me bourrerais la geule avant de partir histoire de faire un peu plus attention  trinquer

Mais pas toujours, comme pour le cas édifiant du casque de ski en station : le nombre de traumas crânien et la gravité des lésions a augmenté avec la quasi systématisation du port du casque sur les pistes. On a un casque = on est protégé = on va plus vite...  Et ça consciemment ou pas!

je pense qu'il y a énormément d'autres arguments pour expliquer le nombre de traumas en augmentation : plus de monde, ski plus "facile" ect...

Pour l'emport de secours, chacun devrait être libre de la décision d'emport.

Ok là dessus mais je pense que cette question ne ce posera plus dans 10 - 15 ans...
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« Répondre #38 le: 17 Juillet 2017 - 09:31:55 »


Pour l'emport de secours, chacun devrait être libre de la décision d'emport. Allez, je fais mon Fabrice mais là, je peux pas m'en empêcher : jusqu’à ce qu'on nous impose son emport comme pour le coup du biplace non-pro. Merci pour cette décision brillante qui m'oblige à voler hors la loi en montagne!  Clin d'oeil


On ne va bien sûr pas relancer la discussion sur l'obligation de l'emport d'un secours pour tous les vols biplace, quels qu'ils soient (cf. le fil de discussion dédié à cette décision du CD fédéral).
Mais je rappelle que j'étais personnellement opposé à cette décision et j'ai voté CONTRE.
Nous avons été quelques-uns à le faire, mais nous avons été minoritaires.

A ma demande (suite à ce vote) la fédération a obtenu la rédaction d'un avenant au contrat d'assurance couvrant la RC biplace dans lequel il est bien précisé qu'en cas d'accident en biplace sans secours, si l'absence du secours n'a eu aucune influence sur l'accident (accident survenu au décollage ou à l'atterrissage par exemple) l'assureur continuerait bien à couvrir le pilote du biplace.
J'ai beaucoup insisté pour que cet avenant soit signé par l'assureur.
L'assureur fédéral a maintenant changé et j'espère que cette disposition a bien été reconduite dans le nouveau contrat d'assurance fédéral (j'ai demandé à ce que ce soit le cas).
Il faut impérativement que le pilote d'un biplace continue à être couvert en cas d'accident, même s'il n'a pas de secours (si cette absence de secours n'a eu aucune incidence sur les conséquences de l'accident).

On ne va pas relancer le débat à ce sujet ici.  pouce

Marc
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« Répondre #39 le: 17 Juillet 2017 - 09:32:19 »



Mais pas toujours, comme pour le cas édifiant du casque de ski en station : le nombre de traumas crânien et la gravité des lésions a augmenté avec la quasi systématisation du port du casque sur les pistes. On a un casque = on est protégé = on va plus vite...  Et ça consciemment ou pas!

je pense qu'il y a énormément d'autres arguments pour expliquer le nombre de traumas en augmentation : plus de monde, ski plus "facile" ect...


http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/rue89-sport/20140103.RUE1153/les-skieurs-qui-portent-un-casque-ont-plus-de-risques-de-mourir.html
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« Répondre #40 le: 17 Juillet 2017 - 09:49:22 »



Mais pas toujours, comme pour le cas édifiant du casque de ski en station : le nombre de traumas crânien et la gravité des lésions a augmenté avec la quasi systématisation du port du casque sur les pistes. On a un casque = on est protégé = on va plus vite...  Et ça consciemment ou pas!

je pense qu'il y a énormément d'autres arguments pour expliquer le nombre de traumas en augmentation : plus de monde, ski plus "facile" ect...


http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/rue89-sport/20140103.RUE1153/les-skieurs-qui-portent-un-casque-ont-plus-de-risques-de-mourir.html

99.9% des parapentiste ayant eu un accident mortel avait bu de l'eau dans les 6 dernières heures. Un parapentiste ayant bu de l'eau a donc plus de risque d'avoir un accident.
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Triple Seven France
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« Répondre #41 le: 17 Juillet 2017 - 10:33:05 »

