J'ai assisté Bertrand Chol sur le 1er Airtour et je n'avais pas emporté de voile, de toute manière je n'aurais jamais eu le loisir de l'utiliser.
Faire une assistance en compète est une activité à plein temps : soit le pilote vole et il faut le suivre pour être là quand il se pose, soit il marche et on le suit évidemment.
Lors du Bornes to Fly, certains marchent en compagnie des copains pour leur soutenir le moral et entretenir leur cadence. Sur cette compète je suis dans l'équipe d'organisation en tant que "joker" pour toute tâche impromptue à accomplir. Je ne vole pas, ce ne serait pas correct au cas où on aurait besoin de moi.
Sur le challenge féminin organisé par Bénédicte, je fais les récups de pilotes ayant vaché, ainsi évidemment que les transports en minibus.
Quand on participe à une compète en n'étant pas compétiteur, on n'a pas le temps de voler.
On peut par contre "suivre" une compète et certains font les fusibles pour les concurrents afin de les renseigner sur les conditions. Maurer a toute un équipe de copains, c'est aussi un des facteurs de ses brillantes réussites. Pour moi c'est une forme de triche.
Sur la X-Alps certains concurrents ont un routeur météo. C'est excellent pour la sécurité mais je trouve ça un peu discutable au niveau de l'éthique.