+ Le chant du vario +

Forum de parapente

29 Mars 2024 - 00:01:39 *
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Auteur Fil de discussion: Altitude, manque d'oxygène  (Lu 7527 fois)
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XavDk
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Aile: Supair Birdy
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« le: 15 Novembre 2020 - 22:09:48 »

Une question (qui fera rire les montagnards  Mr. Green ) me taraude depuis quelques temps : y a t-il un risque de syncope en parapente avec la prise d'altitude ?
J'avoue avoir ressenti une fois le manque d'oxygène au téléphérique de l'aiguille du midi ou j'ai du forcer la respiration pour retrouver mes pleines capacités. La montée a sans doute était trop rapide, venant tout droit de Normandie. Ça ne s'est produit qu'une fois mais je me dis qu'en parapente en montagne on peut vite taquiner les 4000 mètres voir plus et  en cas de syncope, il n'y a plus personne au commande  effray
Je suppose que certains ont déjà vécu cette situation. Est ce un risque à prendre en compte, et comment éviter cet incident ?

J'ai cherché un peu sur le moteur de recherche du forum mais je n'ai rien trouvé à ce sujet, ou je n'y 'ai pas mis les bons mots.
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Les mouettes, c'est pas comme les pigeons. On dirait que c'est moins con. Mais va savoir.
thierry_c
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« Répondre #1 le: 15 Novembre 2020 - 22:17:24 »

je monte régulièrement a plus de 3000 (pour bosser donc souvent a pied), mais a chaque fois que je prend la benne de l'aiguille, j'ai besoin d'un quart d'heure d'adaptation , ça monte vraiment trop vite Sourire
a parapente, j'ai jamais eu le pb !
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« Répondre #2 le: 15 Novembre 2020 - 22:18:54 »

Déjà rassure-toi : taquiner les 4000m n'est (malheureusement ?) pas si fréquent par chez nous, à part dans certains coins des Alpes du Sud et des Pyrénées Orientales. Et quand ça arrive, ça se passe bien.
Par contre, il est vrai que les pilotes de planeurs sont obligés d'emporter une bouteille d'oxygène quand ils volent à plus de 5000m (par exemple en vol d'onde) pour éviter l'hypoxie.
Perso, j'ai eu la chance de monter une fois à 5500m (une des fameuses journées de canicules au dessus du Mt Blanc) et à part une légère euphorie probablement due à la prise de conscience de mon privilège, je n'ai ressenti aucune gêne.
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« Répondre #3 le: 15 Novembre 2020 - 22:30:56 »

Il me semble que le sujet a été abordé sur le fil du mont blanc l'an passé (mais bon courage pour retrouver des infos dans ce fatras!).
De mémoire ce qu'il en ressort c'est que le plus important est l'acclimatation et donc faire des paliers et  éviter les montées trop rapides.
Sinon tu peux demander à Christophe Girard ce qu'il en pense: https://www.chemindescretes.fr/fr/parapente/8-en-vol-vers-les-8000.html
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« Répondre #4 le: 15 Novembre 2020 - 22:37:25 »

Antoine Girard Clin d'oeil
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Jaimaile
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« Répondre #5 le: 15 Novembre 2020 - 22:38:02 »

On est pas tous logés à la même enseigne... Il m'est arrivé assez souvent de monter au delà de 4500m en Espagne et à chaque fois, je choppe une vilaine migraine qui  me dit que je ne dois pas rester là...

En juillet 2019, plusieurs pilotes  sont montés à + de 6500 dans les alpes du sud et ils n'ont rien ressenti... ce n'est pas pour autant qu'ils n'étaient pas en danger.

L’hypoxie c’est très dangereux car c’est insidieux. On ne s’aperçoit pas qu’on est en hypoxie, et ça peut apparaître dès le niveau 100 voire en dessous.
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« Répondre #6 le: 15 Novembre 2020 - 22:45:52 »

Antoine Girard Clin d'oeil
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« Répondre #7 le: 15 Novembre 2020 - 23:03:15 »

On est pas tous logés à la même enseigne... Il m'est arrivé assez souvent de monter au delà de 4500m en Espagne et à chaque fois, je choppe une vilaine migraine qui  me dit que je ne dois pas rester là...

En juillet 2019, plusieurs pilotes  sont montés à + de 6500 dans les alpes du sud et ils n'ont rien ressenti... ce n'est pas pour autant qu'ils n'étaient pas en danger.

L’hypoxie c’est très dangereux car c’est insidieux. On ne s’aperçoit pas qu’on est en hypoxie, et ça peut apparaître dès le niveau 100 voire en dessous.
Il me semble que le sujet a été abordé sur le fil du mont blanc l'an passé (mais bon courage pour retrouver des infos dans ce fatras!).
De mémoire ce qu'il en ressort c'est que le plus important est l'acclimatation et donc faire des paliers et  éviter les montées trop rapides.
Sinon tu peux demander à Christophe Girard ce qu'il en pense: https://www.chemindescretes.fr/fr/parapente/8-en-vol-vers-les-8000.html
en complément un pote a choppé le MAM a 5000 au nepal, complétement hs mais a première vu juste de la fatigue, ceux qui le connaissent n'arrivait pas a savoir si il délirait ou pas, c'est un guide passant par la et qui ne le connaissait pas qui a "donné" l'alerte, il l'a porté pour descendre au plus vite et ça l'a surement sauvé. lui il ne se rappel de pas grand choses !
en gros si tu fait un MAM pas sur que tu t'en aperçoive donc gaffe quand même au moindre symptôme, et l'euphorie peut faire parti des signe !!!
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Charognard
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« Répondre #8 le: 15 Novembre 2020 - 23:05:16 »

Je suis monté 2 fois à 15500´ au Mexique.

