Leurs réticences, voire leur hostilité dans certains Parcs, concernent la cohabitation entre notre activité, la faune sauvage, et les missions de protection dévolues aux Parcs nationaux.
Il faut dire aussi que pas mal d'entre eux ne connaissent pas grand'chose au vol libre...
Mais ceci n'est pas le sujet de ce fil.
Marc Lassalle
ben justement si tu proposes au repésentant du parc qui connait rien c'est 2 variantes d'argumentation:
- n'importe quel pingouin peut essayer de faire la buse dans votre parc, c'est du vol libre.
soit
- nous FFVL nous mettons tout en oeuvre pour que les gens qui volent dans les parcs soient brevetés, cad qu'ils auront validés leurs connaissance des règles élèmentaires de savoir Faire / Etre en matière de vol libre.
faut pas avoir lu schopenhappyHour pour comprendre que le "décideur technocrato politique" - surtout si il y pipe rien -sera pas forcement décider à discuter avec la première version. Ca marche avec un maire, un prefet, un assureur, une tour de controle,...le plombier de planfait et peut etre aussi ma grand mere.
Pourquoi Roquebrune et pas Cahors ? Pourquoi le puy de dome et pas la falaise normande?
Pourquoi pas en haut du vignemale et pas à l'aiguille du midi?
Bonsoir,
1/ Pour les Parcs nationaux, leurs correspondants ne doivent même pas savoir qu'il existe des brevets fédéraux de vol libre, alors ce sujet n'a jamais été évoqué dans les réunions avec eux.
Pour les rares Parcs avec lesquels les discussions sont ouvertes et constructives (Parc des Ecrins en particulier) la compétence des pilotes n'a jamais été évoquée.
D'ailleurs on peut voler dans le cœur de ce Parc (à certaines conditions) depuis 1999 et il n'y a eu à ce jour
aucune opération de secours à organiser pour un parapentiste volant dans ce cœur de Parc, alors qu'il y en a bien sûr eu pour des alpinistes ou des randonneurs (qui sont évidemment beaucoup plus nombreux).
2/ L'obligation du brevet sur certains sites est toujours liée à des spécificités locales.
Pour Roquebrune, d'après ce que je sais, le site a été interdit suite à des accidents graves, dont au moins un mortel + un accrochage sur une ligne à haute tension ayant exigé la coupure de la ligne, ce qui a pénalisé de nombreux utilisateurs.
Le club local a négocié de façon difficile avec la municipalité qui a accepté la réouverture du site à condition qu'il y ait une obligation de compétence de la part des pilotes, d'où l'obligation du brevet.
Ce n'est pas la FFVL qui l'a imposée (loin de là !) mais elle a dû s'y soumettre pour que le site puisse ouvrir à nouveau.
3/ Pour le Puy de Dôme (où je n'ai jamais volé) je ne connais du tout la réglementation locale.
Marc Lassalle