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Forum de parapente

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Auteur Fil de discussion: Le Gaz...et la trouille!!  (Lu 3077 fois)
0 Membres et 1 Invité sur ce fil de discussion.
Airtoysdealer
Invité
« le: 19 Juillet 2019 - 16:18:32 »

Bonjour

suite aux discussions de comptoir après cette première période de canicule passée, et notamment les vols du Mont Blanc et d'ailleurs dans les Alpes, je me posais une question idiote, qui a peut-être été abordée ici, mais je ne trouve pas de fil s'y rapportant directement:

à partir de quelle altitude (sous les pieds) commencez-vous à être aux dessus de vos pompes?

Je m'explique: on a vu pas mal de records d'altitude (des plafs à 6000 vers le Mont Blanc, du 6700 rapporté au dessus de Briançon, du proche de 5000 dans un coin vers Aix  Clin d'oeil ...), mais personnellement, je me dis que la sensation de maîtrise et de confort est relative au gaz sous les pieds, pas à la seule altitude brute, et, pour ce qui me concerne, je pense (n'ayant pas eu l'occasion de pratiquer au delà de 1500m) que je serais perdu et un peu apeuré avec disons plus de 3000 m sous les pieds. Je garde pourtant en tête que c'est bien la proximité du sol qui est le danger, mais les peurs étant irrationnelles, la peur d'être trop haut existe aussi (en tout cas pour ce qui me concerne).

Je me dis d'ailleurs que je ne dois pas être le seul, voyant dans de nombreuses vidéos les pilotes rester proches des reliefs, bien entendu pour exploiter les thermiques mais n'y a t-il pas aussi une recherche, volontaire ou inconsciente, de "proximité" avec le sol?

Les pilotes de plaine doivent être plus habitués que les montagnards, mais vous, quel est votre seuil de tolérance à l'éloignement de la planète? Quand est ce que la vue des maisons miniatures et du monde de playmobil commence à vous faire gamberger?
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Charognard
Invité
« Répondre #1 le: 19 Juillet 2019 - 16:21:45 »

Ferme les yeux et tout va bien.
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Xanarz
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"Il est trop tard pour être pessimiste."


« Répondre #2 le: 19 Juillet 2019 - 16:30:55 »

Je pense que ca depend des gens.

Dans mon entourage de plaineux, des gens plus ou moins experimentes n'aiment pas etre haut, au point de faire les oreilles des que ca gaze...

Pour ma part plus j'en ai plus j'en veux. 3200 dans les vosges, 2200 en plaine allemande, jamais eu mieux avec ma petite experience.

Tant que je n'entends pas un ecureuil me saluer c'est que je peux encore envoyer  vrac
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ottaflodna
Invité
« Répondre #3 le: 19 Juillet 2019 - 18:30:19 »

Pour moi ça dépend aussi des jours. Cet après midi, après pas mal de grattage au relief, une bonne pompe me propulse même pas vraiment haut au dessus de la crête et paf... Je me sens tout flagada là haut.

Alors que d'autres jours, j'adore ça. C'est un peu pareil pour les gros thermiques velus.

Je ne me l'explique pas, mais je vis avec.
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Gillesf
passager biplace
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Aile: BGD Base S - Niviuk Hook 6P
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« Répondre #4 le: 19 Juillet 2019 - 19:00:29 »

Tout pareil, j'aime bien avoir à minima 50m de distance du relief, dans tous les sens. Mais lorsque j'ai plus de 300/400m de gaz entre le niveau de mes pieds et les crétes qui m'entourent... je perd un bonne partie de mon assurance.  La plupart du temps je quitte les thermiques avant la fin à cause de ça. Du coup les grands cross transcontinentaux, ce ne sera jamais pour moi.  Embarassé
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On va pas griller les étapes pour continuer à se faire plaisir longtemps
Escape
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Aile: Gradient FS3 - Aircross Uinfinite
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Sam


« Répondre #5 le: 19 Juillet 2019 - 23:29:49 »