Point noir ou étoile dans les yeux, cœur qui bat plus vite, euphorie.

L’euphorie peut te faire prendre des décisions bizarres voir dangereuse.
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Lassalle
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« Répondre #9 le: 15 Novembre 2020 - 23:25:28 »

Il me semble que ce sujet a effectivement déjà été abordé sur le forum.

Quelques remarques personnelles :

- Nous sommes tous très différents par rapport à l'altitude à partir de laquelle nous ressentons d'éventuels malaises dus à la diminution de la quantité d'oxygène dans l'air.
Certains ne sont pas touchés, même à des altitudes élevées, alors que d'autres ont de réelles difficultés à partir d'une certaine altitude.
Exemple : un de mes amis, excellent montagnard et très bon marcheur, n'a jamais pu atteindre le sommet du Mont-Blanc (il a essayé plusieurs fois de le faire).
Il monte jusqu'à Vallot sans souci, puis vers 4 200 m il devient systématiquement malade (vomissements, nausées..), même en prenant des médicaments préventifs du type Diamox.
Il est monté l'année dernière avec d'autres amis pour voler des Dômes de Miage ; grand beau, pas de vent en altitude, conditions idéales.
Il a dû décoller à côté du refuge des Conscrits car il savait qu'il serait malade s'il essayait d'aller au sommet.

- La règle de base est de monter en haute altitude par paliers successifs et non pas trop rapidement.
Le téléphérique de l'Aiguille du Midi (2 850 m de dénivelée en quelques minutes) pose des problèmes à plein de personnes.
J'y ai vu par exemple des touristes japonaises, montées là-haut pour prendre des photos, malades et devant redescendre de suite accompagnées par quelqu'un pour les aider.

- Exemples personnels.
1 /J'ai été très souvent à des altitudes supérieures à 4 000 m et j'ai la chance de n'avoir jamais eu le moindre problème.
Avec des amis nous avons participé en 2007 à une expédition-parapente organisée par Zébulon (moniteur de parapente et guide de haute montagne) en Himalaya au Népal dans le massif des Annapurnas.
Nous avons décollé sans souci pour personne d'un col à 5 500 m et d'un sommet à 6 050 m.
Mais nous étions montés là-haut en 4 jours pour chacun des deux vols et nous n'avions rien dans notre sac car l'ensemble du matériel (tentes, parapentes, matériel de cuisine, nourriture, sièges...) était monté par des porteurs qui nous accompagnaient (sauf pour la montée du dernier jour), ce qui facilitait bien sûr l'ascension.
2/ J'ai effectué pas mal de vols à plus de 4 000 m dans les Alpes et si on y monte en deux jours (avec une nuit en refuge), cela se passe en général très bien pour tout le monde (à part pour mon ami dont j'ai parlé au-dessus).

- Si on monte en parapente en haute altitude en décollant de beaucoup plus bas (ce qui est très rare !), j'imagine que si on sent l'apparition d'un malaise il suffit de quitter le relief et de redescendre pour que cela disparaisse.

- En effet lorsque les gens ont un malaise en altitude, il est impératif de pouvoir redescendre rapidement en vallée et le parapente est très efficace pour cela !
Ces vols en haute altitude sont en général des vols balistiques avec descente assez rapide vers la vallée (nous ne nous appelons pas Antoine Girard !).
Si un pilote devait avoir un début de malaise en vol, il me semble que cela ne devrait être que transitoire car en perdant rapidement de l'altitude tout devrait rentrer dans l'ordre rapidement.
Si on se sent bien au décollage, cela me semble impossible que l'on puisse perdre connaissance en vol.
Pour nos deux vols en très haute altitude, nous sommes montés à chaque fois en 4 jours et les descentes en volant (fabuleuses face aux sommets des Annapurnas) ont duré 20' à 25' seulement et nous avions une pêche d'enfer en arrivant en bas.
Pour illustrer que nous sommes tous différents par rapport à ce problème lié à l'altitude, l'un des participants de notre groupe n'avait jamais dépassé les 3 500 m et il craignait de ne pas pouvoir monter sur les différents sommets où nous sommes allés (nous avons fait aussi l'ascension d'un sommet à 6 250 m, mais le vent était trop fort pour décoller en sécurité) et il est monté là-haut sans aucun souci, comme quoi...

