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Forum de parapente

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Auteur Fil de discussion: Mauvaise analyse et perception de l'intensité du vent/brise  (Lu 6203 fois)
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Binbin38
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Aile: Skywalk Arak air XS / Airdesign UFO 2 13m²
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« le: 06 Août 2021 - 23:59:42 »

Salut tout le monde,
J'en suis à une phase de ma progression où j'essaie de ne plus faire que des plouf du matin ou l'a masse d'air est anémique.

 Du coup je suis forcément confronté au vent/brise, même si je privilegie les vols en fin de journée.

Je fait beaucoup de vols rando (en proportion 80/20% en faveur du vol rando) et il m'arrive de plus en plus souvent de monter quand même quand les balises ne sont pas à zéro (façon de parler évidemment) dans le but de me confronté à une masse d'air un peu plus vivante que les ploufs du matin.

Mais le problème est le suivant : je me prends de plus en plus de but lors de mes tentatives de vols rando pour cause de vent que j'estime trop fort... N'ayant jamais réellement volé dans le vent un peu plus soutenu que l'anémie du matin, je n'ai jamais démistifier la chose et je ne connais donc pas les capacités de ma voile et de mon pilotage dans des conditions un peu plus ventu.

Le pire dans cette histoire c'est que j'entends bon nombre de pilotes qui dise "ha mais le vent est parfait là" ou "mais c'est pas assez allimenté là" alors que moi je trouve ça déjà trop fort... (quand je dit ça il doit avoir 15 voir un peu plus peut-être).

Auriez vous des conseils pour passer ce palier et pouvoir voler (et apprécier) dans des conditions ou il y a un peu de vent météo ou une brise bien installée ? J'avoue que dans ma tête, le vent c'est le mal en parapente... Mais peut-être ai-je tort ?!? Des avis, des conseils ?

Merci à vous  1
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wowo
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« Répondre #1 le: 07 Août 2021 - 00:32:07 »

Des solutions il en existe plusieurs, dans l'ordre qui me semble le plus pertinent, du mieux vers... :
- aller en stage de perfectionnement niveau à définir pour te confronter sous un regard critique mais surtout bienveillant à des conditions aérologiques plus fortes que celles que tu a expérimenté jusqu'ici. Il en existe des specifiques "vol-rando".
- trouver à aller voler dans des sorties accompagnées par des pilotes aguerris et "raisonnablement" qui ppurront t'expliquer les conditions du moments et peut être même les mettres en relations avec les compétences de pilotes qu'ils estimeront que tu as.
- continuer seul à progresser en expérimentant de façon ordonnée et raisonnée des conditions aéro de plus en plus marquée.

Meilleurs voeux pour que tu trouves ta méthode.  trinquer
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Khyu
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« Répondre #2 le: 07 Août 2021 - 01:27:44 »

Je t’invite à faire du gonflage avec du vent soutenu (jusqu’à 30km/h), entraine toi à faire du dos voile / face voile, affaler ton aile et la neutraliser rapidement avec les arrières.

Tout cela va démystifier ton appréhension quand il y a du vent et te donner de l’assurance sur tes décollages. Plus ça va aller, plus tu seras ravi qu’il y ai du vent pour décoller sans effort.
Un truc qui m’a fait passer une étape importante c’est dans la phase de gonflage durant le deco : je ne me dis jamais que je vais décoller, je pré-gonfle, je repose, je re-gonfle et si la voile est propre et le secteur dégagé, appuies ventrale et course d’élan. Si j’ai le moindre doute, je repose la voile tranquillement et je recommence. En faisant beaucoup de gonflage, toutes ces manipulations d’aile vont devenir très faciles et presque automatiques.

Voler quand il y a du vent est tout à fait faisable si il n’est pas trop fort à conditions de ne pas te mettre sous le vent des reliefs et à bien soigner tes approches aux atterro en te mettant au vent du terrain lorsque la brise est installée. Commence doucement, fais toi accompagner par des pilotes plus expérimentés et si tu hésites à décoller, te force pas. Observe tranquillement le milieu. Il y a aucun mal à renoncer, ça m’est arrivé plusieurs fois !

Du fait des brises de pente, tu peux avoir 25 au déco et 5-10km/h en météo.

Amuse toi bien !.
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Michou
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« Répondre #3 le: 07 Août 2021 - 05:33:20 »

Si c'est la brise qui est trop forte pour toi au déco, monte plus tôt et laisse les conditions se mettre en place en observant et tu décolles avant que ce ne soit trop fort à ton goût. Et comme déjà évoqué, un maximum de gonflage par vent de plus en plus fort te fera sans doute du bien, ainsi que de voler avec d'autres personnes quand les conditions te paraissent limites pour toi.
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SebDuSud
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« Répondre #4 le: 07 Août 2021 - 09:43:07 »

Le pire dans cette histoire c'est que j'entends bon nombre de pilotes qui dise "ha mais le vent est parfait là" ou "mais c'est pas assez allimenté là" alors que moi je trouve ça déjà trop fort... (quand je dit ça il doit avoir 15 voir un peu plus peut-être).