J’avais le même problème, et je l’ai toujours un peu. Mais j’ai découvert que ça « s’éduque » et qu’on s’y habitue à force de monter. Le pire pour moi étant de dériver en arrière avec le thermique quand le vent est un peu fort. Je vois le deco s’éloigner et j’aime pas ça.
Ce qui est très bête c’est que dans ces moments là je fais un peu d’acro pour me destresser, et là je regrette d’être aussi vite en bas  mort de rire
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"Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait"
Michou
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« Répondre #6 le: 20 Juillet 2019 - 05:38:16 »

Salut! Je te dirai ce que j'en penses quand j'ariverai à grimper au dessus des reliefs! Rigole
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Pierre Garin
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Aile: DELTA 4 - BIBETA 6
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vols: > 1000 vols
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« Répondre #7 le: 20 Juillet 2019 - 11:10:24 »

Salut. J'avais la même peur que toi au début de ma pratique. 1000m sous les pieds et panique à bord ... fallait que je me rapproche du relief ou que je descende. Alors pour rassurer ma peur, je me suis amusé à monter le plus haut possible, prendre le temps de regarder puis descendre avant que la sensation soit désagréable, faire un point bas puis remonter. Ce jeu a duré environ 9 mois. Pour info, à l'époque je faisais environ 250 vols par an. Cette peur à complètement disparu.

J'avais aussi le même genre de peur avec les nuages. Peur de rentrer dans le nuage, de me faire aspirer .... J'ai volé en Colombie, en Inde et au Brésil pour apprivoiser cette autre peur. Dans ces pays les nuages sont omniprésents et quelquefois énormes  (Inde à Bir Dharamsala) Elle n'est plus là mais je la sens en embuscade et je sens que j'ai besoin de bcp voler pour éviter qu'elle ne surgisse à nouveau.

En revanche, j'ai appris à vraiment m'éloigner du relief pour aller chercher les collecteurs (les thermiques ne sortent jamais des falaises !) et je peux t'assurer que cela m'a certainement évité au moins 2 accidents car la marge minimale de 80/100m (parfois plus) par rapport au relief en conditions turbulentes te permet d'avoir un peu de temps pour reconstruire la voile en cas de vrac.

Finalement, je me suis rendu compte que ces peurs étaient identiques et provenaient de la même source ... La peur de perdre le contrôle sur ce qui pourrait m'arriver, c'est donc plus de l'angoisse ..... j'apprends à l'apprivoiser chaque jour
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denis65
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vols: 200 vols
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« Répondre #8 le: 20 Juillet 2019 - 18:40:05 »

Salut!
   Dans beaucoup de mes activités professionnelles et de loisir, je suis confronté au vide. La peur du vide est normale, c'est du pur instinct de survie. On s'y habitue progressivement; on ne l'oublie jamais complètement, puisque c'est elle qui nous garde en vie, mais on s'y accoutume. Au début quand on a peur, ça peut mobiliser une part très importante des activités du cerveau, au point d'en devenir obsédant, paralysant: on a le regard attiré par le vide et le corps a tendance à suivre. C'est ce que les piétons appellent improprement le vertige. Avec l'entrainement, on arrive à mettre la peur un peu en retrait, ce qui permet de se libérer l'esprit, d'en consacrer un pourcentage plus important aux activités utiles. Et c'est très bien de se concentrer sur ces activités (la conduite du vol et tous ses paramètres, par exemple, ou se donner un objectif et tout faire pour l'atteindre), ça augmente le rapport activités raisonnées/peur. Avec l'habitude, on arrive à presque oublier la peur. On perd vite cette accoutumance: quand je me retrouve à bosser en hauteur après une interruption de plusieurs semaines, il me faut 2-3 jours avant de me sentir à l'aise.
   En vol, je n'éprouve aucune anxiété à me trouver haut (mais je n'ai pas dépassé 2500m/sol), c'est plutôt les conditions de vol (aérologie, engagement, proximité du relief) qui me font peur, c'est à dire les difficultés supposées pour retrouver ma zone de confort: un bon aterro confortable!
   