Morale :
- tant qu'on n'a pas essayé, on ne peut pas savoir si on est sensible ou non à l'altitude (et à partir de laquelle...) ;
- il est impératif de monter par paliers successifs ;
- si on ressent un malaise il ne faut pas forcer et il faut redescendre (à pied si c'est à la montée, en parapente si on est en train de voler).

 trinquer

Marc
« Dernière édition: 15 Novembre 2020 - 23:32:54 par Lassalle » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
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« Répondre #10 le: 15 Novembre 2020 - 23:40:17 »

Je suis monté 2 fois à 15500´ au Mexique.
soit a peut prés 4750m Clin d'oeil
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« Répondre #11 le: 16 Novembre 2020 - 00:05:21 »

Déjà rassure-toi : taquiner les 4000m n'est (malheureusement ?) pas si fréquent par chez nous, à part dans certains coins des Alpes du Sud et des Pyrénées Orientales. Et quand ça arrive, ça se passe bien.

Tu veux sans doute parler des Alpes du Nord !
A part les Ecrins (la Barre et le Dôme) il n’existe en effet aucun autre sommet à plus de 4 000 m dans les Alpes du Sud.
Si on veut voler à plus de 4 000 m en France, le plus simple est d’aller dans le massif de Chamonix (Alpes du Nord) !

Marc
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« Répondre #12 le: 16 Novembre 2020 - 00:13:02 »

Non, Marc, je parle bien des Alpes du Sud, et des plafonds en vol, pas des altitudes des sommets ; en vol, on peut monter plus haut que ces derniers en enroulant des thermiques ! Clin d'oeil Il est beaucoup plus fréquent de faire un plaf à 4000 à Vallouise qu'à Chamonix !
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« Répondre #13 le: 16 Novembre 2020 - 01:38:23 »

ici un récit de gain d'altitude important dans les alpes du sud http://parapentesaintevictoire.blogspot.com/2019/07/6000-dans-le-queyras.html

C'est sur le blog du club de Marc et il a oublié de le signaler... tout fout le camps ! Clin d'oeil


J'adore cette photo, elle est incroyable.


* IMG_0193.JPG (352.3 Ko, 1600x1068 - vu 193 fois.)
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Charognard
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« Répondre #14 le: 16 Novembre 2020 - 01:57:49 »

Non, Marc, je parle bien des Alpes du Sud, et des plafonds en vol, pas des altitudes des sommets ; en vol, on peut monter plus haut que ces derniers en enroulant des thermiques ! Clin d'oeil Il est beaucoup plus fréquent de faire un plaf à 4000 à Vallouise qu'à Chamonix !

Tin, le chat sort du sac !  rapido

Man’s n’a maintenant plus de secrets pour nous et nous files ses trucs.  trinquer
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« Répondre #15 le: 16 Novembre 2020 - 07:19:10 »

Essaye, tu vas voir, c'est magique !
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« Répondre #16 le: 16 Novembre 2020 - 07:21:27 »

@marc : heureusement qu'on peut voler plus haut que les reliefs, sinon le vol de plaine serait assez limité Clin d'oeil

Personnellement, je n'ai pas atteint l'altitude incroyable du récit dans le Queyras, mais par 2 fois j'ai volé autour de 4000m dans les Pyrénées centrales.
Lors d'un de ces vols, où j'avais passé près de 3h à plus de 3000m alors que le matin même j'étais au niveau de la mer, je me souviens avoir eu une montée de migraine assez intense. C'est, avec le froid, le facteur qui m'a poussé à redescendre et à abréger mon vol.
Je ne sais si la migraine a été causée par l'altitude ou par la déshydratation. Je pencherai pour la première hypothèse, car j'avais un camel  bag et je me forçais à boire régulièrement.
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« Répondre #17 le: 16 Novembre 2020 - 08:39:32 »

Monter à plus de 4000 en thermique et y monter à pied la différence c'est l'effort physique nécessaire et la quantité d'oxygène dont le corps a besoin, tranquille dans la sellette ou à un bon rythme à pied c'est pas du tout les mêmes besoins !
Pour rejoindre Marcus je me souviens de plafs à plus de 4000 à Piedrahita, aucun problème de respiration mais ça caillait grave alors qu'au sol il faisait 38°, le lendemain polaire sous la combarde en plus du teeshirt !
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« Répondre #18 le: 16 Novembre 2020 - 08:48:27 »

Antoine Girard Clin d'oeil
Qui en plus d’être monté à plus de 8000 a expliqué, très calmement, qu’il avait eu un soucis d’oxygène, que ça ne fonctionnait plus.

Tout en concluant qu’il pouvait encore monter bien au dessus, peut être 9000 mais que ce jour là l’objectif était surtout ledit sommet.