Quelques idées:
1) Essaye de t'entourer toi de gens qui te connaisse un peu et en qui tu pourrais avoir confiance. On entends de tout sur les décos: des gens qui disent que c'est pas assez fort alors que ca l'ai deja trop, des gens qui disent que c'est nul quand c'est en fait eux qui n'ont pas envie de voler etc...
2) Essaye des vols du soir: en parapente on a une marge de manoeuvre limitée, donc toute évolution peut être compliquée à gérer. Le soir les conditions vont souvent se calmer donc quand tu penses que c'est bon tu peux raisonnablement espérer que ça "n'empire pas" et tu peux profiter de ton vol sans te demander si ce n'est pas l'heure d'aller poser.
3) La brise le vent n'est qu'une partie du problème: à la dune du pilat un débutant peut voler avec 20km/h de vent, en montagne parfois 10/15 km/h mettent suffisamment la grouille pour que ce soit malsain pour un pilote expérimenté. Il faut comprendre comment les choses se présente, si le décollage "supporte" un certain niveau de vent, ainsi que ton cheminement en l'air et ton atterrissage

Bref, prends ton temps, entoure toi bien (club, potes ou école) et profites en !  voler
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SebDuSud
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« Répondre #5 le: 07 Août 2021 - 10:16:46 »

Je t’invite à faire du gonflage avec du vent soutenu (jusqu’à 30km/h), entraine toi à faire du dos voile / face voile, affaler ton aile et la neutraliser rapidement avec les arrières.

Oui le gonflage aide beaucoup... pour le décollage et le reste ! C'est drôle et utile Sourire

Mais après ce n'est pas parce que tu peux décoller en relative sécurité que le reste du vol se fera en sécurité (quid de l'analyse aéro pendant le vol, de l'évolution et du choix de l'attero & approche)
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« Répondre #6 le: 07 Août 2021 - 12:35:03 »

Merci à tous pour vos avis et conseils  +1 au karma

J'avoue que je ne suis pas très préoccuper par la phase de décollage à cause du vent car je pense maîtriser assez ma voile au sol pour les conditions dans lesquelles je prétend pouvoir voler. Ce qui m'interroge le plus c'est ce que je vais pouvoir trouvé en l'air, à l'attero et l'impact du vent plus soutenu sur mes trajectoire, vitesses et approches et mes capacités à anticipé tout ça.
Je parle là d'espérer voler dans du 12-15km/h tout au plus, ce qui pourrait m'ouvrir bien des créneaux de vol supplémentaires.
J'observe bien souvent les pilotes en l'air (quand il y en a) pour me donner une idée de se qu'il peut se passer là haut, mais j'en conclu toujours que "ils ont air de bien s'amuser" et je me dit souvent "c'est pas si violent que ça" ou au contraire "ils doivent avoir bien plus la maîtrise que moi, donc ça paraît facile et tranquille" du coup ça me fait fortement hésiter sur mon analyse et je renonce bien souvent, dans le doute.

Je pense que ça viendra tranquillement avec l'expérience, du haut de ma quarantaine de vols, je ne suis pas pressé.
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Willitou
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« Répondre #7 le: 07 Août 2021 - 14:45:40 »

Hello,

Comment estimes-tu la force du vent (anémomètre, balise, ressenti, indices dans l'environnement) ? Quelles sont tes limites?

C'est un peu différent de voler avec 15km/h ou 30km/h avec ou sans rafales.

A mes proches débuts ; j'avais un anémomètre pour mesurer la vitesse du vent ; j'ai beaucoup volé au Puy de Dôme et cela m'a permis de mettre un chiffre approximatif sur mes sensations.

En vol randonnée parfois c'est plus fort au décollage du fait de l'accélération due à la pente.

Je combine autant que possible les conseils précédents (avec les précautions d'usage  prof ) :


Citation
Je t’invite à faire du gonflage avec du vent soutenu (jusqu’à 30km/h), entraine toi à faire du dos voile / face voile, affaler ton aile et la neutraliser rapidement avec les arrières.

Citation
c’est dans la phase de gonflage durant le deco : je ne me dis jamais que je vais décoller, je pré-gonfle, je repose, je re-gonfle et si la voile est propre et le secteur dégagé, appuies ventrale et course d’élan. Si j’ai le moindre doute, je repose la voile tranquillement et je recommence.


Quand je ne dérange personne sur le décollage ; je gonfle assez souvent surtout si je pense que le vent est à ma limite.

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« Répondre #8 le: 07 Août 2021 - 15:04:50 »

Gonflage à gogo, champ bien dégagé, tu trouveras tes limites de cette manière tout en étant en sécurité et en plus en progressant en manip au sol ...

Hier encore, j'ai préféré faire 1h de gonflage dans des conditions idylliques, 15kmh régulier, parfois 20 en rafale, juste parfait ...

Avant de te retrouver avec 15 ou 20kmh sur un déco, va déjà expérimenté au sol dans un champ qui se prête à l'exercice, tu verras ce que c'est de faire une Prevol dans du vent, de trouver des astuces pour que la voile tienne en place (ne pas la déplier en entière par exemple), faire des prégonflages en verrouillant les C dans la mains (qui ne tient pas les A par déduction ..), étaler ta voile sans le faire avec les mains ... et j'en passe !
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wowo
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« Répondre #9 le: 07 Août 2021 - 15:25:48 »

Je n'avais pas cité le travail au sol car il m'avait semblé comprendre que ton souci, celui que tu ressens, est bien plus dans l'analyse pré-vol que dans ta gestuelle. Alors bien sûr que l'on n'en fait jamais assez pour espérer être meilleur, mais aucune compétence gestuelle te mettra à l'abri des conséquences d'une incompétence en termes d'analyse (et ici incompétence ne se veut aucunement péjoratif, c'est juste l'antynome parfait de compétence)

L'anémomètre aide effectivement au début à mettre des valeurs chiffrées sur des ressentis mais à lui seul il n'améliorera ni tes compétences en analyses aérologiques ni in-fine ta sécurité dans ta pratique.

