+ Le chant du vario +

https://www.youtube.com/watch?v=3NhCndUzbH4

Comment sait-on que l'on ne vas pas impacter le sol en faisant cette descente ?
Autrement dit est-ce que la finesse de ce genre d'outil est toujours suffisamment élevée pour ne jamais toucher le sol ?

Et dans la registre encore plus extrême ; comment sait-on que les deux tonneaux passent  :affraid:

https://www.youtube.com/watch?v=pIn0N5aMYKQ


Cette ligne me paraît extrême !

Ouaip !
L'expérience sous sa voile.
Mais je pense aussi, qu'à un moment donné, il faut ouvrir son cervelas et débrancher quelques fils. Et là, ce n'est plus de la finesse (aérodynamiquement parlant).
C'est impressionnant, mais ça ne me donne pas envie.

Salut

Pour la première question :
Les voiles sont détrimées (on voit l'action à 12 sec de la première vidéo) Donc la voile vole vite et bien en-dessous de sa finesse si le pilote freine.
S'il lève les mains la finesse est "pourrie" s'il freine elle s'améliore

Pour la seconde vidéo et la seconde voile.
C'est l'expérience. Les tests, les repérages.

Attention, les vidéos grand-angle déforment et rendent plus impressionnantes encore les évolutions.
Dans la seconde vidéo, le pilote vole aux arrières.
Allez voir ses autres vidéo. On voit que la trajectoire est préparée. Il a du passer beaucoup de temps et de passages à repérer

Ca reste très engagé tout de même.

A+
L

Celle-ci n'est pas mal non plus dans le genre :
https://www.youtube.com/watch?v=nx0VhHzUDB4

Marc

Comme l'a dit choucas, l'aile est détrimée à fond, et en plus le pilote se permet quelques virages appuyés qui font plonger l'aile. On image donc bien qu'il a pu faire ce même vol avec la même voile mais trimée (ou pas assi détrimée, ou les deux !) avant pour se rendre compte de la marge qu'il avait sur sa trajectoire. Ensuite quand on connait le terrain et sa voile, il s'agit se se lancer ... C'est comme le proximity flying en wingsuit : ce sont des lignes travailler maintes fois en réduisant petit à petit la marge au relief.

Ça me rappelle des souvenirs quand j'ai dû gueuler pour qu'on arrête les évolutions à raz du sable au Tchad. L'avion en question (certes vide) n'étant pas fait pour ça.
 :evil: Pas pour moi. :evil:

C'est beau quand même mais ça me fait frissonner.

C'est au même endroit que la 2ème vidéo du post initial ... sauf que dans la vidéo d'Alexandre Mulle, il prend la faille depuis le début.

Salut !
Dans la première vidéo aussi il pilote aux arrières une fois la voile détrimée.
Sur ces voiles les trims permettent une grande amplitude de vitesse et de finesse/incidence. Détrimées elles acquièrent  le piqué qui permet de coller au relief et le pilotage aux arrières permet de faire varier rapidement l'incidence et d'éviter que le pilote fasse une jolie tranchée avec ses petits pieds (ou alors des étincelles façon J.-B. Chandelier).
On remarque aussi qu'Alexandre Mulle n'utilise pas la même voile pour ces deux vols.
À Verbier sur les pistes de ski, ça doit être un Mini ou Baby Goose (?) qui n'est pas vraiment une aile de speedflying alors que dans la crevasse il s'agit d'une Ozone Rapi-Dos qui permet des évolutions plus serrées façon  ROTFL  à mon avis.
C'est sûr que dans les deux cas il doit y avoir beaucoup de travail préparatoire.
C'est le point commun au speedflying et au braquage de banque : le repérage est essentiel... Bon j'ai revu Point Break avant-hier  :sors:

C'est vrai que la prise de vue est deformante, difficile  de dire à combien du sol il vole.  Pas pour moi, j'imagine toucher un caillou avec le cul....oh putain...

Salut !
Les voiles de speed ont une quantité d'énergie ultra importante et sont prêtes à la restituer au moindre coup de frein / d'arrière. Cette énergie dans la voile constitue une marge de sécurité sur ce type de vol. Cela permet de passer de longs plats si besoin ou de ressourcer pour passer un obstacle.
Il y a aussi beaucoup de technique et de maitrise, par exemple pour ta question des tonneaux, avant la rotation il y a le choix de l'envoyer avec plus ou moins de ressource / d'énergie pour avoir un début plus ou moins plongeant puis en milieu ou 3/4 de rotation il y a une prise d'information et une décision sur la façon de finir le tonneau, tu peux d'ailleurs facilement le voir sur les vidéos: rapide ou lent pour le rendre plus ou moins voir pas du tout plongeant et régler la hauteur, avec ou sans correction de cap par l'axe de sortie. La part de préparation n'est pas négligeable non plus.