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Denis_13
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« Répondre #9 le: 20 Juillet 2019 - 23:17:38 »

personnellement même s'il m'est arrivé bien sûr les premières fois  d'être impressionné
par l'altitude, (ou plutôt par les reliefs sauvages que cette altitude
me permettait de voir)
j'ai toujours adoré monter... le plus haut possible..
il m'est arrivé dans le Queyras lors d'un cross de me sentir en mode presque
panique car je me sentais bien trop bas a 3200m...
(ce qui peut s'expliquer par ma volonté d'echapper aux brises).

Ayant fait depuis quelques vols où je voulais aller vite en Savoie,
j'ai pu voir l'intérêt de voler bien plus bas, sans rien enrouler
ou presque le long des crêtes.

Mais de retour dans les Alpes il y a quelques jours, ma
"pathologie" est revenue très vite: lors d'une superbe journée
idéale j'ai cherché à monter très haut pour me mettre en confiance.
(plus de 4000m). Après une transition vers une crête plus basse, je me suis
retrouvé au dessus des thermiques et face au vent météo qui au dessus
de l'activité thermique etait un peu plus fort. (sans être violent)
Celui-ci m'a quand même appuyé sur la tête et descendu comme dans un ascenseur
au niveau d'un nuage qui etait en train de se former sous mes pieds...
Même si tout s'est bien passé, j'ai trouvé un peu inquiétant de voler
avec du météo au dessus de la tête. (de l'ordre de 20 à 30km/h)
J'ai donc terminé mon vol de près de 2h alors que j'avais passé beaucoup d'énergie
à m'extraire.
J'ai donc regretté par la suite de ne pas simplement avoir accepté de voler un peu plus
bas vers 3500m. J'aurais facilement pu voler toute la journée.
Mais j'avoue que je me pose beaucoup de questions sur ce sujet.
Le fait de voler un peu plus bas risque de me mettre beaucoup
plus rapidement en danger dans une vallée où la brise y est forte
par exemple...

D'un autre côté je me pose sérieusement la question sur mon état
prolongé (souvent plusieurs heures) à plus de 3500m
et pour certains vols une moyenne plus élevée encore.

Ca altère possiblement mes reactions à mon insu par exemple.

Bref j'ai un peu le cas inverse en ce qui me concerne et je "travaille"
un peu pour corriger ça: la hantise de voler bas et la
volontée de monter toujours plus haut...

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Nicolas - AirDesign
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WWW
« Répondre #10 le: 21 Juillet 2019 - 00:04:36 »

Incroyable ce plaf de Pierre à Oraison! 😉
Un truc à tester peut-être: le cocon! Bien sûr si tu voles en sellette assise, un cocon « accessible », pilotable facilement assis pour commencer (Kuik II ou Kolibri, Evo avec Cover leg...).
C’est con mais pour certains, la perception du vide est totalement différente que tu vois la ligne fuyante sous tes pieds qui pendent, ou que tu masques ce vide par un cocon...
Mais si tu voles déjà en cocon, oublie ce post 😉
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Nico
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Invité
« Répondre #11 le: 21 Juillet 2019 - 00:27:37 »

bonsoir tout le monde

bon, pas de panique, de mon coté, je le vis plutôt bien, aux altitudes où je me trimbale, pas de stress lié à l'altitude, je transpose juste en me disant que ça serait peut-être pas la même avec 3000m de gaz sous les pieds.

Sinon, oui je vole en cocon (Little Cloud), ça a pas mal changé ma vie de parapentiste, j'ai découvert (tardivement) qu'un parapente pouvait aussi être un truc qui ne gigote pas en permanence  Mr. Green  (même si j'aime bien ma Fusion, que je garde désormais uniquement pour les vols rando avec la Lol)
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Cowa
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« Répondre #12 le: 21 Juillet 2019 - 10:02:55 »