Ce qu'il te faut c'est pouvoir échanger tes propres analyses et prédictions qui en découlent rapport à l'environnement aérologique avec celles de pilotes plus expérimentés et compétents que toi (et pour ça les moniteurs qu'ils soient pro ou fédéraux restent des valeurs sûres, mais des accompagnateurs club ou  seulement pilotes d'expériences en sont capables aussi)

C'est par ce partage d'avis et d'expérimentations (dans un cadre raisonnable) de sites et conditions progressivement plus exigeants que tu te forgera, ton expérience, ta capacité et compétence d'analyse et surtout ta confiance en toi et en tes analyses et prédictions des exigences que le vol te soumettra. Car si arriver à décoller est important, un vol est réussi que seulement une fois posé à nouveau et ce en bonne santé.

C'est un exercice que l'on peut aussi réussir tout seul avec un minimum de schizophrénie ( Rigole ) pour partager et échanger avec soi-même. Mais cela demande alors quand même plus de temps tout en présentant plus de risques, ne serait-ce que de se faire peur (mais plus grave est possible aussi) pour avoir voulu aller plus vite dans la progression et/ou pour avoir plus écouter son optimisme et envie que sa raison et sa conscience de la réalité des dangers de voler.

C'est en cela qu'il me semble que le plus opportun est de te trouver l'accompagnement humain qui pourra le mieux t'aider à passer cette marche de plus sur l'échelle (infinie) de la progression en parapente.

 trinquer
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Guy67
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« Répondre #10 le: 07 Août 2021 - 15:31:12 »

La mise en forme de la voile n’est pas le problème crucial  pour un vol en conditions« fortes » !
Faire du gonflage pour regarder sa voile non plus.
Maintenant c’est quoi du vent/brise fort(e) ?  15-20km/h sont déjà des valeurs élevées qui permettent de voir déjà de beaux sketchs !
Je pense que si on parle de vols en conditions dynamiques, outre les conditions de vols, trop souvent on oublie le fait que le posé le sera aussi avec une probabilité non négligeable d’erreurs douloureuses. Donc la question pourrait être : comme tu as bien décollé est-ce que tu sais aussi bien atterrir (anticipation, préparation, approche, technique) ?
Alors comme déjà exprimé dans ce fil, se rapprocher d’un sachant ayant des notions de pédagogie (club ou Ecole) n’est ni une perte de temps ni une punition.
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« Répondre #11 le: 07 Août 2021 - 15:41:51 »

Je n'avais pas cité le travail au sol car il m'avait semblé comprendre que ton souci, celui que tu ressens, est bien plus dans l'analyse pré-vol que dans ta gestuelle. Alors bien sûr que l'on n'en fait jamais assez pour espérer être meilleur, mais aucune compétence gestuelle te mettra à l'abri des conséquences d'une incompétence en termes d'analyse (et ici incompétence ne se veut aucunement péjoratif, c'est juste l'antynome parfait de compétence)

L'anémomètre aide effectivement au début à mettre des valeurs chiffrées sur des ressentis mais à lui seul il n'améliorera ni tes compétences en analyses aérologiques ni in-fine ta sécurité dans ta pratique.

Ce qu'il te faut c'est pouvoir échanger tes propres analyses et prédictions qui en découlent rapport à l'environnement aérologique avec celles de pilotes plus expérimentés et compétents que toi (et pour ça les moniteurs qu'ils soient pro ou fédéraux restent des valeurs sûres, mais des accompagnateurs club ou  seulement pilotes d'expériences en sont capables aussi)

C'est par ce partage d'avis et d'expérimentations (dans un cadre raisonnable) de sites et conditions progressivement plus exigeants que tu te forgera, ton expérience, ta capacité et compétence d'analyse et surtout ta confiance en toi et en tes analyses et prédictions des exigences que le vol te soumettra. Car si arriver à décoller est important, un vol est réussi que seulement une fois posé à nouveau et ce en bonne santé.

C'est un exercice que l'on peut aussi réussir tout seul avec un minimum de schizophrénie ( Rigole ) pour partager et échanger avec soi-même. Mais cela demande alors quand même plus de temps tout en présentant plus de risques, ne serait-ce que de se faire peur (mais plus grave est possible aussi) pour avoir voulu aller plus vite dans la progression et/ou pour avoir plus écouter son optimisme et envie que sa raison et sa conscience de la réalité des dangers de voler.

C'est en cela qu'il me semble que le plus opportun est de te trouver l'accompagnement humain qui pourra le mieux t'aider à passer cette marche de plus sur l'échelle (infinie) de la progression en parapente.

 trinquer

Je pense que tu as bien cerné que la technique gestuelle n'est pas ma préoccupation principale, bien que je rejoigne le fait que du gonflage on n'en fait jamais trop.

Effectivement mon "bloquage", du moins ce qui me fait souvent redescendre à pied,  c'est mon manque de certitude par rapport à l'analyse des conditions (ou à l'inverse être trop sur que ce n'est pas des conditions pour moi, parfois à tors...).

Je suis d'accord que l'échange est primordial mais parfois (souvent) j'aime me retrouver seul en montagne pour décollé tranquillement (mon côté loup solitaire sans doute) donc ça n'aide pas pour partager côté analyse.

Pour mon interprétation du vent elle est uniquement basée sur les balises (qui parfois ne reflètent pas vraiment ce que je trouve, ou je perçois sur place), de mon ressenti et de l'environnement.

J'ai 4 jours de stage Perf prévu en septembre, je pense en apprendre plus sur mes capacités à ce moment.

En attendant je ne vole pas à tout les coups, mais j'analyse et j'essaie de comprendre donc ça me forme quand même.

