2007 - Ma première voile, avec laquelle j'avais volé le dernier jour de mon stage init, a été la Joy (si bien nommée), classée B parce qu'elle avait eu un B aux tests, avec des A partout ailleurs.
J'ai tout fait avec, même des vols-rando malgré son poids (5,6kg) et j'ai souffert, il fallait passer au léger, et même à l'ultra-léger.
2009 - Une énorme galère dans la descente à skis de la Vallée Blanche a précipité la décision. La 4807 d'Aérodyne (une mini-Joy en tissu Skytex 27) ne sortant pas, j'ai opté pour l'Ultralite 19 (2,5kg), qui me permit de faire le vol du Mont Blanc en septembre et le Raid Chamois en octobre. J'avais 61 ans et question puissance et endurance j'allais encore bien.
2010 - Quand j'ai senti que ma bonne petite Joy limitait ma progression, j'ai continué à essayer tout ce qui volait en classe B (il n'y avait pas encore de "B+" et lors d'une exposition Clément Latour m'a prêté une Cayenne 3.
Je n'avais aucune idée de ce que pouvaient être les sensations avec une voile de classe C, j'atais très circonspecte au déco de Planfait et 5 minutes plus tard j'étais déjà aux Dents de Lanfon, obligée de redescendre pour rendre la voile que d'autres attendaient.
Bingo !
Damien me prêta alors une Artik à l'essai, il avait compris que j'allais faire le saut qualitatif et il n'accepta de me la vendre que quand, après deux SIV enchaînés, David Eyraud lui donna le feu vert.
J'ai fait deux autres SIV en 2012, toujours avec David.
J'ai volé avec l'Artik jusqu'en 2016, je l'ai alors donnée à Pierre Naville qui l'a exportée à Cuba, où elle vole certainement toujours très bien, pour le plus grand bonheur de ses pilotes.
2013 - L'essai de la Diamir m'ayant enthousiasmée, j'ai cassé ma tirelire. J'avais un peu les jetons avec une voile légère de 6 d'allongement, surtout qu'elle ne s'entendait pas bien avec ma sellette Karma 2, je ne la prenais qu'en petites conditions et pour les conditions "toniques" il y avait l'Artik, absolument parfaite.
2015 - Tout changea avec l'essai de la sellette Delight 2, avec laquelle la Diamir se révéla dans toute sa splendeur et après 5 saisons l'accord reste parfait, mes lecteurs savent le bonheur que j'en retire.
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Toutes mes autres voiles ont été acquises pour satisfaire tel ou tel besoin, notamment pour le vol-rando (U-Turn Everest en 2014 pour remplacer l'Ultralite, puis UFO en 2019), avec au passage une Artik 2 toute neuve à prix d'ami pour les conditions dures et les décos agressifs, puis une autre Diamir toute neuve déstockée à prix cassé lors de la sortie de la Diamir 2.
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J'ai de quoi voler jusqu'à la fin de ma vie mais j'investirai peut-être dans une Spantik d'occasion si j'en trouve une pas chère (elle est très rare en occasion). Cela ne m'empêchera pas d'essayer tout ce qui vole, pour apprendre.
Ainsi la Swift 4 de Cécile (
) l'été dernier, un poil plus "facile" que la Diamir mais moins agréable.
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Mes voiles vieillissent bien, je les prête à qui désire les essayer et quand la Diamir 2 sera sur le marché de l'occasion à un prix attractif, je casserai peut-être ma dernière tirelire. Ce n'est pas un projet, juste une tentation.
Et on ne résiste jamais à une telle tentation.