Je n'ai jamais aimé voler haut depuis mon premier vol de découverte en 1985 quand j'ai appris que la voile bougeait en l'air même loin du relief. Je suis de suite remonter faire un vol du soir au Revard, sinon avec l'envie de descendre que j'avais vécu je n'aurai pas remis le cul dans une sellette en restant sur cette impression de ne rien gérer et d'être une plume prise dans des phénomènes inconnus. C'était une époque sans formation, il fallait se débrouiller... J'ai voler ensuite jusqu'en 96 sans apprécier de voler très haut mais nos voiles ne permettaient pas vraiment des folies. Tout cela sans secours bien sur.
A ma reprise en 2014, cette impression était toujours là, que j'ai combattu avec l'achat d'un secours et un stage SIV.
Maintenant lorsque je suis haut, j'ai toujours cette sensation blottie au fond de ma tête, que je combats en me concentrant sur le vol et en pensant que le secours m'aidera bien mieux haut que les pieds dans les arbres où je me sens toujours très bien. Je pense que c'est surtout une question de repères, tout est loin et le cerveau a + de mal à se situer.
Hier à Signes, à 200-300m au dessus du relief je n'avais pas de vario, donc pour la première fois dans un coin inconnu, j'aurai surement balisé mais l'air était tellement fada, que je n'avais pas le temps de me laisser aller à ces considérations....
Ensuite il y a les vols sans secours en montagne, et là c'est autre chose. Comme quoi la tête se conditionne comme elle le veut.
Un autre exemple d'un ami, avec plusieurs millier d'heures de vol en delta et parapente, compétition et cross, bref qu'un de bien connu qui me disait avoir eu aussi cette crainte après un décollage du Mt Blanc en string sans secours, 3000m sous les pieds et malaise....
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Là où il y a la volonté, il y a un chemin... Jamais le même en l'air !
Il vaux mieux regretter un vol que l'on n'a pas fait, qu'un vol que l'on a fait !!!
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WWW
« Répondre #13 le: 21 Juillet 2019 - 10:10:21 »

 salut !

En quelques mots
* je n'ai pas spécialement peur du vide ... voire j'aime bien faire de jolis plafs
* en revanche selon ma fatigue et/ou la forme du relief en bas il peut m'arriver d'avoir quelques appréhensions illogiques
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Pas de support par MP. Utilisez http://www.parapentiste.info/forum/le-chant-du-vario-b53.0/
Citation de: Bernard Werber
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« Répondre #14 le: 27 Juillet 2019 - 18:59:21 »

Il y a déjà eu plusieurs fils sur ce forum qui ont parlé de ce problème de "peur" ressentie par certains lorsqu'ils sont très haut au-dessus du sol.
Voir par exemple :

http://www.parapentiste.info/forum/techniques-de-base-du-pilotage/avoir-peur-en-vol-t21550.0.html;msg290179#msg290179

http://www.parapentiste.info/forum/techniques-de-base-du-pilotage/la-peur-du-vide-t26210.0.html;msg343176#msg343176


et je crois qu'il y en a eu d'autres.

Cette sensation est en fait très variable selon les individus.
Personnellement, non seulement je ne crains pas d'avoir beaucoup de gaz sous les pieds, mais au contraire j'apprécie tout particulièrement les vols où cela m'arrive !
J'ai réalisé des dizaines de vols en haute montagne avec pour pas mal d'entre eux des hauteurs d'au moins 1500 m de gaz sous les pieds, et parfois même nettement plus pour certains (2000 m, voire 2500 m) et j'ai toujours beaucoup aimé cette sensation de vide sous moi.
Il faut dire que ces vols ont toujours eu lieu en conditions calmes le matin et il n'y avait donc pas de stress pour vivre ces vols "contemplatifs" qui étaient de longs "ploufs" tranquilles pour rejoindre la vallée qui se trouvait si bas en-dessous de moi.  pouce

Et je vole toujours sans secours, mais cela ne change rien à l'altitude que l'on a sous les pieds...

De façon générale j'aime bien la sensation de vide autour de moi, si je me sens en sécurité bien sûr.
J'aime beaucoup me balader par exemple dans des via ferrata, même (et surtout) si elles sont bien verticales, voire déversantes.  pouce
Et j'aime bien aussi les rappels en "fil d'araignée" détachés de la paroi...

 trinquer

Marc
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