Je viens juste de prendre connaissance d'un message d'un vétéran, très en forme, sous King qui a fait secours suite à passage sous le vent (fort). Vraqué en tous sens une première fois il récupère, puis revraqué par une aérologie ultra-puissante il est en perte de contrôle totale alors que le sol se rapproche et il jette le secours. Il finit dans les arbres en très très forte pente.
Nul ne sait ce qui lui serait arrivé s'il n'avait pas eu de secours.
Parce que des réouvertures et remises en vol miracle à quelques cm du sol, j'en connais aussi.
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Lololo
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« Répondre #42 le: 17 Juillet 2017 - 10:40:47 »



Mais pas toujours, comme pour le cas édifiant du casque de ski en station : le nombre de traumas crânien et la gravité des lésions a augmenté avec la quasi systématisation du port du casque sur les pistes. On a un casque = on est protégé = on va plus vite...  Et ça consciemment ou pas!

je pense qu'il y a énormément d'autres arguments pour expliquer le nombre de traumas en augmentation : plus de monde, ski plus "facile" ect...


http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/rue89-sport/20140103.RUE1153/les-skieurs-qui-portent-un-casque-ont-plus-de-risques-de-mourir.html

99.9% des parapentiste ayant eu un accident mortel avait bu de l'eau dans les 6 dernières heures. Un parapentiste ayant bu de l'eau a donc plus de risque d'avoir un accident.

Oui, bon tu veux avoir raison, tu as raison...  Yeux qui roulent
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Guy67
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« Répondre #43 le: 17 Juillet 2017 - 11:08:06 »

Je viens juste de prendre connaissance d'un message d'un vétéran, très en forme, sous King qui a fait secours suite à passage sous le vent (fort). Vraqué en tous sens une première fois il récupère, puis revraqué par une aérologie ultra-puissante il est en perte de contrôle totale alors que le sol se rapproche et il jette le secours. Il finit dans les arbres en très très forte pente.
Nul ne sait ce qui lui serait arrivé s'il n'avait pas eu de secours.
Parce que des réouvertures et remises en vol miracle à quelques cm du sol, j'en connais aussi.
Tu viens de confirmer mes dires précédents: vent fort etc.
Le choix de l'emport d'un secours est personnel. Dans le cas ou il y a responsabilité d'autrui c'est évidemment different.
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Nico7374
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« Répondre #44 le: 17 Juillet 2017 - 11:22:49 »

Oui, bon tu veux avoir raison, tu as raison...  Yeux qui roulent

Excuse moi Lolo si tu as mal pris mon msg...
Je ne veux pas forcément avoir raison mais je pense que, comme pour le ski, la ceinture ect, un nouvel élément de sécurité peut dans un premiers temps être considéré comme un Joker et pousser a prendre plus de risque mais au bout d'un moment, dès que l'utilisation de cet élément est devenu la norme, l'effet Joker disparait...

Ton lien parle des freerider ou autre qui utilise le casque pour une pratique a risque.... Mais quid des jeunes skieur qui on appris avec un casque et mettrons un casque pour une verte, bleu, noir ou hors piste??

Après c'est pas bien grave, on va pas s'embrouiller pour ça  trinquer   
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Triple Seven France
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« Répondre #45 le: 17 Juillet 2017 - 11:39:58 »

C'est marrant de voir comment ce genre de sujet se transforme facilement en "pour ou contre".
On part d'un sondage qui questionne sur la fréquence d'utilisation du parachute et on dérive plus ou moins en "Pour ou contre le secours", ou en "Pour ou contre l'obligation d'emport du parachute".

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« Répondre #46 le: 17 Juillet 2017 - 11:54:33 »

C'est marrant de voir comment ce genre de sujet se transforme facilement en "pour ou contre".
On part d'un sondage qui questionne sur la fréquence d'utilisation du parachute et on dérive plus ou moins en "Pour ou contre le secours", ou en "Pour ou contre l'obligation d'emport du parachute".

 1
D'autant plus que cette discussion sur l'utilité et/ou l'obligation du secours a déjà fait l'objet d'autres fils de discussion...
On est effectivement hors-sujet de ce fil !

Marc
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Lololo
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« Répondre #47 le: 17 Juillet 2017 - 11:54:40 »


Excuse moi Lolo si tu as mal pris mon msg...
Je ne veux pas forcément avoir raison mais je pense que, comme pour le ski, la ceinture ect, un nouvel élément de sécurité peut dans un premiers temps être considéré comme un Joker et pousser a prendre plus de risque mais au bout d'un moment, dès que l'utilisation de cet élément est devenu la norme, l'effet Joker disparait...

