Tu me rappelles en quelle langue était ton précédent pseudo, Viviane ?
Sagarmatha est le nom népalais de la plus haute montagne du monde (en tibétain c'est Chomolungma) et ma voile montagne porte le nom anglais de cette montagne, ce qui me défrise.
Mme POB a tiré sa révérence.
Pour mes 60 ans, Corinne m'avait fait faire un T-shirt (
), noir avec inscrit dessus : "I was just another unhealthy old bag until I discovered paragliding". (1)
Quand je le mets, les Anglais rigolent.
"Old bag" est l'équivalent de "vieille peau".
Au masculin, c'est "vieux débris".
Sur mon site, quand je blasphème, j'utilise le mot "damned" comme le Pr Mortimer. Dans mon vocabulaire ordinaire, j'utilise "gast !" (c'est du breton). Ma fille mélange les jurons classiques et les sacres québécois.
On peut importer des mots étrangers pour enrichir une langue, quand elle n'a pas d'équivalent. Le plus classique est le mot "humour".
On réimporte parfois des mots exportés, par exemple "flirt" qui vient de "[conter] fleurette" a donné le verbe flirter.
Au foot, un pénalty prend l'accent aigu, c'est un import.
Idem les mots ski, scenario, baragouiner (bara = pain, gwin = vin), algèbre (al djabr), bistro, bazar, vasistas (was ist das), chenapan (schnapp hand) sont des mots importés du norvégien, de l'italien, du breton, de l'arabe, du russe, du persan et de l'allemand. Il n'y avait pas l'équivalent en français.
J'utilise sans vergogne des mots issus de divers parlers de France, notamment du Dauphiné et de la Savoie mais aussi de Normandie, de Flandre ou de Provence.
Ce qui me fâche c'est d'user de la langue anglaise, et pas seulement d'un mot importé.
Laurie va me faire la gueule mais bast ! je lui pardonnerai ses errements.
Et je ferai encore des wings over pour agrémenter des ploufs ou des fins de vol.
Mordious ! (c'est du gascon)
et
Manu.
(1) Traduction : je n'étais qu'une vielle peau lambda avec un pied dans la tombe quand je découvris le parapente.
(unhealthy signifie "en mauvaise santé" mais je n'ai pas voulu user du mot "valétudinaire" pour éviter d'être tenue pour cuistre)