Merci pour vos réponses  trinquer
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« Répondre #12 le: 07 Août 2021 - 15:50:27 »

La mise en forme de la voile n’est pas le problème crucial  pour un vol en conditions« fortes » !
Faire du gonflage pour regarder sa voile non plus.
Maintenant c’est quoi du vent/brise fort(e) ?  15-20km/h sont déjà des valeurs élevées qui permettent de voir déjà de beaux sketchs !
Je pense que si on parle de vols en conditions dynamiques, outre les conditions de vols, trop souvent on oublie le fait que le posé le sera aussi avec une probabilité non négligeable d’erreurs douloureuses. Donc la question pourrait être : comme tu as bien décollé est-ce que tu sais aussi bien atterrir (anticipation, préparation, approche, technique) ?
Alors comme déjà exprimé dans ce fil, se rapprocher d’un sachant ayant des notions de pédagogie (club ou Ecole) n’est ni une perte de temps ni une punition.


C'est exactement ça mon "problème", ce n'est pas de prendre mon envol mais plutôt de prendre les bonnes décisions en amont pour anticipé tout ce que peu engendrer une masse d'air plus dynamique... Mais je ne connais pas mes limites réelles car jusqu'à lors je volait dans du très calme. Donc par défaut je m'abstiens souvent de décoller quand j'ai un doute ou que ça souffle un peu fort (à mon échelle, qui doit sans doute être biaisée)
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« Répondre #13 le: 07 Août 2021 - 16:16:37 »

[...]

[...]

Je suis d'accord que l'échange est primordial mais parfois (souvent) j'aime me retrouver seul en montagne pour décollé tranquillement (mon côté loup solitaire sans doute) donc ça n'aide pas pour partager côté analyse.

Pour mon interprétation du vent elle est uniquement basée sur les balises (qui parfois ne reflètent pas vraiment ce que je trouve, ou je perçois sur place), de mon ressenti et de l'environnement.

J'ai 4 jours de stage Perf prévu en septembre, je pense en apprendre plus sur mes capacités à ce moment.

En attendant je ne vole pas à tout les coups, mais j'analyse et j'essaie de comprendre donc ça me forme quand même.

[...]

Yes... analyser et essayer de comprendre même et surtout peut-être quand ça ne vole nous fait progresser aussi.

Après ton expérience et compréhension de l'environnement aérologique au-travers du partage et de l'échange comme cité précédemment, n'a pas besoin de se faire exclusivement que sur des site de vol-rando, sur site "officiel" quand cela t'arrive d'y voler cela sera tout autant enrichissant.
Ce qui compte c'est l'exercice d'émettre un avis et sa confrontation avec ceux de autres et... la réalité, à tester ou non suivant les nuances qui existeront entre ton avis et celui des autres et ce que tu vois.
Ton stage à venir peut être un formidable laboratoire d'essai à ce propos.

Après les balises (comme les anémomètres perso d'ailleurs) sont des outils utiles, intéressants mais ce ne sont que des outils parmi d'autres et pour lesquel il faut toujours garder une certaine marge de défiance quant à la justesse de leurs annonces et pertinence par rapport au lieu ou l'on se trouve et le plan de vol qui en découle.

C'est idem pour toutes les prévisions météo ne l'oublions pas.

L'éléments clef qui seul peut vraiment nous diriger dans nos réflexions et décisions de voler pour voler en sécurité est me semble-t-il notre capacité et compétence d'analyse perso en faisant une synthèse de toutes les informations à propos qui nous sont disponibles, bulletins météo, avis des autres, etc. mais surtout observations de notre environnement depuis les jours précédents notre projet jusqu'au reveil le matin et l'ouverture des volets de notre chambre pour continuer dans l'auto sur le voyage vers le site, la montée vers le déco et enfin encore au déco avant de s'envoler.

D'ailleurs cette observation doit se poursuivre durant tout le vol, jusqu'à ce que la voile soit à nouveau dans son sac voire jusqu'au retour à la maison.

Un truc qui m'a bien aidé à acquérir de l'expérience et compétences en termes d'analyses, c'est de consigner une fois à la maison mon vécu depuis avant via pendant jusqu'àprés vol dans un carnet. Mais là chacun sa technique mémoire.

Et toujours garder à l'esprit que dans le doute, il vaut mieux regretter le vol pas fait plutôt que celui tenté.

Bon stage et bonne progression.

 trinquer
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Khyu
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« Répondre #14 le: 07 Août 2021 - 16:27:31 »

Une balise va t'indiquer le vent sur une butte ou une face, pas en l'air au milieu d'une vallée.
Avec une quarantaine de vols, je répète que tu devrais faire du gonflage dans du vent fort pour n'avoir aucune appréhension si il y a 15-20 de brise sur un déco.
Le gonflage peut aussi consister à piloter son aile sans la regarder et à mieux comprendre ses réactions. Ça développe des réflexes qui sont très utiles dans de l'air turbulent.
Tu peux simuler des décrochages, faire les oreilles, accélérer, faire des sauts, remonter des pentes, faire des vrilles, des saltos, etc... c'est hyper large et très fun !
Ça te permet de faire corps avec ton aile, au sol comme en l'air.

Il y a pas mal de clubs qui proposent des sorties rando-vol, ça m'a fait beaucoup progresser d'être au contact de pilotes expérimentés et bienveillant, tu devrais franchir le pas.
Le parapente est finalement un sport très communautaire où les échanges avant/après vols te font énormément avancer.
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« Répondre #15 le: 07 Août 2021 - 17:10:07 »

Une balise va t'indiquer le vent sur une butte ou une face, pas en l'air au milieu d'une vallée.
Avec une quarantaine de vols, je répète que tu devrais faire du gonflage dans du vent fort pour n'avoir aucune appréhension si il y a 15-20 de brise sur un déco.
Le gonflage peut aussi consister à piloter son aile sans la regarder et à mieux comprendre ses réactions. Ça développe des réflexes qui sont très utiles dans de l'air turbulent.
Tu peux simuler des décrochages, faire les oreilles, accélérer, faire des sauts, remonter des pentes, faire des vrilles, des saltos, etc... c'est hyper large et très fun !
Ça te permet de faire corps avec ton aile, au sol comme en l'air.