Vraiment dingue quand même...
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« Répondre #19 le: 16 Novembre 2020 - 09:11:46 »

Monter à plus de 4000 en thermique et y monter à pied la différence c'est l'effort physique nécessaire et la quantité d'oxygène dont le corps a besoin, tranquille dans la sellette ou à un bon rythme à pied c'est pas du tout les mêmes besoins !
justement, a pieds, l'effort te montre vite qu'il y a un manque d’oxygène alors qu'assis dans la sellette, tu ne t'en rends pas forcement compte !!!
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« Répondre #20 le: 16 Novembre 2020 - 09:35:50 »

Oui mais quand tu ne fais pas d'effort tu peux ventiler un peu plus pour compenser, quand tu es déjà au taquet ben t'es au taquet !
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« Répondre #21 le: 16 Novembre 2020 - 09:37:41 »

Sinon, pour les inquiets comme moi parce qu'ils ont la matière spongieuse mal fini. Il y a des petites cartouches d'oxygène en vente pas trop chères. Enfin pas si petites et avec un adaptateur en plastique qui casse facilement. Tout ne  peut pas être parfait mais ça a le mérite d'exister.
Il suffit d'avoir ça à la maison et de l'emporter les rares jours où la météo prévoit de croiser des Spoutnik.
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« Répondre #22 le: 16 Novembre 2020 - 09:38:57 »

- Nous sommes tous très différents par rapport à l'altitude à partir de laquelle nous ressentons d'éventuels malaises dus à la diminution de la quantité d'oxygène dans l'air.
Certains ne sont pas touchés, même à des altitudes élevées, alors que d'autres ont de réelles difficultés à partir d'une certaine altitude.

A cela il ne faut pas oublier que -pour chacun- sa résistance peut dépendre de nombre de facteurs.
C'est pas parce que tu es monté une première fois sans problème que tu es "vacciné". La prochaine fois, et peut être même à une altitude inférieure ton corps pourra réagir dans le rouge.

Donc l'altitude c'est méfiance prof
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« Répondre #23 le: 16 Novembre 2020 - 09:42:17 »

Sinon, pour les inquiets comme moi parce qu'ils ont la matière spongieuse mal fini. Il y a des petites cartouches d'oxygène en vente pas trop chères. Enfin pas si petites et avec un adaptateur en plastique qui casse facilement. Tout ne  peut pas être parfait mais ça a le mérite d'exister.
Il suffit d'avoir ça à la maison et de l'emporter les rares jours où la météo prévoit de croiser des Spoutnik.
Tu peux en consommer combien de temps avant que ces cartouches d’oxygène se vident ?
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« Répondre #24 le: 16 Novembre 2020 - 09:43:11 »

Doit aussi jouer l'altitude de ton lieu de vie et tes habitudes, ma canfouine est à 860m et je suis souvent dehors à bouger en montagne, j'ai l'hématocrite régulièrement à plus de 50 (sans EPO...) alors je ne crains pas trop l'altitude.
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« Répondre #25 le: 16 Novembre 2020 - 09:58:39 »

Doit aussi jouer l'altitude de ton lieu de vie et tes habitudes, ma canfouine est à 860m et je suis souvent dehors à bouger en montagne, j'ai l'hématocrite régulièrement à plus de 50 (sans EPO...) alors je ne crains pas trop l'altitude.
L’hématocrite s’adapte forcément en fonction de tes habitudes j’imagine ? Donc un type qui a grandit en plaine et s’installe à 1000m, en quelques mois/année il doit être autour des 50% ? Ou c’est foutu pour les vieux plainards ?
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« Répondre #26 le: 16 Novembre 2020 - 10:03:48 »

Sinon, pour les inquiets comme moi parce qu'ils ont la matière spongieuse mal fini. Il y a des petites cartouches d'oxygène en vente pas trop chères. Enfin pas si petites et avec un adaptateur en plastique qui casse facilement. Tout ne  peut pas être parfait mais ça a le mérite d'exister.
Il suffit d'avoir ça à la maison et de l'emporter les rares jours où la météo prévoit de croiser des Spoutnik.
Tu peux en consommer combien de temps avant que ces cartouches d’oxygène se vident ?
Pas beaucoup. C'est un truc a gérer. Elle sont données pour 40 inspirations profondes. A savoir qu'ils conseillent de les faire par 4 ou 5.
Perso cette année j'ai fait plusieurs plafs a plus de 3500 (1 vol avec presque 4000) sans jamais en ressentir le besoin. Mais si je dois passer au dessus de 4000 je n'hésiterais pas à me faire un petit shoot de temps en temps.
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« Répondre #27 le: 16 Novembre 2020 - 11:04:01 »

Non, Marc, je parle bien des Alpes du Sud, et des plafonds en vol, pas des altitudes des sommets ; en vol, on peut monter plus haut que ces derniers en enroulant des thermiques ! Clin d'oeil Il est beaucoup plus fréquent de faire un plaf à 4000 à Vallouise qu'à Chamonix !

Je me connecte au forum et je vois que je me suis donc mal exprimé puisque mon message n'a pas été bien compris.
Je précise donc ce que j'ai voulu dire.

Je sais très bien que l'on peut monter à plus de 4 000 m en décollant de beaucoup plus bas.
Et certains pilotes réussissent effectivement cela en partant de Vallouise et en allant ensuite survoler le Pelvoux, voire les Ecrins ou même la Meije.

Ce fil évoque la possibilité d'avoir un gros malaise, voire une syncope, en volant à cause de l'altitude.
Personnellement je pense (mais je me trompe peut-être) que cela ne peut être vraiment un problème que si l'on décolle déjà en haute altitude dans un sale état.
Il avait été raconté qu'un pilote, arrivé au sommet du Mont-Blanc complètement exténué et surtout ressentant de gros malaises (nausées, maux de tête...), avait demandé qu'on l'aide à décoller car il était incapable de redescendre à pied et ses amis l'ont assisté pour qu'il décolle.  hein ?
Si on décolle en étant "dans les vaps" à 4 800 m, je pense qu'on prend vraiment des risques en décollant.

