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Forum de parapente

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Auteur Fil de discussion: Le coût de l'enseignement, sa rémunération, et son impact sur l'activité  (Lu 13743 fois)
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thierry_c
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« Répondre #75 le: 05 Décembre 2018 - 14:45:23 »

ou parce qu'on a aussi besoin de congés Clin d'oeil
ha oui mais en plus si vous prenez des congés ... canap

ce si dit globalement pour que ça viable pour les pro, en définitive c'est le salaire annuel qui compte !
certain vont dire oui mais ramené a 4 mois d'activité c'est pas mal payé !
en fait ce qui est interessant c'est de ramené au tx horaire et la ça peut faire peur a pas mal de monde car c'est quand même pas un des métiers les mieux payé !
je me suis longtemps posé la question (et je me la pose encore) sur le faite de passer le be, mais j'avoue que c'est plus un pb d'organisation de la formation qui ne me fait pas passer le pas et non le pb de renumérotation !

pour la notion de tarif, si on compare au ski, certaine station on fait le choix d'augmenter les forfait sachant qu'il y aurait moins de monde sur les piste, mais l'augmentation couvre largement la moins valus en terme de fréquentation !
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choucas
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« Répondre #76 le: 05 Décembre 2018 - 15:10:21 »

Je ne sais pas si les moniteurs sont assez, pas assez ou trop payés, par contre je sais que le prix pour apprendre le parapente c'est la limite haute de ce que je peux mettre, et je n'ai pas un mauvais salaire du tout. Augmenter les prix m'empêcherait d'en faire, et je pense qu'on serait pas mal nombreux dans ce cas.

Et.moi j'aimerais faire de la plongée. Mais je peux pas financierement.
Je serais déjà super content si mon taux horaire réel était au SMIC. Mais voilà... C pas le cas.

Mais bon... rassurez vous, il.ne va pas y avoir 20% d'augmentation d'ici 2019... ni d'ici 2020 d'ailleurs.

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Guy67
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« Répondre #77 le: 05 Décembre 2018 - 15:33:10 »

Je ne sais pas si les moniteurs sont assez, pas assez ou trop payés, par contre je sais que le prix pour apprendre le parapente c'est la limite haute de ce que je peux mettre, et je n'ai pas un mauvais salaire du tout. Augmenter les prix m'empêcherait d'en faire, et je pense qu'on serait pas mal nombreux dans ce cas.
Evidemment nous avons tous des rêves potentiellement raisonnables que l'on ne peut pas réaliser question de finance.
N'empêche que lorsque tu compares le prix d'un stage PP par rapport à d'autres activités qui ne demandent pas tant de concentration, de disponibilité et de stress, je ne pense pas qu'il y ait exagération tarifaire; plutôt l'inverse.
Maintenant qu'une école de parapente ait besoin de faire du biplace pour vivre me chagrine. Former des moniteurs pour qu'ils n'enseignent qu'épisodiquement est un gâchis d'énergie. Pour moi une école est faite pour enseigner et non pour faire faire des tours de manège.
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« Répondre #78 le: 05 Décembre 2018 - 15:41:03 »

@wowo,

Je ne suis pas sûr d'avoir compris ta position.
Tu sembles déplorer que la concurrence ait dévalorisé la rémunération de l'enseignement et que ce serait la "faute" à l'Europe?
Je pense au contraire que si nous les parapentistes nous bénéficions de prix relativement bas pour nos formations, c'est que justement la "loi du marché" ne s'applique pas parfaitement sur la petite communauté des DE du parapente.

@Poulpy,
Tu n'es pas le seul dans ce cas
La difficulté c'est que les diplômés d'état ont par leur formation et leurs qualifications le monopole sur les formations rémunérées mais aussi sur le baptêmes payants.
Un peu comme si les profs de ZEP pouvaient tous aussi faire pion à Neuilly, mais en étant 2 fois mieux payés. Faut vraiment avoir la vocation pour ne pas y réfléchir à 2 fois.

Donc c'est pas gagné pour les parapentistes de la ZEP d'aller à l'école jusqu'à 16 ans!   mort de rire

FK.
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« Répondre #79 le: 05 Décembre 2018 - 16:56:18 »

Primo, on ne peut pas opposer enseignement et biplace (lucratif) puisque le biplace est une forme d'enseignement. C'est même ce qui vaut aux BE et assimilés d'avoir le monopole. 

Deuzio, ce sont bien les écoles qui fixent le prix et des stages et des bis, et qui sont donc responsables de la situation malsaine décrite dans l'article sus-référencé, avec une disproportion démesurée entre les rémunérations des deux activités.

Troisio, les structures pro, fortes de leur monopole, s'entendent manifestement entre elles, du moins localement, sur les prix (en toute illégalité). Un exemple au hasard, à Chamonix, les quatre premières structures consultées proposent toutes les bi de base à 110 euros (fois 10 dans la journée, fois 20 dans le mois...).