Tu en fais du speed? Si non tais toit.

Avis à la populace: ce fil est réservé aux pratiquants de speed. Les autres circulez, y a rien à voir! :mrgreen:

Juste ne pas faire de théorie sur des choses que l’on ne connait pas: normale non?

Qui tu es toi pour causer comme ça ??

Ah ouai quand-même !
Y'a des manières plus cool de souhaiter la bonne année !


Bon ben moi je pratique
J'ai même écrit un manuel sur la pratique en 2008 !
J'ai aussi participé au GT mini-voile FFVL qui a écrit le passeport
J'ai aussi encadré des formations moniteur... Poser des élèves en 12 ou même 16 m2 c'est pas très intuitif

Mais là ça me donne pas envie de continuer

A+
L

Euh le Speed: c'est bien cette activitée qui consiste a ce filmer pour prouver qu'on en a une plus grosse que son voisin youtubeur jusqu'au jour ou on se l'applatie contre un cailloux plus gros que que les chevilles du dis rideuur ???

Si vraiment tu penses que l'on doit intervenir que dans la mesure de nos compétences... alors tu devrais t'abstenir d'utiliser l'écrit pour t'exprimer. :P

Un peu plus de compréhension les uns pour les autres ce ne serait pas mal non plus pour bien débuter l'année, non ?  :trinq:

Merci.
J'ai trouvé sa réponse un tantinet violente.

avec un petit loupé a 3.03 
il aurait pu appeler la vidéo inside the tree :D

Oui, un peu comme voler en parapente consiste à se manger un épicéa ou une falaise parce que tu as absolument voulu passer au dessus de ton voisin volant ou faire un plus joli triangle que lui sur Xcontest... :roll:  ;)

Yessss ...; mais le sapinou est le meilleurs ami du parapentiste  :trinq:

Parfaitement d'accord avec cette judicieuse réflexion !
Si chacun balayait un peu devant sa porte, en se demandant ce qui le motive vraiment dans la pratique de son activité favorite, il y aurait moins de sectarisme et plus d'empathie.
J'ai déjà raconté l'histoire du gars qui fait du ski de fond et qui rencontre un ancien pote qui s'est mis au saut à ski. Il lui dit : « Je ne te comprends pas, tu as toujours aimé la glisse, la neige... et là tu passes à peine une minute sur tes planches à chaque saut ! » Et l'histoire se termine dans l'hilarité générale.
Mais bon, il y avait peut-être un peu de provoc dans cette remarque acerbe ?   :mrgreen:
Compréhensible quand on lit cela :

:trinq:

Ben ça donne pas envie d’en faire  karma-

Bah, faut pas voir les choses comme ça...
Ils ne sont pas tous sectaires ces speedeux.
Voilà un joli reportage qui peut faire envie, ou au moins rêver :

https://www.youtube.com/watch?v=xia4AGDbUhI (https://www.youtube.com/watch?v=xia4AGDbUhI)

La réflexion de J-B Chandelier m'a spécialement parlé.
Cela va faire 34 ans que j'ai débuté le parapente et les moments que j'ai toujours le plus kiffé sont ces vols à jouer au ras de la pente, faire des touch and go et effleurer la cime des arbres.
J'ai beau savoir que c'est là que nous sommes le plus vulnérables, c'est ce qui me plaît ; et pas pour jouer à celui qui est le mieux pourvu...
Je me suis vraiment retrouvé dans cette activité avec ces petites voiles.
J'en avais marre des sacs de 18 kg, d'attendre au déco la bonne fenêtre, de passer deux heures et plus en l'air... plus mon truc, l'impatience ? J'y reviendrai peut-être... si j'en ai le temps.
Seul bémol : pas trop de copains dans mes Hautes-Pyrénées... dans mon groupe de speedflyers, ben y'a moi !  :(  Mais au moins j'ai la plus grosse.  :D

Non non, c'est un truc bouffé par des blaireaux pour sauter sur place dans un hangar
 :mdr:  :mdr:

Mais moi j'aime bien les speedeux, les parapentistes, les accrobates, les sapinous, ce que j'aime pas c'est les connards abrutis decerebrés qui balancent du "ta gueule" au premier gars qui a un avis different du leur ...
Si il y en a qui se sentent visé, bah ... pas grave