Par contre je pense vraiment que cela ne doit sans doute pas être possible en se retrouvant en haute altitude en ayant décollé de plus bas.
Je pense en effet (?) que les conséquences éventuelles de l'hypoxie doivent arriver progressivement en prenant de l'altitude et sûrement pas de façon brutale.
Si on commence à se sentir mal en l'air, le mieux est de quitter l'ascendance et de redescendre, et il n'y a sans doute donc pas de risque en particulier.

Je sais qu'il y a eu des contre-exemples :

- une Allemande et un Chinois ont continué à voler en Chine alors que d'énormes nuages fusionnaient au-dessus d'eux.
Tous les autres pilotes avaient anticipé et étaient allés se poser.
Ces deux pilotes sont montés à plus de 9 000 m (!) sans l'avoir voulu.  rouleau ? patisserie
Le Chinois en est mort ; quant à l'Allemande, elle est tombée dans les pommes, est montée là-haut (trace sur son GPS), a été éjectée de l'énorme nuage à des km de là, a repris connaissance vers 6 000 m d'altitude et a réussi à aller se poser dans un champ où les secours l'ont retrouvée à moitié évanouie ;

- un pilote belge s'est aussi fait prendre dans une énorme ascendance ; sa voile s'est mise en vrac avec un twist, il a fait secours et a continué à être aspiré, sous son secours, pendant des centaines de mètres.

Dans ces cas-là la faute n'est pas liée à l'hypoxie, mais au fait de se retrouver dans des conditions aérologiques pareilles sans avoir anticipé.

Mon avis est donc le suivant (c'est ce que j'avais voulu dire dans mes messages) :
- si on est dans un état de malaise dû à l'altitude sur un haut sommet, il ne faut pas décoller ;
- si on ressent un début de malaise en montant en volant en altitude, il ne faut pas poursuivre la montée et il faut redescendre.

Quant au récit du vol à plus de 6 000 m qui a été publié sur le blog de mon club, je suis bien sûr au courant, mais il n'y a eu ni malaise grave, ni syncope pour les pilotes !
Ils sont montés tous les trois à plus de 5 000 m et l'un d'eux (que je connais bien et qui est un ami) est monté pendant quelques instants un peu au-dessus de 6 000 m.
Ils avaient décollé de Ceillac !
Je crois que c'était le jour de l'arrivée massive de dizaines de pilotes posés au sommet du Mont-Blanc.
Les conditions aérologiques sur les Alpes étaient tout à fait particulières ce jour-là !  Rigole

Marc
« Dernière édition: 16 Novembre 2020 - 11:17:13 par Lassalle » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
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« Répondre #28 le: 16 Novembre 2020 - 11:26:29 »

Non, Marc, je parle bien des Alpes du Sud, et des plafonds en vol, pas des altitudes des sommets ; en vol, on peut monter plus haut que ces derniers en enroulant des thermiques ! Clin d'oeil Il est beaucoup plus fréquent de faire un plaf à 4000 à Vallouise qu'à Chamonix !

....

Je sais qu'il y a eu des contre-exemples :

- une Allemande et un Chinois ont continué à voler en Chine alors que d'énormes nuages fusionnaient au-dessus d'eux.
Tous les autres pilotes avaient anticipé et étaient allés se poser.
Ces deux pilotes sont montés à plus de 9 000 m (!) sans l'avoir voulu.  rouleau ? patisserie
Le Chinois en est mort ; quant à l'Allemande, elle est tombée dans les pommes, est montée là-haut (trace sur son GPS), a été éjectée de l'énorme nuage à des km de là, a repris connaissance vers 6 000 m d'altitude et a réussi à aller se poser dans un champ où les secours l'ont retrouvée à moitié évanouie ;


Marc

...

Je crois que ta mémoire te joue des tours; S'il s'agit bien d'une allemande (d'origine polonaise) Ewa Wiśnierska, mais ça se passait en Australie. Voir ici:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ewa_Wi%C5%9Bnierska

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« Répondre #29 le: 16 Novembre 2020 - 11:29:42 »

Je me connecte au forum et je vois que je me suis donc mal exprimé puisque mon message n'a pas été bien compris.
J'ai bien compris ce que tu disais. Je crois que c'est plutôt toi qui n'a pas fait attention au fait que je répondais à la question qui était posée, à savoir la prise d'altitude en parapente ! Clin d'oeil

Pas bien grave trinquer

Sinon, oui, c'est bien en Australie qu'a eu lieu l'histoire d'Ewa Wiśnierska.
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« Répondre #30 le: 16 Novembre 2020 - 11:29:55 »

Je crois que ta mémoire te joue des tours. S'il s'agit bien d'une allemande (d'origine polonaise) Ewa Wiśnierska, mais ça se passait en Australie. Voir ici:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ewa_Wi%C5%9Bnierska