Il y a pas mal de clubs qui proposent des sorties rando-vol, ça m'a fait beaucoup progresser d'être au contact de pilotes expérimentés et bienveillant, tu devrais franchir le pas.
Le parapente est finalement un sport très communautaire où les échanges avant/après vols te font énormément avancer.


Je le conçoit, d'ailleurs je l'applique. J'ai que 45 vols, mais quelques poignées d'heures de gonflage et je pense maîtriser correctement mon aile et la "ressentir" convenablement au sol. D'ailleurs je pratique encore régulièrement le gonflage et comme tu le dit je trouve ça relativement fun.
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« Répondre #16 le: 07 Août 2021 - 17:27:45 »

Une balise va t'indiquer le vent sur une butte ou une face, pas en l'air au milieu d'une vallée.
Avec une quarantaine de vols, je répète que tu devrais faire du gonflage dans du vent fort pour n'avoir aucune appréhension si il y a 15-20 de brise sur un déco.
Le gonflage peut aussi consister à piloter son aile sans la regarder et à mieux comprendre ses réactions. Ça développe des réflexes qui sont très utiles dans de l'air turbulent.
Tu peux simuler des décrochages, faire les oreilles, accélérer, faire des sauts, remonter des pentes, faire des vrilles, des saltos, etc... c'est hyper large et très fun !
Ça te permet de faire corps avec ton aile, au sol comme en l'air.

Il y a pas mal de clubs qui proposent des sorties rando-vol, ça m'a fait beaucoup progresser d'être au contact de pilotes expérimentés et bienveillant, tu devrais franchir le pas.
Le parapente est finalement un sport très communautaire où les échanges avant/après vols te font énormément avancer.


Et j'enfonce le clou derrière Khyu !

@Binbin38
Si ton problème c'est l'estimation de la force du vent, et surtout le fait de prendre la décision d'y aller ou pas, c'est que tu n'as pas fais assez de gonflage.
Si tu avais fais assez de gonflage tu serais habitué à gonfler dans du 15kmh, ce sont des conditions que l'on rencontre souvent et tu ne douterais pas de te mettre en l'air dans des conditions similaires

D'autant plus que tu verras que ta gestuelle dans du 15/20kmh de vent n'est pas du tout la même que dans du 5kmh ou du 25kmh.

Aucun intérêt d'avoir un anémomètre au déco, fie-toi à ton expérience, expérience accumulé au préalable en faisant du gonflage !
Si tu sors ton petit gadget, qu'il t'affiche 15 (alors que bien souvent, la vérité à 1m du sol n'est pas la même que 5m plus haut), que tu décides de déplier et de décoller mais que tu ne t'es pas entrainé avant dans des conditions variées, tu risques d'avoir des surprises ...

Je cite ta phrase : "N'ayant jamais réellement volé dans le vent un peu plus soutenu que l'anémie du matin, je n'ai jamais démistifier la chose et je ne connais donc pas les capacités de ma voile et de mon pilotage dans des conditions un peu plus ventu."

Là encore, une seule réponse à donner ... Gonflage  Clin d'oeil

Je pense qu'on à bien compris qu'elle était le problème, et la solution la plus efficace, la plus safe et la moins onéreuse (tout ça à la fois !) bah c'est le gonflage ...

Tu es dans le 38, peut être proche de Grenoble (il me semble ?) la pente école de l'aigle est un terrain de jeu incroyable, extrêmement ludique et bénéfique ! tu y trouveras
des pilotes qui ont plus de 1000 vols, des moniteurs de parapente qui s'amusent pour une fois qu'ils n'ont pas leur élèves, bref des personnes compétentes mais aussi des débutants.
Tant que le décollage est précipité, que l'on s'en débarrasse, qu'il n'est pas fun et qu'on y prend pas au moins autant de plaisir que le vol en lui même, c'est qu'on peut encore bouffer quelques dizaines d'heures de gonflage Sourire

Et je parle autant pour moi !
Lundi dernier je pars sur un petit vol de 2h20 tranquille histoire de se balader, pas content de mon déco, hier 2h de gonflage histoire de reprendre de meilleure sensation Sourire

Je réponds également à ton dernier message posté à l'instant.

Sais tu faire les oreilles en gonflage ? sais-tu faire un décollage en cobra, sais-tu faire toucher le bout de ton stability d'un coté puis de l'autre sans bouger les pieds, sais-tu neutraliser ta voile de toute urgence, sais-tu étaler ta voile sans avoir à la toucher ?
Si tu ne sais pas faire tout ça, c'est que tu es loin (très loin) de maitriser ta voile Clin d'oeil

Si tu avais fait suffisamment de gonflage, tu serais totalement à l'aise à décoller dans du 15-20kmh  Clin d'oeil
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« Répondre #17 le: 07 Août 2021 - 18:08:53 »

Une balise va t'indiquer le vent sur une butte ou une face, pas en l'air au milieu d'une vallée.
Avec une quarantaine de vols, je répète que tu devrais faire du gonflage dans du vent fort pour n'avoir aucune appréhension si il y a 15-20 de brise sur un déco.
Le gonflage peut aussi consister à piloter son aile sans la regarder et à mieux comprendre ses réactions. Ça développe des réflexes qui sont très utiles dans de l'air turbulent.
Tu peux simuler des décrochages, faire les oreilles, accélérer, faire des sauts, remonter des pentes, faire des vrilles, des saltos, etc... c'est hyper large et très fun !
Ça te permet de faire corps avec ton aile, au sol comme en l'air.

