le problème est que l'utilisation à des fins capitalistiques de cette même science est en train de nous mener dans le mur
Cette expression, je trouve, s'accorde tout à fait au GIEC. Et afin d'atténuer la volée de bois vert (sans jeu de mot) que je ne manquerai pas de prendre pour ce blasphème et dont je vous remercie par avance, je m'explique.
Sur le fond, il est évident que l'humanité crée du dégât. De mon point de vue très personnel, puisque, nous même nous permettons de juger les espèces en "bénéfiques" (ex: les gentilles abeilles et les gentils dauphins, ces rabouins des mers...) , "nuisibles" (ex: la taxifolia, le frelon asiatique…), "vecteur de parasites" (ex : la tique, le moustique…) ... Une introspection un tant soit peu honnête nous permettrait de voir que nous avons l'insigne honneur de cumuler les titres de nuisible et vecteur de parasites (la taxifolia et le frelon asiat' entre autres sont véhiculés par nos soins). Les quelques rares espèces pour lesquelles nous sommes "bénéfiques" se prélassent sur nos canapés et ont le talent de manipulation pour nos faire ouvrir les portes du jardin ou sortir faire le tour du pâté de maison au moment même où on allait apprendre que c'est zoro qui va gagner contre le sergent garcia.
Quant à la forme, il suffit de plonger dans les origines du Giec, de se pencher sur sa structure et sur son mode de fonctionnement pour s'apercevoir qu'il est tout sauf objectif.
A son origine était, avec l'honorable monsieur Reagan, la délicieuse madame Thatcher en pleine baston dure contre les mineurs et en pleine promotion du nucléaire. Toutes les conclusions du Giec avaient déjà été résumées dans un discours qu'elle tint avant même la création de ce groupe (ce qui ne veut pas dire que c'est faux, entendons nous ; la délicieuse était tout sauf idiote). La nature même du Giec est "intergouvernementale" et ce groupe fut créé à l'occasion d'un sommet du G7 en 1988 (cf. les grandes tendances de l'époque : chocs pétroliers, quasi guerre du golf, crise économique, nos bons glaciers en pleine forme…), mais le "rabachage" permanent nous le fait limite passer pour une ONG scientifiquement objective. Or sur
https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/comprendre-giec on apprend :
"Le GIEC a pour mandat d’évaluer, sans parti pris et de manière méthodique et objective, l’information scientifique"
"Le GIEC n’est pas un laboratoire ni une structure commanditant et finançant ses propres recherches"
"Les États-membres peuvent contribuer volontairement au budget annuel du GIEC " (la France contribue pour 1/6 du budget sur 195 états membres)
"Les étapes successives de la préparation d’un rapport d’évaluation sont les suivantes :
Le GIEC, en réunion plénière, décide de préparer un rapport et en approuve le sommaire.
Les gouvernements et les organisations soumettent au GIEC la nomination de spécialistes, en fournissant notamment leurs curriculum vitae et leurs listes de publications.
Les bureaux des différents groupes de travail sélectionnent les auteurs.
Les auteurs rédigent un premier projet de rapport.
Ce projet est examiné par les spécialistes – examen 1 (8 semaines).
Les auteurs établissent un second projet de texte.
Cette seconde version est examinée par les spécialistes et par les gouvernements – examen 2 (8 semaines).
Les auteurs établissent la version définitive du rapport.
Les gouvernements examinent le résumé à l’attention des décideurs – examen 3 (8 semaines).
Les gouvernements réunis en assemblée plénière examinent le résumé à l’attention des décideurs, le texte final est adopté mot à mot à l’unanimité par les délégations gouvernementales et sous le contrôle des auteurs."
En gros les gouvernements impliqués (le notre tout particulièrement) filent du budget aux scientifiques "adhérents" pour qu'ils turbinent sur un rapport qui sera controlé et corrigé de AàZ par les mécènes du groupe.
Le résultat donne quelque chose comme ça :
https://www.youtube.com/watch?v=Cw6FlcvJm_8&feature=youtu.beOn ne s'embarrase pas d'explication ni de justification d'aucune sorte.
On glisse des lapsus (en est-ce un ?) comme à 12:23 diapo 16/27.
Et on constate à la diapo 5 que nous autres pays européens qui avons un capacité à s'autoflagéler sur le CO2 n'apparaissons même pas dans les bar-graphes. On se verra néanmoins encore offrir sans nul doute quelque éco-taxe-carbone, vignette crit air, malus CO2, TIPP augmentée... Tandis que l'Inde, les USA, la Chine, ... S'en battent l'oeil.
Pendant ce temps, nos lobbys (je ne vous ferai pas l'affront de les citer) se portent à merveille. Nos dirigeants s'octroient paisiblement des avions pour un match de foot (le pain et les jeux), les pécheurs hollandais y vont du massacre à la haute tension en mer du nord, les anglais pourrissent la ressource de coquille, on kiffe Mosanto-Bayer, on se fiche comme de sa première chemise de se demander si l'huile de palme ne devrait pas être purement et simplement interdite, on ne se demande pas pourquoi on reçoit nos facture par mail (par soucis écologique) tandis que Leclerc par un cynisme hors du commun nous fait rapporter dans ses hyper les prospectus en papier glacé qu'on nous impose par tonnes et nous vend désormais les sacs encore moins biodégradables qu'on nous "donnait" hier… (mince, en aurais-je cité malgré moi ? )
Depuis tout petit j'ai toujours été fasciné par les escrocs. Je lisais enfant les livres de Pierre Belmarre, et y avait appris que l'arnaque parfaite est celle pour laquelle la victime par honte ou vice ne peut se retourner contre son escroc ; j'ai ainsi savouré l'histoire de l'homme qui vendit la tour Eiffel, celle de celui qui se fit payer par son logeur une planche à faux billets tant ses faux billets étaient parfaits (vu qu'ils étaient vrais), ... Aussi je me délecte avec certes une petite odeur de pigeon sous mes ailes, de celle qui consiste, GIEC et quasi syndrome de stockolm à l'appui, à suivre celle du CO2.
ce message risque bien d'être mon chant du cygne du vario, je ne doute pas d'être crucifié sous peu pour "négationnisme", "climato-scepticisme", "écoloterrorisme" voire pire "manipulation"
A tous et toutes merci, D... reconnaitra les siens.