Donc rien n'empêcherait ces structures d'augmenter le prix des stages ET de baisser en même temps celui des bis, pour essayer de réduire l'écart entre les revenus qu'en tirent les moniteurs, et vendre les uns et les autres à plus juste prix. Cela contribuerait doublement à régler le problème de pénurie d'enseignants (en stage), en incitant moins les moniteurs à faire surtout ou uniquement du bi, et en réduisant le nombre de stagiaires du fait de la hausse des prix. Coup double.





 



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« Répondre #80 le: 05 Décembre 2018 - 17:08:57 »

le biplace est une forme d'enseignement.
Quelle blague !
Qu'il faille être un excellent pilote pour les deux, oui.  Que les pros aient besoin de protéger ce monopole pour survivre, ça semble évident et légitime dans le contexte actuel.
Mais que le biplace-tour-de-manège soit de l'enseignement, faut pas se moquer du monde...

Citation
les structures pro, fortes de leur monopole, s'entendent manifestement entre elles, du moins localement, sur les prix (en toute illégalité)
Non, pas "manifestement".  Sans entente illégale, il est parfaitement naturel que sous l'effet de la concurrence les prix s'alignent entre eux.
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Il faut être fou pour sauter d'une montagne en parfait état de marche.
choucas
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« Répondre #81 le: 05 Décembre 2018 - 17:34:42 »

 -
Primo, on ne peut pas opposer enseignement et biplace (lucratif) puisque le biplace est une forme d'enseignement. C'est même ce qui vaut aux BE et assimilés d'avoir le monopole. 

Deuzio, ce sont bien les écoles qui fixent le prix et des stages et des bis, et qui sont donc responsables de la situation malsaine décrite dans l'article sus-référencé, avec une disproportion démesurée entre les rémunérations des deux activités.

Troisio, les structures pro, fortes de leur monopole, s'entendent manifestement entre elles, du moins localement, sur les prix (en toute illégalité). Un exemple au hasard, à Chamonix, les quatre premières structures consultées proposent toutes les bi de base à 110 euros (fois 10 dans la journée, fois 20 dans le mois...).

Donc rien n'empêcherait ces structures d'augmenter le prix des stages ET de baisser en même temps celui des bis, pour essayer de réduire l'écart entre les revenus qu'en tirent les moniteurs, et vendre les uns et les autres à plus juste prix. Cela contribuerait doublement à régler le problème de pénurie d'enseignants (en stage), en incitant moins les moniteurs à faire surtout ou uniquement du bi, et en réduisant le nombre de stagiaires du fait de la hausse des prix. Coup double.

Salut

Sur le primo, pas grand chose à dire si ce n'est que le biplace et l'enseignement ne sont pas en opposition et personne ne souhaite cela.

Sur le deuzio, oui ce sont les écoles qui donnent les prix. Mais comme il a été dit plus haut. Les tarifs sont directement dépendants de l'offre te la demande. Donc soit on s'aligne sur les autres ? Soit on a plus de clients parce que trop cher. Ou encore, on crée de nouveaux produits... L'itinérant se développe bien. La carte aussi. Mais il ne faut pas pour autant penser qu'on pourra vendre 30% plus cher la journée d'enseignement.

Sur le troisio Là je t'arrête tout de suite ! On ne discute pas tarifs entre les écoles... même d'un même bassin. On va bien entendu regarder ce que font les autres. Mais nous n'avons pas d'arrangements. Comme je l'ai dit déjà avant dans ce post, ces "agressions-là", j'ai vraiment du mal à supporter. Quand on fait les choses bien, on aime pas s'entendre dire qu'on est dans l'illégalité cachée.

Et pour conclure... Non, rien n'empêche d'augmenter les prix des stages, si ce n'est la logique économique... Par contre, baisser le prix des bis, je ne vois pas l'intérêt ? Puisque ça fonctionne bien et que la demande y est ?

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« Répondre #82 le: 05 Décembre 2018 - 17:57:17 »

@wowo,

Je ne suis pas sûr d'avoir compris ta position.
Tu sembles déplorer que la concurrence ait dévalorisé la rémunération de l'enseignement et que ce serait la "faute" à l'Europe?
Je pense au contraire que si nous les parapentistes nous bénéficions de prix relativement bas pour nos formations, c'est que justement la "loi du marché" ne s'applique pas parfaitement sur la petite communauté des DE du parapente.
[...]

Je ne dis pas que c'est la faute à l'Europe, il me semble seulement que l'ouverture inévitable un jour de ce marché de l'enseignement parapente et sans aucun doute avant déjà du biplace-Pro, ne va que compliquer encore la situation des Pro qui ne vivent que du parapente à moins qu'ils ne trouvent de vraies pistes d'action pour améliorer la chose.

Seulement quand je lis les commentaires de certains sur le site du SNMVL et au souvenir de certaines discussions vécues, cela ne me donne pas beaucoup d'espoir pour qu'ils s'accordent sur ne serait_ce que des hypothèses de travail ou alors des, qui me semble à mon avis tout perso pas vraiment répondre à la problématique qui est finalement d'être plus rentable (mieux rémunérés) tout en augmentant la production (le nombre de pratiquants) car n'oubliant pas, que ce nombre joue sur beaucoup d'autres aspects économiques.