Il y a pas mal de clubs qui proposent des sorties rando-vol, ça m'a fait beaucoup progresser d'être au contact de pilotes expérimentés et bienveillant, tu devrais franchir le pas.
Le parapente est finalement un sport très communautaire où les échanges avant/après vols te font énormément avancer.


Et j'enfonce le clou derrière Khyu !

@Binbin38
Si ton problème c'est l'estimation de la force du vent, et surtout le fait de prendre la décision d'y aller ou pas, c'est que tu n'as pas fais assez de gonflage.
Si tu avais fais assez de gonflage tu serais habitué à gonfler dans du 15kmh, ce sont des conditions que l'on rencontre souvent et tu ne douterais pas de te mettre en l'air dans des conditions similaires

D'autant plus que tu verras que ta gestuelle dans du 15/20kmh de vent n'est pas du tout la même que dans du 5kmh ou du 25kmh.

Aucun intérêt d'avoir un anémomètre au déco, fie-toi à ton expérience, expérience accumulé au préalable en faisant du gonflage !
Si tu sors ton petit gadget, qu'il t'affiche 15 (alors que bien souvent, la vérité à 1m du sol n'est pas la même que 5m plus haut), que tu décides de déplier et de décoller mais que tu ne t'es pas entrainé avant dans des conditions variées, tu risques d'avoir des surprises ...

Je cite ta phrase : "N'ayant jamais réellement volé dans le vent un peu plus soutenu que l'anémie du matin, je n'ai jamais démistifier la chose et je ne connais donc pas les capacités de ma voile et de mon pilotage dans des conditions un peu plus ventu."

Là encore, une seule réponse à donner ... Gonflage  Clin d'oeil

Je pense qu'on à bien compris qu'elle était le problème, et la solution la plus efficace, la plus safe et la moins onéreuse (tout ça à la fois !) bah c'est le gonflage ...

Tu es dans le 38, peut être proche de Grenoble (il me semble ?) la pente école de l'aigle est un terrain de jeu incroyable, extrêmement ludique et bénéfique ! tu y trouveras
des pilotes qui ont plus de 1000 vols, des moniteurs de parapente qui s'amusent pour une fois qu'ils n'ont pas leur élèves, bref des personnes compétentes mais aussi des débutants.
Tant que le décollage est précipité, que l'on s'en débarrasse, qu'il n'est pas fun et qu'on y prend pas au moins autant de plaisir que le vol en lui même, c'est qu'on peut encore bouffer quelques dizaines d'heures de gonflage Sourire

Et je parle autant pour moi !
Lundi dernier je pars sur un petit vol de 2h20 tranquille histoire de se balader, pas content de mon déco, hier 2h de gonflage histoire de reprendre de meilleure sensation Sourire

Je réponds également à ton dernier message posté à l'instant.

Sais tu faire les oreilles en gonflage ? sais-tu faire un décollage en cobra, sais-tu faire toucher le bout de ton stability d'un coté puis de l'autre sans bouger les pieds, sais-tu neutraliser ta voile de toute urgence, sais-tu étaler ta voile sans avoir à la toucher ?
Si tu ne sais pas faire tout ça, c'est que tu es loin (très loin) de maitriser ta voile Clin d'oeil

Si tu avais fait suffisamment de gonflage, tu serais totalement à l'aise à décoller dans du 15-20kmh  Clin d'oeil

Merci pour tes messages et tes remarques ! Je ne me suis peut être pas très bien exprimé, ou tu n'a peut être pas tout à fait saisi le problème... Je n'ai pas de problèmes pour gonfler et éventuellement décoller dans du 15 km/h, la gestuelle, bien que pas parfait, loin de là, est suffisante pour décoller sans prendre de risques.

Le problème, c'est l'appréhension et la capacité à gérer les phénomène induit par un vent "fort" (du moins plus fort que ce dont j'ai l'habitude) une fois en l'air et au moment de poser. Et la peut-être que le gonflage peut me permettre de ressentir certaines choses, mais je suis loin de croire que ça fait tout une fois en l'air et que la seule et unique solution à mon problème réside dans le gonflage de mon aile. Mais peut-être à tu raison ?!?

Loin de moi l'idée que le gonflage ne sert à rien, d'ailleurs comme dit plus haut j'y prend beaucoup de plaisir et je maîtrise pas mal de point que tu a cité plus haut.

Mais je n'arrive pas vraiment à saisir en quoi cela va m'aider pour ce problème précis (j'insiste sur "ce problème précis", pour d'autres c'est que bénéfique) alors que mon souci ne réside pas dans le décollage en soi, mais dans l'analyse de se qui se passe là haut et si je vais être capable de gérer le "surplus" de vent (avec tout ce que ça implique) une fois en l'air et au moment d' atterri.

Après, je me répète, du gonflage j'en fait, pas mal. J'apprécie, je m'améliore, mais je pense (peut être a tort) que tout n'est pas solutionné par le gonflage.

 vrac
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« Répondre #18 le: 07 Août 2021 - 19:04:29 »

Une balise va t'indiquer le vent sur une butte ou une face, pas en l'air au milieu d'une vallée.
Avec une quarantaine de vols, je répète que tu devrais faire du gonflage dans du vent fort pour n'avoir aucune appréhension si il y a 15-20 de brise sur un déco.
Le gonflage peut aussi consister à piloter son aile sans la regarder et à mieux comprendre ses réactions. Ça développe des réflexes qui sont très utiles dans de l'air turbulent.
Tu peux simuler des décrochages, faire les oreilles, accélérer, faire des sauts, remonter des pentes, faire des vrilles, des saltos, etc... c'est hyper large et très fun !
Ça te permet de faire corps avec ton aile, au sol comme en l'air.

