C'est complément HS mais je confirme l'hypothèse étudiée de l'ascenseur.
Il devait également pouvoir servir à la maintenance.
Il était étudié, que ce qui servirait à l'ascenseur, serve à la construction (monte-charge).
Puis le choix des coffrages glissants a été retenu.
Il y avait aussi le problème d'accès à la plate-forme où auraient pu avoir lieu les sauts.
En effet, à la différence des viaducs de l'Artuby (dans le Verdon) ou de celui du Ponsonnas (au sud de Grenoble, viaduc d'où j'ai personnellement sauté), prévoir la passerelle de saut au niveau du tablier du viaduc aurait été impossible au vu de l'importance du trafic prévu et des problèmes de sécurité.
La plate-forme de saut avait été étudiée comme devant être "fixée"
sous le tablier.
Mais elle ne pouvait pas être située au sommet de la pile !
En effet on ne saute bien sûr pas en élastique à la verticale d'une pile, au risque évident de percuter celle-ci pendant le saut.
Si la montée là-haut s'était effectuée par un ascenseur construit dans la pile centrale, il aurait aussi fallu construire une galerie, sous le tablier du pont, pour rejoindre la plate-forme d'où on aurait pu sauter !
Il y avait donc de grosses difficultés techniques et des frais très importants à engager pour une activité somme toute très marginale et non indispensable.
On va peut-être arrêter de parler du viaduc de Millau sur ce fil.
Je crois que l'on est un peu hors-sujet !
Marc