Autre exemple d'idée lancées entre eux (les Pro) pour y remédier ; durcir l'entrée en formation et la formation des futurs moniteurs-Pro Sous prétexte qu’il y en aurait pas au niveau (ce que je trouve déjà lamentable de voir dit dans une telle discussion) et de penser que par un raisonnement fumeux cela résoudrait et la problématique de revenus insuffisants et de déficit de moniteur pour les stages à la belle saison.

Bah à d'autres occasion j'ai bien eu écho du même genre de raisonnement envers les encadrants associatifs bénévoles de biplaceur à moniteur-fédéral en passant par les accompagnateurs et animateurs. Heureusement, ce n'est qu'une minorité qui pensent ainsi  (enfin je le pense et espère avoir raison de penser ainsi) et c'est bien pourquoi il ne faut pas généraliser ni non plus être aveugle et sourd. La population des Pro du parapente (là je penses autant aux moniteurs qu'à tous ceux qui gagnent d'une façon ou de l'autre leur vie officiellement avec) est qu'on le veuille ou non, un reflet de la population en général, des doués, des moins doués, des géniaux, des cons aussi, etc.

Si une solution pour améliorer l'ordinaire des moniteurs-Pro qui se consacrent essentiellement à l'enseignement existe elle passera certainement d'abord par un vraie valorisation de la valeur-ajoutée que représente une l’adoption par les pilotes d'une philosophie formation beaucoup plus sérieuse et ordonnée que ce qui est dans les us et coutumes aujourd'hui. Seulement là aussi l'élitisme du SIV est contre-productif.

Alors mon idée rapport n'est pas tant dans la baisse des prix en soit mais dans un plus grand nombre de biplaceurs qui pour certains n'auraient pas les prérogatives pour enseigner et qui n'aurait d'autre choix de ne faire que ça (l'exemple Suisse il me semble) Ce surcroit de concurence sur le marché du tour de manège rendrait globalement la profession "biplaceur" moins intéressante qu’aujourd’hui et inciterait probablement des moniteurs à se consacrer plus à l'enseignement qui pourrait devenir plus attractif pour de nouveaux-venu ce qui engendrerait plus de demande de formation dont des nouvelles à développer sur des modèles innovant (par ex. l'exemple des Choucas ou d'autres adaptés au nombreux types de public différent qui existe certainement)

Vaste sujet...

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« Répondre #83 le: 05 Décembre 2018 - 22:26:59 »

En fait la solution c'est d'être moniteur de ski ET de parapente...  je sors
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« Répondre #84 le: 05 Décembre 2018 - 23:11:24 »

J'en connais quelques uns comme ça, souvent moniteurs de ski au départ et qui ont vu dans le parapente une occasion de bosser l'été. Je pense que c'est nettement plus facile dans ce sens parce que si t'as pas un gros gros niveau de ski t'es pas près d'avoir le BE!
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« Répondre #85 le: 06 Décembre 2018 - 00:02:49 »

Je ne sais pas si les moniteurs sont assez, pas assez ou trop payés, par contre je sais que le prix pour apprendre le parapente c'est la limite haute de ce que je peux mettre, et je n'ai pas un mauvais salaire du tout. Augmenter les prix m'empêcherait d'en faire, et je pense qu'on serait pas mal nombreux dans ce cas.

Et.moi j'aimerais faire de la plongée. Mais je peux pas financierement.
Je serais déjà super content si mon taux horaire réel était au SMIC. Mais voilà... C pas le cas.

Mais bon... rassurez vous, il.ne va pas y avoir 20% d'augmentation d'ici 2019... ni d'ici 2020 d'ailleurs.

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Evidemment nous avons tous des rêves potentiellement raisonnables que l'on ne peut pas réaliser question de finance.
N'empêche que lorsque tu compares le prix d'un stage PP par rapport à d'autres activités qui ne demandent pas tant de concentration, de disponibilité et de stress, je ne pense pas qu'il y ait exagération tarifaire; plutôt l'inverse.
Maintenant qu'une école de parapente ait besoin de faire du biplace pour vivre me chagrine. Former des moniteurs pour qu'ils n'enseignent qu'épisodiquement est un gâchis d'énergie. Pour moi une école est faite pour enseigner et non pour faire faire des tours de manège.