Il y a pas mal de clubs qui proposent des sorties rando-vol, ça m'a fait beaucoup progresser d'être au contact de pilotes expérimentés et bienveillant, tu devrais franchir le pas.
Le parapente est finalement un sport très communautaire où les échanges avant/après vols te font énormément avancer.


Et j'enfonce le clou derrière Khyu !

@Binbin38
Si ton problème c'est l'estimation de la force du vent, et surtout le fait de prendre la décision d'y aller ou pas, c'est que tu n'as pas fais assez de gonflage.
Si tu avais fais assez de gonflage tu serais habitué à gonfler dans du 15kmh, ce sont des conditions que l'on rencontre souvent et tu ne douterais pas de te mettre en l'air dans des conditions similaires

D'autant plus que tu verras que ta gestuelle dans du 15/20kmh de vent n'est pas du tout la même que dans du 5kmh ou du 25kmh.

Aucun intérêt d'avoir un anémomètre au déco, fie-toi à ton expérience, expérience accumulé au préalable en faisant du gonflage !
Si tu sors ton petit gadget, qu'il t'affiche 15 (alors que bien souvent, la vérité à 1m du sol n'est pas la même que 5m plus haut), que tu décides de déplier et de décoller mais que tu ne t'es pas entrainé avant dans des conditions variées, tu risques d'avoir des surprises ...

Je cite ta phrase : "N'ayant jamais réellement volé dans le vent un peu plus soutenu que l'anémie du matin, je n'ai jamais démistifier la chose et je ne connais donc pas les capacités de ma voile et de mon pilotage dans des conditions un peu plus ventu."

Là encore, une seule réponse à donner ... Gonflage  Clin d'oeil

Je pense qu'on à bien compris qu'elle était le problème, et la solution la plus efficace, la plus safe et la moins onéreuse (tout ça à la fois !) bah c'est le gonflage ...

Tu es dans le 38, peut être proche de Grenoble (il me semble ?) la pente école de l'aigle est un terrain de jeu incroyable, extrêmement ludique et bénéfique ! tu y trouveras
des pilotes qui ont plus de 1000 vols, des moniteurs de parapente qui s'amusent pour une fois qu'ils n'ont pas leur élèves, bref des personnes compétentes mais aussi des débutants.
Tant que le décollage est précipité, que l'on s'en débarrasse, qu'il n'est pas fun et qu'on y prend pas au moins autant de plaisir que le vol en lui même, c'est qu'on peut encore bouffer quelques dizaines d'heures de gonflage Sourire

Et je parle autant pour moi !
Lundi dernier je pars sur un petit vol de 2h20 tranquille histoire de se balader, pas content de mon déco, hier 2h de gonflage histoire de reprendre de meilleure sensation Sourire

Je réponds également à ton dernier message posté à l'instant.

Sais tu faire les oreilles en gonflage ? sais-tu faire un décollage en cobra, sais-tu faire toucher le bout de ton stability d'un coté puis de l'autre sans bouger les pieds, sais-tu neutraliser ta voile de toute urgence, sais-tu étaler ta voile sans avoir à la toucher ?
Si tu ne sais pas faire tout ça, c'est que tu es loin (très loin) de maitriser ta voile Clin d'oeil

Si tu avais fait suffisamment de gonflage, tu serais totalement à l'aise à décoller dans du 15-20kmh  Clin d'oeil

Merci pour tes messages et tes remarques ! Je ne me suis peut être pas très bien exprimé, ou tu n'a peut être pas tout à fait saisi le problème... Je n'ai pas de problèmes pour gonfler et éventuellement décoller dans du 15 km/h, la gestuelle, bien que pas parfait, loin de là, est suffisante pour décoller sans prendre de risques.

Le problème, c'est l'appréhension et la capacité à gérer les phénomène induit par un vent "fort" (du moins plus fort que ce dont j'ai l'habitude) une fois en l'air et au moment de poser. Et la peut-être que le gonflage peut me permettre de ressentir certaines choses, mais je suis loin de croire que ça fait tout une fois en l'air et que la seule et unique solution à mon problème réside dans le gonflage de mon aile. Mais peut-être à tu raison ?!?

Loin de moi l'idée que le gonflage ne sert à rien, d'ailleurs comme dit plus haut j'y prend beaucoup de plaisir et je maîtrise pas mal de point que tu a cité plus haut.

Mais je n'arrive pas vraiment à saisir en quoi cela va m'aider pour ce problème précis (j'insiste sur "ce problème précis", pour d'autres c'est que bénéfique) alors que mon souci ne réside pas dans le décollage en soi, mais dans l'analyse de se qui se passe là haut et si je vais être capable de gérer le "surplus" de vent (avec tout ce que ça implique) une fois en l'air et au moment d' atterri.

Après, je me répète, du gonflage j'en fait, pas mal. J'apprécie, je m'améliore, mais je pense (peut être a tort) que tout n'est pas solutionné par le gonflage.

 vrac

Le temps passer au gonflage dans une force de vent précise te permettra de ne pas être surpris ou hésitant, tu auras l'habitude de cette vitesse et tu sauras la cibler, l'isoler Clin d'oeil
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« Répondre #19 le: 07 Août 2021 - 20:13:05 »

Citation
Aucun intérêt d'avoir un anémomètre au déco

Je ne partage pas ton avis. Et je précise ma pensée.