Ma mémoire me joue effectivement des tours !  Rigole
Ce doit être l'âge (73 balais) et il y a Alzheimer qui guette...
Merci pour la correction (dans mes souvenirs je pensais, à tort, que cela s'était passé en Chine).  pouce

 trinquer
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Guy67
Invité
« Répondre #31 le: 16 Novembre 2020 - 11:45:16 »

Doit aussi jouer l'altitude de ton lieu de vie et tes habitudes, ma canfouine est à 860m et je suis souvent dehors à bouger en montagne, j'ai l'hématocrite régulièrement à plus de 50 (sans EPO...) alors je ne crains pas trop l'altitude.
L’hématocrite s’adapte forcément en fonction de tes habitudes j’imagine ? Donc un type qui a grandit en plaine et s’installe à 1000m, en quelques mois/année il doit être autour des 50% ? Ou c’est foutu pour les vieux plainards ?
Non, scientifiquement je n'ai que peu de connaissances sur les problèmes d'hypoxie. Physiologiquement cela m'est arrivé 2 fois à ce jour. La première sur l'arête de bosses lors d'une sortie à ski : calvaire pour monter au sommet et tout est redevenu en ordre à la descente (dessous 4500m). La seconde en suivant, des "anciens sportifs de haut niveau" sur une balade à plus de 5000m : rien en arrivant hormis une certaine fatigue, mais la descente se déroula en mode "zombie"...
Dans le premier cas j'étais bien entrainé (ski, altitude, effort) ce qui m'avait alerté pour ne pas monter plus haut après cette sortie, néanmoins je suis monté bien bien plus haut en altitude avec des efforts à minima similaires et un âge plus avancé, sans aucun souci (allez donc savoir ?). Pour le deuxième incident,  je suis monté trop rapidement, donc grosse dépense d'énergie, après une aclimatation nulle et une crève monstre ...
Cela ne m'est, à ce jour, jamais arrivé en parapente. Certes je ne suis que peu souvent au dessus de 3000 (mon max étant autour de 5000m) et là le problème c'est l'onglée.  Le seul souci des hauts plafonds, c'est que le sol est bas ...
Mon évidence (certainement pas que la mienne) me mènerait à dire que si le "mélange" préparation/effort/altitude, n'est pas à minima consistant avec la "performance" envisagée, les ennuis pointent le nez. L'avantage du parapente, c'est que l'efforts physique est assez minime mais pour le mental, l'hypoxie n'arrange rien.
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« Répondre #32 le: 16 Novembre 2020 - 16:05:44 »

Merci à tous pour vos réponses multiples et vos développements de haut niveau  pouce , je ne pensais pas en apprendre autant sur les problèmes d'hypoxie. Passionnant !
Je n'ai pas encore, et loin de là, le niveau pour me retrouver si haut, sauf sur un malentendu avec une ascendance  Mr. Green , mais je saurai qu'il faut rester méfiant même s'il est vrai que le peu d'effort physique demandé en parapente n'induit pas une consommation d'oxygène importante. Au téléphérique de l'aiguille du midi, j'ai senti venir l’imminence d'un malaise ce qui m'a permis en m'hyper ventilant de rester sur mes jambes et ne pas m'affaler dans un coin comme j'ai pu voir chez d'autres touristes.  La montée rapide et la visite au pas de charge n'ont pas favorisé l'acclimatation.
  
« Dernière édition: 16 Novembre 2020 - 16:15:00 par XavDk » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée

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« Répondre #33 le: 16 Novembre 2020 - 17:31:46 »

Chacun est différent par rapport au MAM.
Je sais que je ne suis pas sensible au MAM car j’ai fait pas mal de haute montagne sans soucis.
Mais il est surtout important de savoir que cela peut être différent chaque jours et qu’il faut être attentif à son corps/aux premiers symptômes.   prof

Don’t do this at home.
En 2011, jour J-2, j’étais chez moi à 18m. Jour J-1, je volais au Brevent.  Jour J, je prenais la première benne pour faire le sommet du Mont-Blanc à pied (avec comme objectif de descendre en volant – raté, trop de vent).  jour J+1 je descends à pied jusqu’à Bellevue après avoir passé la nuit à Vallot.
Je n’ai pas eu de soucis d’hypoxie.   

Cet été 2020, j’ai eu la chance de voler 4x fois à +4000 m dans Les Ecrins.
On a fait un cross où nous avons décollé à 1650m, nous sommes monté et resté 1h15 sans descendre en dessous des 4000 m avec un plaf maxi à 5077 m.
À 5000m, j’étais euphorique.  Etait-ce l’altitude ou la situation.  Je n’étais pas sûr mais je soupçonnais fortement la deuxième option.
    https://www.xcontest.org/2020/world/en/flights/detail:piAIRo/9.8.2020/10:39#fd=flight
    https://parapente.ffvl.fr/cfd/liste/vol/20290498

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J'habite à 18m d'altitude.  Ca me laisse de la marge pour monter.
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« Répondre #34 le: 16 Novembre 2020 - 17:44:17 »

En 2012 quand j'ai pose avec plein d'autres sur le Mt blanc, j'ai rien ressenti en vol. Au sol aussi sur la neige, ca allait nickel.
Par contre quand j'ai mis la voile en bouchon pour monter les 20 derniers metres ... je me suis rendu compte que j'etais pas au niveau de la mer.