On s'est mal compris, je ne vous supplie pas de ne pas augmenter vos tarifs (même si je préfèrerais que non  Mr. Green ), je vous explique la position des gens de l'autre coté. Bien sûr le parapente n'est qu'un loisir et si je n'ai pas les moyen d'en faire, tant pis. Par contre c'est un loisir cher et si les prix augmentent il y aura mécaniquement moins de participants et donc moins d'entrées financières. En plus le marché me semble fluide : facilité relative d'accès, pas de goulot d'étranglement ou de monopole/oligopole donc les prix doivent etre à l'équilibre. Ce qui veut dire que pour augmenter les prix il faut soit faire de l'entente(illégale) soit augmenter la demande soit réduire l'offre (par exemple en durcissant l'accès au diplome et ddonc en diminuant le nombre d'enseignants)

Sinon pour comparer, mes cours d'escalade c'est 200€/an pour 2h/semaine assurance comprise. Idem Pour des cours d'apnées (1h30/semaine assurance comprise).
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« Répondre #86 le: 06 Décembre 2018 - 08:34:14 »

En fait la solution c'est d'être moniteur de ski ET de parapente...  je sors
nan, c'est d'être prof en fac et parapentiste !
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« Répondre #87 le: 06 Décembre 2018 - 09:14:28 »

En fait la solution c'est d'être moniteur de ski ET de parapente...  je sors
nan, c'est d'être prof en fac et parapentiste !
ou charmeur c'est pas mal pour beaucoup voler  canap
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« Répondre #88 le: 06 Décembre 2018 - 13:51:24 »

Bonjour
Je n'ai pas tout lu, mais il me semble que la question de rémunération concerne surtout les professionnels.
En revanche, l'organisation et l'impact sur l'activité devrait pas mal concerner la Fédération. Qu'en dit la FFVL?

En France, j'ai l'impression que la méthode d'enseignement du Vol Libre passant quasi systématiquement par une structure pro est un peu une exception. Une grande partie des activités (sportives ou culturelles) sont enseignées dans le secteur associatif. Probablement parce que çà ne serait pas rentable pour un pro.
Est-ce qu'il y a encore des club-ecoles FFVL où l'on peut s'inscrire pour apprendre et progresser à l'année? A part vendre des licences-assurances et entretenir des sites de vol, un club FFVL çà sert quand même pas à grand chose. Rien à voir avec un club de voile par exemple.
J'ai parfois le sentiment qu'à la FFVL, le secteur professionnel fait un peu la pluie et le beau temps. Mais c'est peut être aussi la faute du secteur associatif qui se décharge.
Je ne sais pas si redonner la main aux associations pour l'enseignement par des mesures de simplification, d'accompagnement , de formation d'encadrement serait possible...
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« Répondre #89 le: 06 Décembre 2018 - 14:21:03 »

A part vendre des licences-assurances et entretenir des sites de vol, un club FFVL çà sert quand même pas à grand chose. Rien à voir avec un club de voile par exemple.
Shocked Drôle  de vision très  réductrice.
Les clubs par chez toi doivent vraiment être tout pourris.
Citation
J'ai parfois le sentiment qu'à la FFVL, le secteur professionnel fait un peu la pluie et le beau temps. Mais c'est peut être aussi la faute du secteur associatif qui se décharge.
Il se décharge de quoi le milieu associatif ?
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« Répondre #90 le: 06 Décembre 2018 - 14:35:24 »

[...]
Est-ce qu'il y a encore des club-ecoles FFVL où l'on peut s'inscrire pour apprendre et progresser à l'année? A part vendre des licences-assurances et entretenir des sites de vol, un club FFVL çà sert quand même pas à grand chose. Rien à voir avec un club de voile par exemple.
[...]

Kof kof kof, je tousse en lisant cela...

Car pour autant que je sache les ports et marinas ne sont pas tellement les réalisations des clubs de voile ou de sa fédération.
Alors que les sites de parapente sont pour ainsi dire des réalisations exclusivement menées par des clubs FFVL en bénéficiant pour cela de la couverture assurance donnée par la FFVL sans autre coût que la licence du Président du club gestionnaire.
De plus un certain nombre non négligeable de sites trouvent le financement des loyers par exemple pour les décos et/ou atterros aussi grâce à des subventions de la FFVL, des Ligues de vol libre, des CDVL et évidemment et en tout premier par le travail des bénévoles dans les clubs gestionnaires.
Et enfin, à quoi penses-tu que ressenbleraient les décos et atterros que tu fréquente s'il n'y avais pas ces bénévoles des clubs gestionnaires qui se dévouent pour les entretenir ?

Alors ta remarque c'est faire injure aux engagements de pas mal de monde.

Sinon, oui il existe des clubs-écoles FFVL, une cinquantaine, qui fonctionne en mode associatif et non OBL (Organisme à But Lucratif) Tu peux en trouver les coordonnées comme pour les écoles-Pro (OBL) sur le site FFVL. Elles ont toute leurs spécificités et modes de fonctionnement mais toute se sont engagées à respecter la charte des CEFVL (Club École Français de Vol Libre) qui est hormis ce qui relève de la différence associatif/OBL très proche de celle auprès de laquelle s'engagent les écoles-Pro (charte des EFVL)

Une école associative peut fonctionner avec des moniteurs fédéraux ou professionnels ou encore un mix des deux.

La FFVL recense dans les 1200 moniteurs-Pro et dans les 550 moniteurs fédéraux. Tous ne sont bien sûr pas en activités de moniteurs, soit parce qu'ils (pour les Pros) préfèrent se consacrer au biplace plus rénumérateur, soit simplement pour les deux catégories par usure.

