Ce qui me parait évident c'est que la méthode de la vidéo en question n'est pas pertinente.
Pourquoi ? On peut imaginer qu'une fois en descente sous secours, le vent relatif est entre 4 et 8 m/s soit entre 15 et 30 km/h. Justement en fonction de l'effet miroir ou pas et que du coup, vouloir ramener et tenir en boule l'aile sur les genoux revient un peu à essayer de le faire sur un déco avec un zef du même acabit qui cherche à la regonfler sans pouvoir se tourner pour lui presenter l'extrado.
Pour ma part, je précise que je n'ai jamis fait secours, pas même en SIV (cela ne m'inspire pas d'aller au bouillon tant que je n'y suis pas obligé) Il me semble que la méthode la plus simple est soit un décrochage aux arrières si les bras sont assez costauds, soit le décrochage aux freins en enroulant autant de drisse que nécessaire. En veillant bien sûr à soigner la symétrie de la manoeuvre.
Il est certain que pour les pilotes tels ceux d'acro ou de compet avec un fort esprit d'engagement de la viande qui envisage avec une forte probabilité d'avoir à faire secours, que pour eux travailler le lancer ET la descente sous secours en SIV est d'un vrai intérêt.
Perso, je me contenterai de l'avoir avec moi, de savoir le lancer, de penser savoir quoi faire après ET surtout de continuer à faire de mon mieux pour ne pas avoir à le tirer.
Après, tout est sans doute question de mental dans la situation et aussi certainement de hauteur encore disponible sous les fesses. Ce ne sont pas tant les 2000 premiers mètres de descente sous secours qui sont compliqués que les vingt derniers.