Oui, bien-sûr que pour une montée de thermiques dans une masse d'air il y faut un gradient de températures et de pressions favorable, quasiment du sol au plafond, mais pour la subtilité qui favorise plutôt des déclenchements par micro-tornades que par thermiques larges et confortables à exploiter, je pense qu'il faut quand-même chercher du côté d'une mince bâche de stabilité près du sol qui ne sera percée qu'étroitement et temporairement après collecte au ras du sol de filets de brises thermiques venues de plus bas le long des versants.
Bon, mais l'appel d'air dû à un fort gradient de températures plus haut est nécessaire aussi. Peu importe finalement si le lieu de percement de la fine couche stable par la micro-tornade est décidé par le potentiel de l'appel d'air (pointe de dépression) juste-au-dessus ou par la sur-pression au-dessous. Et effectivement j'aurais tendance à mieux admettre que c'est l'appel d'air au-dessus qui est décisif... ajouté d'une "mystérieuse" condition près du sol qui retienne l'air jusqu'à ce que seule une colonne concentrée s'échappe, temporairement, et en rotation du fait de l'étroitesse du passage.
Aucune ravine, cassure ou autre, c'est tres plat ...
Ça je l'avais bien compris (et vu sur la première vidéo), et il me semble bien que c'est justement sur des replats surplombants que se forment les micro-tornades. Quand une brise thermique remonte continuement un versant jusqu'à sa crête, elle décroche du sol sous forme de colonne thermique au niveau d'un point haut de la crète sans effet de concentration rotative.