De mémoire pour les derniers chiffres dont j'ai connaissance, environ 140 MF (moniteur fédéral) sont actif dans leur mission volontaire et bénévole.

Pour que cela puisse se développer, il manque surtout de pilotes motivés pour y consacrer de leur temps et aussi... argent. Même si partout ou presque cela est encouragé est aidé par les clubs, CDVL, Ligues et la FFVL qui subventionne les formations et qualifications.

Alors il n'y a plus qu'à...

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« Répondre #91 le: 06 Décembre 2018 - 15:04:28 »

A part vendre des licences-assurances et entretenir des sites de vol, un club FFVL çà sert quand même pas à grand chose. Rien à voir avec un club de voile par exemple.
Shocked Drôle  de vision très  réductrice.
Les clubs par chez toi doivent vraiment être tout pourris.
çà se peut  Tire la langue
J'ai parfois le sentiment qu'à la FFVL, le secteur professionnel fait un peu la pluie et le beau temps. Mais c'est peut être aussi la faute du secteur associatif qui se décharge.
Il se décharge de quoi le milieu associatif ?
Ben de la mission d'enseignement justement. C'est très difficile d'apprendre le parapente, de passer ses brevets et ses qualifs sans payer une prestation à un professionnel.
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« Répondre #92 le: 06 Décembre 2018 - 15:31:42 »

A part vendre des licences-assurances et entretenir des sites de vol, un club FFVL çà sert quand même pas à grand chose. Rien à voir avec un club de voile par exemple.
Shocked Drôle  de vision très  réductrice.
Les clubs par chez toi doivent vraiment être tout pourris.
çà se peut  Tire la langue
J'ai parfois le sentiment qu'à la FFVL, le secteur professionnel fait un peu la pluie et le beau temps. Mais c'est peut être aussi la faute du secteur associatif qui se décharge.
Il se décharge de quoi le milieu associatif ?
Ben de la mission d'enseignement justement. C'est très difficile d'apprendre le parapente, de passer ses brevets et ses qualifs sans payer une prestation à un professionnel.


Et pourtant il y a beaucoup de clubs FFVL et dans toutes les regions qui s'engagent pour offrir des possibilités de progression à tous leurs adhérents voire au-delà, par exemple :

http://www.cotentinvolibre.com/?p=1876

Par le passé c'était un club-école qui à publié de nombreux documents pédagogiques très intéressants au bénéfice de tous. Qu'est-ce qui l'a amené à tirer un trait sur sa partie école, je n'en sais rien même si j'ai mon idée sur la question. Par contre si tu es de ce secteur et avec plus de 1000 vols à ton actif (donc une certaine expérience voire une expérience certaine) Tu peux peut être venir en aide à d'autres moins expérimentés en partageant tes connaissances et compétences et ainsi faisant amener une réponse à tes propres doléances.

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« Répondre #93 le: 06 Décembre 2018 - 15:34:18 »

[...]
Est-ce qu'il y a encore des club-ecoles FFVL où l'on peut s'inscrire pour apprendre et progresser à l'année? A part vendre des licences-assurances et entretenir des sites de vol, un club FFVL çà sert quand même pas à grand chose. Rien à voir avec un club de voile par exemple.
[...]

Kof kof kof, je tousse en lisant cela...

Car pour autant que je sache les ports et marinas ne sont pas tellement les réalisations des clubs de voile ou de sa fédération.
Alors que les sites de parapente sont pour ainsi dire des réalisations exclusivement menées par des clubs FFVL en bénéficiant pour cela de la couverture assurance donnée par la FFVL sans autre coût que la licence du Président du club gestionnaire.
De plus un certain nombre non négligeable de sites trouvent le financement des loyers par exemple pour les décos et/ou atterros aussi grâce à des subventions de la FFVL, des Ligues de vol libre, des CDVL et évidemment et en tout premier par le travail des bénévoles dans les clubs gestionnaires.
Et enfin, à quoi penses-tu que ressenbleraient les décos et atterros que tu fréquente s'il n'y avais pas ces bénévoles des clubs gestionnaires qui se dévouent pour les entretenir ?
Ben, c'est un peu ce que je dis, non? La mission d'un club FFVL c'est surtout l'entretien des sites.
Sinon, oui il existe des clubs-écoles FFVL, une cinquantaine, qui fonctionne en mode associatif et non OBL (Organisme à But Lucratif) Tu peux en trouver les coordonnées comme pour les écoles-Pro (OBL) sur le site FFVL. Elles ont toute leurs spécificités et modes de fonctionnement mais toute se sont engagées à respecter la charte des CEFVL (Club École Français de Vol Libre) qui est hormis ce qui relève de la différence associatif/OBL très proche de celle auprès de laquelle s'engagent les écoles-Pro (charte des EFVL)

Une école associative peut fonctionner avec des moniteurs fédéraux ou professionnels ou encore un mix des deux.