Ton lien parle des freerider ou autre qui utilise le casque pour une pratique a risque.... Mais quid des jeunes skieur qui on appris avec un casque et mettrons un casque pour une verte, bleu, noir ou hors piste??

Après c'est pas bien grave, on va pas s'embrouiller pour ça  trinquer  
Pas de soucis!  trinquer

En plus il est très difficile de transposer une pratique à l'autre. Comme pour le coup de la ceinture de sécurité, au casque ou au parachute de secours.

Je fais partie des "vieux" pilotes qui ont tous commencé sans secours. A l'époque (et c'est pas si vieux en fait, 1997 ou 1998,  je ne sais plus), c'était la norme! Et il n'y avait pas, à priori, plus d'accidents mortels que maintenant... Après, il y a un ensemble de facteurs qui explique cela (voile plus perf, horaires de vol qui ont changé, aspect élitiste du cross à l'époque, etc.), mais je pense que le fait de ne pas avoir de secours limitait un peu les ardeurs!

En toute honnêteté j'arrive à prendre conscience maintenant que je ne vole pas de la même façon lorsque j'ai un secours que lorsque je suis à poil (enfin en string!). Et c'est surement très con d'ailleurs, mais c'est humain. Le fait d'avoir une poignée rouge, change la façon de voler (consciente ou non), ça j'en suis persuadé et ce quel que soit le pilote. Je pense que celui qui pense qu'il vole exactement de la même manière sans secours et avec se ment.
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« Répondre #48 le: 17 Juillet 2017 - 12:51:12 »

Personnellement je pense que tout est question d'habitude et de la façon dont on a démarré l'activité. J'ai volé des l'initiation en 2009 avec secours car c'était obligatoire. J'ai toujours eu du mal à voler sans même si dans 70% de mes vols il m'aurait été d'aucune utilité (soit car on vole au radada en soaring, soit car c'est un plouf en air calme, vol rando...)
J'ai un collègue actuellement à l'hosto dans un état grave suite à un vrac terminé sous secours dans Belledonne. Dieu seul sait ce qui se serait passé si il ne l'avait pas tiré Pas content.

Pour le casque en ski c'est l'inverse, ayant appris à skier y'a 30 ans, le casque était ultra marginal sauf en compétition et encore. Désormais je mets un casque en début de saison notamment en rando quand cela manque de neige. Y'a deux ans j'ai tapé un caillou caché sous la neige qui m'a fait partir en salto avant. Heureusement que je suis pas tombé sur le caillou suivant.

Je suis pas convaincu que le port du casque soit la raison de l'augmentation des accidents en ski en station. Je penche plus vers du multifactoriel. Pistes mieux préparées type billard, ski performant et facile et surtout l'évolution de la mentalité des gens et notamment l'individualisme galopant qui se développe chez certains connards, qui se croient seul sur la piste et qui viennent se défouler pour décompresser d'une vie stressante au boulot (le même genre qu'on retrouve mort, alcoolisé à poil dans la neige...)

Ceci dit en VTT l'accidentologie en descente, avec un équipement très protecteur (dorsale, casque intégral) est plus grave qu'en enduro / all mountain où l'on a juste un casque type jet, des gants et éventuellement des genouillères.

Bref dans certains cas l'équipement de sécurité est un pousse au crime, mais pas toujours. Une fois de plus ça doit rester à l'appréciation de chacun. Sauf peut être pour les débutants où l'accent doit être mis sur la sécurité. Le débutant aura alors le temps de décider par lui même après quelques temps de pratique ce qu'il juge être le meilleur rapport bénéfice/risque
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Lololo
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« Répondre #49 le: 17 Juillet 2017 - 13:38:26 »


Je suis pas convaincu que le port du casque soit la raison de l'augmentation des accidents en ski en station. Je penche plus vers du multifactoriel. Pistes mieux préparées type billard, ski performant et facile et surtout l'évolution de la mentalité des gens et notamment l'individualisme galopant qui se développe chez certains connards, qui se croient seul sur la piste et qui viennent se défouler pour décompresser d'une vie stressante au boulot (le même genre qu'on retrouve mort, alcoolisé à poil dans la neige...)

On a le droit de ne pas être convaincu par les publis sur le sujet, mais faut alors apporter d'autres preuves que des impressions!  Tire la langue
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