En début de progression, on est censé et cela me semble sensé, volef dans des conditions calmes pour ne pas dire très calmes.
Une faible charge alaire facilitera la prise en charge au décollage en demandant moins de vitesse-air pour créer la portance nécessaire à l'envol ce qui est appréciable pour les décos tôt le matin dans la brise très faible voire nulle.
Ben tu cours un peu plus sur la course d envol pour la prise en charge ( et encore ....) en plus de t apprendre à faire de belle tempo ,ca t evitera d etre une moule par la suite qui décolle en marchant et se prend régulièrement une frontale...
De toute façon c est au début de progression qu on cours le mieux ! Apres on oublie carrément qu il faut courir....
Pour la même raison, même si c'est moins probant, avec une vitesse-air moindre ce qui in-fine donne aussi une vitesse sol moindre. La prise de terrain et l'atterrissage semblera (et sera plus) facile tant que la précision n'est pas encore au rendez-vous. Souvent les débutants refusent le sol et rentrent le train d'atterrissage au lieu de justement s'en servir car la vitesse-sol leur semble trop importante.
Vu le débattement énorme des commandes des ailes progression ben suffit de tirer sur les ficelles et franchement on peut y aller avant decro.
Puis quelques dizaines de vols balistiques plus tard quand l'encore novice s'en va expérimenter ses 1eres ascendances qu'elles soient dynamiques, thermodynamiques ou thermiques. Là encore il est préférable qu'elles soient douces pour ne pas dire faibles. Là aussi la faible charge alaire permet plus facilement grâce à un meilleur taux de chute (plus faible) d'y arriver plus facilement à rester en l'air.
Enfin, encore quelques dizaines de vols de "durée" plus loin, le pilote de moins en moins novice mais encore loin d'être réellement aguerri trouvera ses 1eres "turbulences" et sans doutes fermetures et là, mon expérience et ressenti tout perso ; une faible charge alaire éduque bien mieux à la gestion de laile qu'une forte chage alaire car l'aile si elle est de ce fait plus sensible plus "fragile". Elle communiquera aussi bien plus MAIS en douceur, laissant le temps à son pilote de "comprendre" ce qui se passe et apprendre a y réagir d'abord après puis de plus en plus préventivement. Bref à piloter alors que sous forte charge alaire, l'aile résiste, transmet moins (du moins à un pilote pas encore "éduqué") et quand finalement cela fini quand même par arriver... ferme brutalement au risque d'effrayer durablement son pilote et en tous les cas en lui laissant très peu de temps pour comprendre/apprendre à... piloter.
Voilà il est réduit à faire le bouchon en l air. Il comprend pas pourquoi il monte et quand il veut enrouler il est déjà dehors du thermique tellement c'est lent sur les commandes en bas de fourchette.....
En plus il fera constamment les oreilles quand il ne voudra plus monter er fera de l'huile à chaque bout d aile qui flappe parce que pas assez chargé...pour au final écourter son vol et aller poser plus tôt avec le sentiment d avoir subit...
En haut de fourchette , la commande est plus ferme , on comprend mieux qu il faut se battre pour accrocher le thermique. Ca donne un "esprit d attaquant"
Et si on en a marre c est plus simple pour se barrer de la zone ou ça monte.
Le choix, la décision du pilote est plus marquée
Bref pas convaincu du bas de fourchette....