La FFVL recense dans les 1200 moniteurs-Pro et dans les 550 moniteurs fédéraux. Tous ne sont bien sûr pas en activités de moniteurs, soit parce qu'ils (pour les Pros) préfèrent se consacrer au biplace plus rénumérateur, soit simplement pour les deux catégories par usure.

De mémoire pour les derniers chiffres dont j'ai connaissance, environ 140 MF (moniteur fédéral) sont actif dans leur mission volontaire et bénévole.

Pour que cela puisse se développer, il manque surtout de pilotes motivés pour y consacrer de leur temps et aussi... argent. Même si partout ou presque cela est encouragé est aidé par les clubs, CDVL, Ligues et la FFVL qui subventionne les formations et qualifications.
Alors il n'y a plus qu'à...
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et bien tant mieux si çà existe encore, j'ai juste l'impression que c'est très peu developpé comparé à d'autres activités sportives.
Si l'on attends autant d'un bénévole que d'un pro, c'est peut être aussi pour çà que cela ne se développe pas. La passion a ses limites quand même. Perso, je suis biplaceur et animateur et j'essaye de faire ce que je peux dans mon coin en respectant les prérogatives de mes qualifs. çà pourrait m’intéresser de passer le monitorat pour pouvoir faire débuter quelques personnes par an, mais avant même d'avoir une activité bénévole c'est un tel investissement en temps , en argent , en déplacement que je ne le ferai jamais.
C'est la fédé qui pourrait être actrice pour permettre plus d'activité à ses encadrants, même dès les premiers niveaux. De faciliter le passage du monitorat (ou faire plusieurs niveaux).
Par ailleurs, inciter les associations à prendre d'avantage part dans la formation, permettrait de financer le materiel par des subventions ce dont ne peut profiter un OBL et permettrait de générer des revenus substantiellement plus intéressant pour les moniteurs salariés.
Mais tout celà serait très consommateur en temps et j'en reviens à ma remarque précédente sur le monde associatif qui se décharge de certaines activités par manque de bénévoles motivés
Mais je suis bien éloigné des grandes régions de vol ibre et peut être que ma vision est différente de la réalité du monde du vol libre

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« Répondre #94 le: 06 Décembre 2018 - 16:00:22 »

le monde associatif qui se décharge de certaines activités par manque de bénévoles motivés
Tout est dit. Les assos font ce qu'elles peuvent pour gérer comme elles peuvent les activités qu'elles prennent en charge avec à dispo avec un bénévolat bien souvent prompt à prendre la fuite. Certaines charges sont vraiment perçues (à raison) comme de pénibles charges que plus personne ne veut prendre en charge (sauf les ânes bâtés Twisted (blague venant d'un âne...tapez pas)).
Concernant l'apprentissage. Franchement, passer des journées en pente sous les voiles des potes en vol ou en salle de théorie pour transmettre la fibre, c'est une vocation, pour ne pas dire une mission. Surtout lorsqu'on lit certains fils ici, ça peut carrément  foutre la trouille, et même pour certains cas c'est carrément de l'art  Mr. Green . Je ne sais pas si en école de voile on jette en mer des types tout seuls aux commandes d'un bateau, ceci explique un peu cela. Peut-être.
Pas sûr que les assos se déchargent, elles n'en ont peut être simplement pas l'envie.
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« Répondre #95 le: 06 Décembre 2018 - 16:28:29 »

...
Si l'on attends autant d'un bénévole que d'un pro, c'est peut être aussi pour çà que cela ne se développe pas. La passion a ses limites quand même. Perso, je suis biplaceur et animateur et j'essaye de faire ce que je peux dans mon coin en respectant les prérogatives de mes qualifs. çà pourrait m’intéresser de passer le monitorat pour pouvoir faire débuter quelques personnes par an, mais avant même d'avoir une activité bénévole c'est un tel investissement en temps , en argent , en déplacement que je ne le ferai jamais.
...
Il n'y a aucune raison que l'on attende moins d'un associatif versus un professionnel pour un enseignement tel que le Vol Libre. Ceux qui tiennent des radios pourront en témoigner.

Certes les vocations associatives ne sont pas multiples et les clubs-école ouvrent grand les bras aux volontaires. Néanmoins, ce n'est pas une raison de faire n'importe quoi et un engagement associatif nécessite de donner son énergie, son temps et même parfois plus pour que ça marche.
Maintenant que tu es animateur et biplaceur, reste l'accompagnateur avant de passer le stage du monitorat, mais chacun à ses excuses, ses doutes, ses priorités dans la vie.
 
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« Répondre #96 le: 06 Décembre 2018 - 16:42:02 »

Bonjour,

J'ai parcouru le fil en diagonale.

J'ai la trentaine, vient de faire le credit d'une vie pour beaucoup, en achetant une maison.

Je travaille au Luxembourg, au smic certes, mais avec un salaire tout de meme plus confortable que du cote de la frontiere.