La mesure à 2m du sol ne donnera pas la vitesse du vent à 30m au-dessus.
Réciproquement si tu mesures la vitesse au col des frêtes ; probablement tu auras moins en avançant.

L'anémomètre peut être utile à certain personne pour étalonner leur ressenti au début : je ressens du 10, du 20, du 30, du 40.
Cela permet de aussi de voir la vitesse des rafales.

Personnellement, je comparais les valeurs mesurées aux prévisions.
Je l'utilise parfois en vol rando. quand les conditions sont fortes (>30km/h en ce qui me concerne) ; ça m'occupe aussi l'esprit lorsqu'il est nécessaire d'attendre et de voir si cela diminue.

Donc aucun intérêt pour toi Rere38 mais c'est un apport d'information comme un autre ; les balises par exemple.
Je l'ai beaucoup utilisé en kite et je n'étais pas le seul.



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« Répondre #20 le: 07 Août 2021 - 21:22:01 »

Citation
Aucun intérêt d'avoir un anémomètre au déco

Je ne partage pas ton avis. Et je précise ma pensée.

La mesure à 2m du sol ne donnera pas la vitesse du vent à 30m au-dessus.
Réciproquement si tu mesures la vitesse au col des frêtes ; probablement tu auras moins en avançant.

L'anémomètre peut être utile à certain personne pour étalonner leur ressenti au début : je ressens du 10, du 20, du 30, du 40.
Cela permet de aussi de voir la vitesse des rafales.

Personnellement, je comparais les valeurs mesurées aux prévisions.
Je l'utilise parfois en vol rando. quand les conditions sont fortes (>30km/h en ce qui me concerne) ; ça m'occupe aussi l'esprit lorsqu'il est nécessaire d'attendre et de voir si cela diminue.

Donc aucun intérêt pour toi Rere38 mais c'est un apport d'information comme un autre ; les balises par exemple.
Je l'ai beaucoup utilisé en kite et je n'étais pas le seul.





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« Répondre #21 le: 07 Août 2021 - 22:04:02 »

Je t’invite à faire du gonflage avec du vent soutenu (jusqu’à 30km/h), entraine toi à faire du dos voile / face voile, affaler ton aile et la neutraliser rapidement avec les arrières.
D'accord là-dessus : va faire du gonflage (sur le plat).
Mais au-dessus de 20 km/h, vas-y progressivement.
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« Répondre #22 le: 07 Août 2021 - 22:18:26 »

Vous êtes bien gentils avec vos conseils de gonflage, mais le problème n'est visiblement pas là; il s'agit d'un pilote avec peu d'expérience qui pratique le vol rando, qui se retrouve souvent seul sur le déco, et qui craint de se faire piéger en vol par des conditions aérologiques qu'il aurait mal estimées.
Tu dis que tu redescends des fois à pieds? Ben je trouve ça normal, c'est plutôt rassurant. Personnellement, en 35 ans de pratique, je compte plus le nombre de fois où ça m'est arrivé, et ça m'arrive encore d'arriver en bas avec les chevilles en compote et de me dire: "merde, finalement ça aurait pu le faire aujourd'hui!" Mais je préfère ça plutôt que l'inverse. Tu verras, tu vas affiner ton jugement avec l'expérience; analyse les bulletins météo et confronte les aux conditions réelles que tu rencontres. N'hésite pas à voler sur site pour engranger des heures de vol dans des conditions variées, lance toi dans des petits cross sur des parcours classiques. Et garde toujours les marges de sécurité suffisantes.
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« Répondre #23 le: 07 Août 2021 - 22:27:39 »

Vous êtes bien gentils avec vos conseils de gonflage, mais le problème n'est visiblement pas là; il s'agit d'un pilote avec peu d'expérience qui pratique le vol rando, qui se retrouve souvent seul sur le déco, et qui craint de se faire piéger en vol par des conditions aérologiques qu'il aurait mal estimées.
Tu dis que tu redescends des fois à pieds? Ben je trouve ça normal, c'est plutôt rassurant. Personnellement, en 35 ans de pratique, je compte plus le nombre de fois où ça m'est arrivé, et ça m'arrive encore d'arriver en bas avec les chevilles en compote et de me dire: "merde, finalement ça aurait pu le faire aujourd'hui!" Mais je préfère ça plutôt que l'inverse. Tu verras, tu vas affiner ton jugement avec l'expérience; analyse les bulletins météo et confronte les aux conditions réelles que tu rencontres. N'hésite pas à voler sur site pour engranger des heures de vol dans des conditions variées, lance toi dans des petits cross sur des parcours classiques. Et garde toujours les marges de sécurité suffisantes.

C'est à peu près ça, je pense que tu a bien saisi le truc. Oui effectivement, je dit que je redescend (souvent) à pied là où ça aurait probablement pu voler et c'est la que les conseils sont bon à prendre c'est pour éviter de se faire peur/mal mais sans non plus être trop "prudent" et redescendre à pied alors qu'au final c'était largement volable. Effectivement il s'agit beaucoup plus d'une question d'analyse que de problèmes de gonflage/décollage (bien que j'ai encore énormément à apprendre sur la technique et le pilotage)
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« Répondre #24 le: 07 Août 2021 - 22:42:36 »

moi, je pense qu'il n'y a pas 150 possibilités, soit faire un stage "thermique" soit te rapprocher d'un club !
au club st hil, on fait des sortie "débutant" chaque premier week end du mois et il y a un groupe (avec a peut prés le même nb de vol que toit) qui se regroupe régulièrement pour faire des vols !
en gros faut que tu vol avec d'autre pour amélioré ton ressenti au deco !
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