Rien de bien mechant mais un essouflement bien plus rapide que pour remonter la moquette de St HiIl !!
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« Répondre #35 le: 16 Novembre 2020 - 17:58:08 »

Chacun est différent par rapport au MAM.
Je sais que je ne suis pas sensible au MAM car j’ai fait pas mal de haute montagne sans soucis.
Mais il est surtout important de savoir que cela peut être différent chaque jours et qu’il faut être attentif à son corps/aux premiers symptômes.   prof

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Je n’ai pas eu de soucis d’hypoxie.   

Cet été 2020, j’ai eu la chance de voler 4x fois à +4000 m dans Les Ecrins.
On a fait un cross où nous avons décollé à 1650m, nous sommes monté et resté 1h15 sans descendre en dessous des 4000 m avec un plaf maxi à 5077 m.
À 5000m, j’étais euphorique.  Etait-ce l’altitude ou la situation.  Je n’étais pas sûr mais je soupçonnais fortement la deuxième option.
    https://www.xcontest.org/2020/world/en/flights/detail:piAIRo/9.8.2020/10:39#fd=flight
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pouce
T'as dû te régaler.
J'ai failli y arriver cette année en partant de chez moi, et j'ai fait demi tour sur le vieux Chaillol car il y avait 25 de NO à 3500. J'ai préféré faire demi-tour plutôt que tenter le diable. Mais maintenant j'ai souvent un ptit diable qui revient me sermonner  diable
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« Répondre #36 le: 16 Novembre 2020 - 18:18:53 »

A 22 ans, j'ai fait refuge du Goûter - Mont Blanc en solo en 1h30, sans problème de jambes, de souffle ni cardiaque et en doublant tous les gens qui montaient, souvent à côté de la trace ce qui ne favorise pas la performance.
Lachenal avait réussi 1h15, j'étais loin d'approcher son temps.
A 26ans j'ai eu la "puna" dans la face N de la Tour Ronde. J'arrivais de Grenoble sans entraînement ni accoutumance et j'avais fait le sommet en étant malade dans le haut, cela s'était passé en descendant.
A 61 ans je suis retournée au Mont Blanc mais par le Tacul et le Maudit. J'ai fait un horaire "anglais" et j'étais vannée dans le Mur de la Côte mais le palpitant tournait peinard et le souffle allait bien, malgré le manque d'acclimatation à l'altitude.
A 66 ans j'y suis retournée par le Goûter mais cela s'est arrêté à Vallot, en cause l'âne sur le sommet qui prenait de l'ampleur et d'un vent à déplumer les choucas. Rien que la montée au Goûter m'avait rincée, alors que cette année-là j'ai fait 70 000m de dénivelée positive.

Une même personne ne réagit pas toujours de la même façon à l'altitude mais il y a une constante : séjourner en altitude oblige le corps à faire des globules rouges et cela peut aller assez vite,  et une fois qu'on en a on peut cavaler en altitude sans problème.
La limite physiologique est située un peu au-dessous de 8000m, à cette altitude on s'épuise et on se dégrade même en dormant - quand on peut dormir - et quitte à se fatiguer il vaut mieux continuer à marcher, à la frontale s'il le faut.

Je n'ai jamais dépassé 4810m mais j'ai lu tous les bouquins publiés par les "grands" alpinistes, de Walter Bonatti à Reinhold Messner, en passant par Lionel Terray. Ces gars-là ne racontaient pas de salades et n'étaient pas du genre bretelleurs.

J'ai vu des compagnons de cordée devoir faire demi-tour pour ne par risquer un oedème pulmonaire, j'ai aussi emmené au Mont Blanc une jeune fille de 47ans qui arrivait de Paris.
Chaque organisme est particulier et toutes les conditions sont particulières.
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« Répondre #37 le: 16 Novembre 2020 - 18:22:19 »

Chacun est différent par rapport au MAM.
Je sais que je ne suis pas sensible au MAM car j’ai fait pas mal de haute montagne sans soucis.
Mais il est surtout important de savoir que cela peut être différent chaque jours et qu’il faut être attentif à son corps/aux premiers symptômes.   prof

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En 2011, jour J-2, j’étais chez moi à 18m. Jour J-1, je volais au Brevent.  Jour J, je prenais la première benne pour faire le sommet du Mont-Blanc à pied (avec comme objectif de descendre en volant – raté, trop de vent).  jour J+1 je descends à pied jusqu’à Bellevue après avoir passé la nuit à Vallot.
Je n’ai pas eu de soucis d’hypoxie.   