Vivre du parapente me fait rever ( du haut de mes 200 petits vols et 3 ans en plaine... )

J'aime l'enseignement et ai eu l'occasion de partager mes savoirs dans d'autres disciplines, toujours avec plaisir et passion.

Pourtant cela semble un chemin de croix de changer de vie aujourd'hui pour prendre le temps d'acquerir le niveau necessaire, economiser sur le coup d'une formation, et des deux ans qui decoulent de celle ci.

De plus, j'ai beau etre un skieur correct, je suis loin de pouvoir pretendre a porter une tenue ESF.

Quels Chemins s'ouvrent a moi ? d'un cote il y a de la demande de moniteurS, mais d'un autre cote, sans parler de salaire, le chemin pour en vivre a l'annee semble plus que parseme d'embuches!
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« Répondre #97 le: 06 Décembre 2018 - 17:00:11 »


Il n'y a aucune raison que l'on attende moins d'un associatif versus un professionnel pour un enseignement tel que le Vol Libre. Ceux qui tiennent des radios pourront en témoigner.


Il est clair que pas mal de sports de nature peuvent être enseignés par "compagnonnage" avec des bénévoles expérimentés.
J'ai bien appris l'alpinisme, l'escalade, le ski de randonnée et la planche à voile avec des amis compétents qui pratiquaient ces activités.
J'ai même encadré pendant un moment des sorties de ski de randonnée avec le CAF d'Aix-en-Provence sans avoir passé de qualifications particulières, mais j'avais de l'expérience dans l'activité et la confiance des responsables de ce club.

La responsabilité d'encadrement en matière de découverte du vol libre n'est pas de même nature car on ne met pas en grand vol un débutant comme on met sur des skis de rando un skieur de piste moyen !
Les risques potentiels ne sont pas exactement les mêmes...

Je vole depuis 31 ans, j'ai plus de 1 000 vols au compteur et jamais je n'accepterais de prendre en charge un élève débutant pour lui faire découvrir l'activité.  hein ?
Je comprends tout à fait, au vu de l'exigence que cela suppose, que le chemin soit long et pas très facile pour obtenir le diplôme de moniteur fédéral ou celui de moniteur professionnel.

Cette activité d'enseignement d'une activité aérienne est pleine responsabilités et d'engagement et je remercie ceux qui se consacrent à cela.
Mais il n'est pas facile de demander un tel engagement à un simple pilote associatif de base, même s'il est compétent.
Je ne suis pas surpris que le nombre de bénévoles motivés par l'enseignement de l'activité soit très limité...

Marc
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« Répondre #98 le: 06 Décembre 2018 - 17:20:38 »

Bonjour,

J'ai parcouru le fil en diagonale.

J'ai la trentaine, vient de faire le credit d'une vie pour beaucoup, en achetant une maison.

Je travaille au Luxembourg, au smic certes, mais avec un salaire tout de meme plus confortable que du cote de la frontiere.

Vivre du parapente me fait rever ( du haut de mes 200 petits vols et 3 ans en plaine... )

J'aime l'enseignement et ai eu l'occasion de partager mes savoirs dans d'autres disciplines, toujours avec plaisir et passion.

Pourtant cela semble un chemin de croix de changer de vie aujourd'hui pour prendre le temps d'acquerir le niveau necessaire, economiser sur le coup d'une formation, et des deux ans qui decoulent de celle ci.

De plus, j'ai beau etre un skieur correct, je suis loin de pouvoir pretendre a porter une tenue ESF.

Quels Chemins s'ouvrent a moi ? d'un cote il y a de la demande de moniteurS, mais d'un autre cote, sans parler de salaire, le chemin pour en vivre a l'annee semble plus que parseme d'embuches!

Salut

Je vais pas m'étendre trop ici. Si jamais, soi tu m'envoies tes questions par mail : ichoucas@gmail.com, ou alors tu ouvres un autre post dédié à la formation de moniteur (ENSA et FFVL, y'en a pour tout le monde)

Mais rapidement, oui, c'est long. Long pour être prêt (niveau technique, compet, ...), mais la formation est longue aussi. Aujourd'hui, pour le DEJEPS, il faut compter deux ans consacrés à ça. Même si on a quelques mois d'hiver pour faire un break. Et puis c'est vrai que les personnes qui peuvent bloquer des mois de formations sans avoir de rentrées, il n'y en a pas beaucoup.
Mais il y en a, puisque les formations sont complètes.

Après, le fédéral, c'est un autre chemin. Il demande moins d'engagement, il se fait sur une plus longue période, il peut-être partiellement pris en charge, ... Bref c'est tout de même plus accessible. Mais on ne peut pas être rémunéré...

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« Répondre #99 le: 06 Décembre 2018 - 19:22:38 »

[...]
Ben, c'est un peu ce que je dis, non? La mission d'un club FFVL c'est surtout l'entretien des sites.

Un club est ce que ses membres ont font et si je mets "ses membres" en gras c'est bien pour insister que l'action d'un club n'a pas dépendre du seul engagement de son Comité directeur ou pire de son seul Président.

