+ Le chant du vario +

ATTENTION: ce message n'a absolument aucun rapport avec AirDesign!  :prof:

Samedi 13 octobre 2018

C’est toujours bon de travailler au sol. Et c’est encore plus sympa en jouant à plusieurs.
Samedi 13 octobre, autour d’un concept sympa, naissance d’une épreuve qui a de l’avenir : le Air-O-Sol, organisé par le Parateam.

L’idée: travailler sa gestuelle au sol comme prétexte à une bonne tranche de rigolade entre pilotes de tous ages et tous niveaux (tout le monde a sa chance), sous le format d’une « compétition » qui n’en a finalement que le nom tant c’est le partage et la bonne humeur qui prévalent!

L’ouverture de l’épreuve a lieu sur la célèbre moquette de Saint Hilaire, avec une épreuve (facultative) de précision d’atterrissage sur la cible de Lumbin. Pas de prise de risque, pompage et manoeuvres potentiellement dangereuses sont interdits. Les tout jeunes scorent déjà fort et mettent la pression! +10 si tu fais la cible (3m de diamètre, bonus pour le centre), de 0 à 20 points de pénalité en fonction de ta distance à la cible.

On enchaine sur la pente école de Lumbin (merci Prévol!). Quatre ateliers au niveaux de difficultés variables, mais accessibles à tous, du débutant en aile école au compétiteur en cocon, c’est ça qui est bon!
- Parcours en Z: un parcours imposé, décollage interdit, ne pas poser les pieds en dehors des lignes.
- Slalom libre: deux lignes parallèles distantes de 10m, les franchir l’une après l’autre un maximum de fois jusqu’à l’arrivée.
- Le saut d’obstacle: 4 haies à franchir: passer entre les plots qui les tiennent en sautant par dessus la barre sans la toucher permet de scorer.
- Les balles: 2 balles de tennis à attrapper sur le parcours, une sur un plot de chantier, l’autre au sol, et à poser dans un seau, avant de recommencer pour 2 nouvelles.

Un battle final pour départager les meilleurs: 2 ailes, un couloir, le dernier arrivé au bout sans que l’aile n’ait touché le sol a gagné!

C’est finalement l’épreuve des balles qui départagera le plus les candidats, permet à Viviane et Jonathan de monter sur le podium en marquant le maximum de points, mais sans leur faire doubler Hugo, super régulier sur tous les ateliers. Encore Hugo, tu sais, celui qui a déjà remporté la Coupe de Finesse de la Coupe Icare!

Rendez-vous en 2019 pour le deuxième Air-O-Sol!

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Toutes les photos:
https://photos.app.goo.gl/Ba1FLby4g9G3dSVAA

Ça avait l'air bien sympa !!!

Marrant, on a fait un truc du ce genre ce week-end, en beaucoup plus petit comité.
Une épreuve : sur du plat, à 2, un pilote yeux bandés, un guide uniquement oral ; le parapente est préalablement préparé au sol, prêt à gonfler ; Aider par le guide qui se place où il veut et se déplace librement, le pilote doit aller jusqu'à sa sellette, s'équiper correctement, prendre les élévateurs et gonfler (dos voile) puis avancer dans le but de renverser un plot qui se trouve à une quinzaine de mètre ; le tout en un minimum de temps qui sera compté pour les deux personnes. Tout le monde passait alternativement guide et pilote avec tous les couples possibles.
A noter après coup que c'est autant une épreuve de guidage que de pilotage.
C'était un beau bordel, on s'est bien marré.

1 point à faire attention s'il y a de l'air un peu marqué : prévoir quelqu'un pour affaler si besoin (même si c'est doux, pas évident et un peu stressant d'aller vers la voile qui retombe, même si elle ne tire que légérement).

Derob

Oh punaise, c'est extrême ça!  ;)
Faut comme tu dis, pas trop d'air, et une surface bien lisse pour ne pas se faire une cheville!

Mais c'est exactement dans l'esprit de ce qu'on a fait. Se marrer, mais travailler. Dans votre cas, le boulot sur le ressenti est intéressant!

Le ressenti, exactement, toute la concentration est là-dessus pour le pilote. Et si en plus, il y a une vidéo juste après pour y mettre des images, c'est parfait.

Le rôle de guide est très intéressant aussi et on apprend beaucoup ; je pense évidemment aux aspirants enseignants, mais aussi pour tout pilote qui souhaite transmettre. Il y avait d'ailleurs différentes stratégies de guidage. On s'aperçoit très vite de tout un tas de choses (je n'en dis pas plus pour laisser l'expérience vierge à ceux qui voudraient s'y essayer), mais aussi que chaque pilote est à la fois différent et identique.

Encore une fois : si vous essayer, faîtes juste gaffe d'être présent au moment de l'affalage et plus généralement aux moments où l'aile tire un peu (montée d'aile complètement ratée par exemple) ; le pilote les yeux bandés ne sait pas ce qu'il se passe et à tendance à résister plutôt que d'aller à l'aveugle et ça peut être un peu stressant de sentir une suspente sur son cou ou ailleurs, même si de l'extérieur, on voit bien qu'il n'y a aucun problème sérieux.

Pour le terrain, on était sur un atterro normal (un peu sous le vent ce jour là).

Derob