Cet été 2020, j’ai eu la chance de voler 4x fois à +4000 m dans Les Ecrins.
On a fait un cross où nous avons décollé à 1650m, nous sommes monté et resté 1h15 sans descendre en dessous des 4000 m avec un plaf maxi à 5077 m.
À 5000m, j’étais euphorique.  Etait-ce l’altitude ou la situation.  Je n’étais pas sûr mais je soupçonnais fortement la deuxième option.
    https://www.xcontest.org/2020/world/en/flights/detail:piAIRo/9.8.2020/10:39#fd=flight
    https://parapente.ffvl.fr/cfd/liste/vol/20290498
pouce
T'as dû te régaler.
J'ai failli y arriver cette année en partant de chez moi, et j'ai fait demi tour sur le vieux Chaillol car il y avait 25 de NO à 3500. J'ai préféré faire demi-tour plutôt que tenter le diable. Mais maintenant j'ai souvent un ptit diable qui revient me sermonner  diable
[HS]
Oui c’était méga trop bon.  On était content de pouvoir descendre en dessous des 4000m pour se chauffer les mains.
Le même jour Johanna & co passent par le Vieux Chaillol, mais au retour.  Ils font Chorges > Mourre Froid > Vautisse > Ecrins > Grande Ruine > demi-tour et tout tout droit vers le Vieux Chaillol > Chorges.
[/HS]
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J'habite à 18m d'altitude.  Ca me laisse de la marge pour monter.
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« Répondre #38 le: 16 Novembre 2020 - 23:19:38 »

Bonjour.
J'ai eu de gros vertiges aussi en sortant de la benne a l'aiguille
du midi. J'etais pourtant bien encadré ce jour là et prévenu les jours précédents de
ne pas faire d'exces la veille, ni trop "s'emballer" une fois arrivé
pour justement eviter/repousser tout risque.
Avant meme de faire le premier pas hors de la benne je me sentais ivre.
Il m'a fallu de longues minutes pour me retrouver mieux.
Il m'est arrivé assez souvent de voler haut voire très haut et tres longtemps
(alpes du Sud).
Je pense souvent a ce moment a la sortie de la benne,meme si je sais bien que Chamonix est a 1000m
et la montée plutôt rapide, mais il m'est arrivé aussi de monter
souvent en quelques minutes seulement de plus de 2000m.
(c'est vrai que la benne monte 800m de dénivelé de plus).
Il m'a longtemps semblé que cette ivresse ne m'arrivait pas
en parapente (je me disais que j'etais plus tonique/éveillé en pilotant
qu'à moitié endormi imobile et bercé par la benne).
J'ai eu un premier doute en observant un jour dans une de mes videos mes mains
lors d'une transition: mains hyper detendues (bien trop pour moi).
Aucune certitude mais depuis je me suis toujours "écouté" pour essayer de
déceler toute incoherence dans mon raisonnement par exemple.
Je suis intimement convaincu maintenant qu'on subit à ces altitudes
des contraintes qui pour le plus grand nombre (pour ne pas dire tout le monde)
nous altèrent fortement sans qu'on en n'ai conscience la plupart du temps.

A+ et bons vols.
Denis
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airsinge
Invité
« Répondre #39 le: 17 Novembre 2020 - 00:22:07 »

Fabien Lamouroux n'est pas du genre pilote stressé mais j'ai l'impression qu'à partir de certaines altitudes il est peut-être encore un peu plus "relaxé" (voire un peu laxiste dans son pilotage) :

https://www.youtube.com/watch?v=MDZN1oDW4V4

Son avis sur cette expérience là ?

L'avantage de la video c'est qu'on peut avoir une idée de l'altération du jugement ensuite, à tête retrouvée. Parce-que mon souvenir à 4500 en vallée du Louron c'est du bonheur insouciant, mais pas moyen de savoir si c'était par altération du jugement ou non. En tous cas je me souviens que ça ne m'avait pas longtemps inquiété d'avoir de plus en plus froid alors que ça devrait pourtant éveiller un peu de méfiance...
« Dernière édition: 17 Novembre 2020 - 00:32:06 par airsinge » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
Charognard
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« Répondre #40 le: 17 Novembre 2020 - 00:46:17 »

Ont se rend bien compte que c’est toujours des pilotes avec des Syrides Nav V3 à l’élévateur  qui font des vidéos en haute altitude.
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airsinge
Invité
« Répondre #41 le: 17 Novembre 2020 - 01:01:27 »

Ça suffit pas, faut aussi se laisser un peu pousser la moustache (d'ailleurs JB-Prat ne devrait pas tarder à nous afficher du 6000, si quelqu'un veut bien lui prêter un Syride dans la bonne version).
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« Répondre #42 le: 17 Novembre 2020 - 10:54:31 »

à propos de l'hypoxie, dans un livre bien connu  Clin d'oeil


*  (375.86 Ko, 1737x720 - vu 152 fois.)
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airsinge
Invité
« Répondre #43 le: 17 Novembre 2020 - 15:02:26 »

Merci !
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« Répondre #44 le: 17 Novembre 2020 - 15:03:04 »

Je viens de débuter la lecture des "Visiteurs du Ciel" et il y a également un article sur l'hypoxie page 26 et également quelques lignes dans" le manuel du vol libre" page 225. Rien qu'y ne vient contredire ce qui a été dit ici.
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« Répondre #45 le: 17 Novembre 2020 - 17:25:31 »

Je viens de débuter la lecture des "Visiteurs du Ciel" et il y a également un article sur l'hypoxie page 26 et également quelques lignes dans" le manuel du vol libre" page 225. Rien qu'y ne vient contredire ce qui a été dit ici.
[HS]Pas facile à trouver d’occasion la dernière édition de ce bouquin... mais je ne désespère pas ![/HS]
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