Citation
[...]
et bien tant mieux si çà existe encore, j'ai juste l'impression que c'est très peu développe comparé à d'autres activités sportives.

Comme dit, pour que cela puisse se développer il faut un élément clef ou plutôt plusieurs : des bénévoles préts à s'engager, à s'investir dans ce développement. Ni plus, ni moins.

Citation

Si l'on attends autant d'un bénévole que d'un pro, c'est peut être aussi pour çà que cela ne se développe pas. La passion a ses limites quand même. Perso, je suis biplaceur et animateur et j'essaye de faire ce que je peux dans mon coin en respectant les prérogatives de mes qualifs. çà pourrait m’intéresser de passer le monitorat pour pouvoir faire débuter quelques personnes par an, mais avant même d'avoir une activité bénévole c'est un tel investissement en temps , en argent , en déplacement que je ne le ferai jamais.

C'est dommage car visiblement tu as déjà fait une partie du (long) chemin vers le monitorat fédéral MAIS c'est un choix qui se respecte car il est évident que tout le monde ne peut "offrir" autant de son temps qu'il le voudrait et/ou faudrait. Ou encore et il n'y a là non plus rien de criticable en soi ; Tout le monde n'a pas la même  "motivation" pour aller au bout des ses rêves et ambitions.

Citation
C'est la fédé qui pourrait être actrice pour permettre plus d'activité à ses encadrants, même dès les premiers niveaux. De faciliter le passage du monitorat (ou faire plusieurs niveaux).

Mais la FFVL est actrice est même avec le 1er rôle en cela. Elle met en place le cursus pédagogique qui permet à celui qui en a la motivation de se former jusqu'au niveau qu'il ambitionne dans la mesure des capacités qui sont les siennes. On ne peut pas reprocher à la FFVL que le parapente ne soit pas "démocratique" dans la mesure ou tous nous n'avons justement pas les mêmes capacités ; ni en temps et/ou moyens financier à consacrer, ni en capacités cognitives pour atteindre le niveau necessaire pour répondre à nos ambitions.

D'ailleurs puisque tu parles de faire "plusieurs niveaux", tu vois ça comment. Sais-tu que c'est dans les faits déjà la réalité ; Puisque le moniteur fédéral une fois son diplôme en poche se voit d'abord limité dans ses prérogatives à l'enseignement jusqu'au niveau bleu du Passeport de Pilote de Vol Libre et c'est au-travers d'une formation-qualification complémentaires que s'ouvre pour lui l'accès à l'enseignement tous niveaux (ce depuis le 1er janvier 2006 et à l'identique de ce qui était la nuance entre BPJEPS et DEJEPS pour les Pro) Tu verrais quoi, un monitorat initial pour que jusqu'au niveau vert voire encore plus scindé... niveau orange... jaune ?

Ou encore penses tu que vraiment on peut en-dessous d'un certain niveau de compétences "moniteur" prendre le risque de faire passer un élève de la pente-école au grand vol. Cela demande un minimum d’expérience en plus des connaissance pour appréhender les réactions possibles de l'élève mais aussi des sienne perso et de savoir réagir pertinemment le cas échéant.

Citation
Par ailleurs, inciter les associations à prendre d'avantage part dans la formation, permettrait de financer le materiel par des subventions ce dont ne peut profiter un OBL et permettrait de générer des revenus substantiellement plus intéressant pour les moniteurs salariés.
Mais tout celà serait très consommateur en temps et j'en reviens à ma remarque précédente sur le monde associatif qui se décharge de certaines activités par manque de bénévoles motivés
Mais je suis bien éloigné des grandes régions de vol Libre et peut être que ma vision est différente de la réalité du monde du vol libre

Eh oui les bénévoles motivés cela peut manquer, au moins pour ce qui est de s'engager dans l'encadrement. Parce que par ailleurs s'il n'y en avait pas autant qu'il y a, ce ne serait pas seulement d’encadrement qu'il manquerait mais carrément de terrain de jeu.
Seulement est-ce la faute aux associations ou à leurs bénévoles qui se chargent déjà de tout le reste qui fait que l'on a des sites et des possibilités de voler dans un Vol Libre aussi facile, accessible et libre qu'il l'est en France (à ma connaissance, probablement un cas unique) ?
Les associations, du moins celles que je connais et fréquente, incitent et favorisent les ambitions de ceux qui veulent se diriger vers l'enseignement bénévole mais elles ne peuvent pas suppléer ou insuffler la motivation à ceux qui en manquent pour aller au bout de leurs ambitions.

Alors le monde associatif ne se décharge de rien, il fait avec les moyens qu'il a... comme toi en quelque sorte.

Et il ne me semble pas que cela ai vraiment à avoir avec le fait de vivre dans une grande région du vol libre ou non. Le passé d'un club tel "Cotentin Vol Libre" ou le present d'un club tel les Raz-motte du coté de Lille ou encore Plein Est Vol Libre en Moselle sont là pour le démontrer que là ou il y a de la volonté, il y a des solutions.

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