Je viens de relire le message initial. Par rapport à ce qui a été dit de juste, deux questions/suggestions/possibilités que je n'ai pas vu apparaître, lié à la lucidité :
*) Déshydratation ? (après une journée de ski) Le cerveau perd beaucoup en faculté avec le manque d'eau.
*) "Précipitation" ou un peu pressé de faire le vol car pression du temps ? (car il y a quelqu'un qui attend, ou, objectif principal est de skier la brèche aujourd'hui donc ne pas trainer, ou, le télésiège va fermer).
Néron a dit qu'il n'interviendrait plus ce fil, et je le comprends bien.
A la lecture du récit, ces deux points là me sont remontés, car on les rencontre très régulièrement dans notre activités de parapentiste ("sécher" au déco, pas de point d'eau à l'aterro, la bouteille qui est restée dans l'autre voiture, pas trop d'eau pour ne pas se charger en vol rando, pas conscience de la déshydration à cause de la brise fraîche, se dépêcher car on nous attend en bas pour remonter, se dépêcher car on nous attend en bas pour rentrer à la maison, pour boire une mousse, se dépêcher car on est avec des potes non volants et on a prévu d'aller grimper/ se baigner ou autre, se dépêcher car ça va devenir trop fort, se dépêcher car la météo va se dégrader, se dépêcher car notre compagnon/compagne va
nous faire chier objecter un manque de considération).
Ma Bonne Pratique Sécuritaire, c'est de toujours fumer une clope avant de décoller (15mn). (et j'espère bien que fumer une clope sera dans la fiche sécuritaire obligatoire)
Bonne convalescence,
Derob
P.S. Tiens, ça me fait penser qu'en stage, le gentil moniteur prenait toujours 2 bidons de 5l de flotte (avis aux encadrants qui vont sur des sites sans point d'eau).
Edit : une référence "Cognitive performance and dehydration.", 2012, Adan A, , J Am Coll Nutr. 2012 Apr;31(2):71-8.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22855911Abstract
No matter how mild, dehydration is not a desirable condition because there is an imbalance in the homeostatic function of the internal environment. This can adversely affect cognitive performance, not only in groups more vulnerable to dehydration, such as children and the elderly, but also in young adults. However, few studies have examined the impact of mild or moderate dehydration on cognitive performance. This paper reviews the principal findings from studies published to date examining cognitive skills. Being dehydrated by just 2% impairs performance in tasks that require attention, psychomotor, and immediate memory skills, as well as assessment of the subjective state. In contrast, the performance of long-term and working memory tasks and executive functions is more preserved, especially if the cause of dehydration is moderate physical exercise. The lack of consistency in the evidence published to date is largely due to the different methodology applied, and an attempt should be made to standardize methods for future studies. These differences relate to the assessment of cognitive performance, the method used to cause dehydration, and the characteristics of the participants.